Safaa Tari Qechich a changé de carrière à plusieurs reprises. De tenniswoman talentueuse à architecte ou encore traductrice, elle est désormais à la tête d’une chaîne de boulangerie en France. Elle cherche à développer l’enseigne au Maroc et aux Etats-Unis.
Une hausse du prix du blé dur à l’international, faisant augmenter son prix jusqu’à 3 dirhams le kilo, a été vite répercutée sur les prix du pain au Maroc, qui atteint désormais 2 dirhams. Si les boulangeries brandissent l’exposition du secteur à l’évolution des cours mondiaux, les associations de protection du consommateur pointent l’absence des outils de contrôle sur le terrain.
Avant le confinement, Fatema El Khalif préparait du pain fait maison dans une petite boutique située à la médina de Rabat, adoptant un ancien procédé qui remonte à plusieurs générations. Aujourd’hui, cette vendeuse de pain originaire d’Al Hoceima est confinée avec sa famille, en attendant la levée de l’urgence sanitaire.
Les boulangers de Sebta sont en train de manger leur pain noir. Regroupés en association, ils accusent la concurrence illégale et déloyale du pain marocain d’avoir provoqué, au cours des dix dernières années, la fermeture de la grande majorité des boulangeries de l’enclave. Mais le pain marocain en est-il l’unique responsable ?