Dans la dernière édition de son rapport annuel sur les libertés, Freedom House a classé le Maroc parmi les pays «partiellement libres», avec une moyenne de 37 points sur 100. Globalement, l’ONG fait état d’un recul des libertés, constaté selon elle à travers le monde entier, pour la dix-huitième année consécutive.
Dans son rapport annuel sur la situation des droits humains dans le monde en 2022, le département d'État américain a évoqué la présence de détenus politiques au Maroc, reprochant au royaume le «harcèlement» et «l'intimidation» de certains journalistes. Il pointe aussi «la torture ou les traitements cruels, inhumains ou dégradants infligés par certains membres des forces de
Le ministre de la Justice a annoncé qu'il prépare une demande qui sera soumise au roi Mohammed VI pour gracier les détenus du Hirak du Rif, en assurant par ailleurs qu'«il y a plusieurs libertés qu’il est temps d'aborder» dans la réforme du Code pénal.
A l’image du nouveau modèle de développement, le programme gouvernemental présenté, mardi, par Aziz Akhannouch, ne mentionne pas les libertés et ne s’intéresse qu’au développement. Un constat qui inquiète les militants des droits humains dans le royaume.
L'association Strategic Thinking Group (STG Center), considérée comme un réseau de réflexion, de communication et d'interaction entre les centres de recherche de la région arabe, a estimé dans un rapport récent que le Maroc connait un déclin des libertés et des droits. Elle a ajouté que le pluralisme dans le royaume ne reflète pas une véritable diversité politique.