Les violeurs des filles auront à répondre de leurs forfaits devant la justice. L’«immunité» que leur accorde la loi marocaine en se mariant avec leur victime est sur le point d’être annulée. Une commission au parlement vient d’adopter une proposition de loi présentée par le PAM annulant cette protection. Une victoire mais la guerre n’est pas encore gagnée.
Le début procès en appel du Marocain condamné à trente mois de prison après avoir embrassé la foi chrétienne a réservé à la famille du prévenu une bonne surprise. La Cour lui a octroyé la liberté provisoire.
Le Conseil supérieur de la Magistrature qui s’est réuni dimanche a fait grincer beaucoup de dents. Si certains magistrats ont eu droit à des promotions, d’autres, par contre ont été lourdement sanctionnées. Dans la même foulée, de nouvelles dispositions viennent d’être adoptées concernant les cas de détournement et corruption au sein de la profession, avec des peines d’emprisonnement et des
L’ouverture religieuse du Maroc a des limites. Le libre exercice du culte pour les autres confessions n’est, souvent, garanti que pour les hommes et femmes nés de parents non-musulmans. En revanche, pour les Marocains souhaitant embrasser le christianisme ou une autre religion, ils risquent l’emprisonnement : entre six mois et trois ans.
Le verdict est tombé lundi soir. Les deux jeunes marocains, surpris selon la police en «flagrant délit d’homosexualité» dans une voiture, ont été condamnés à quatre mois de prison par le tribunal de Témara. Les deux hommes assurent pourtant n’avoir rien fait d’illégal.
Les femmes sont concurrencées par de nombreux garçons et jeunes hommes dans l’exercice du plus vieux métier du monde selon un reportage exclusif mené à Casablanca. De nombreux réseaux couvrent les agissements de ces messieurs dont la seule volonté est de survivre dans la jungle. Le silence reste encore de mise tant du côté des médias qu’au sein de la société marocaine bien que le courant laïc
Après le drame vécu par Amina Filali contrainte d’épouser son violeur (cf article), Yabiladi a interrogé une juriste pour décrypter les textes juridiques. Au delà du cas du viol et du mariage forcé de mineur, nous avons voulu savoir si le code pénal marocain évoquait clairement la pédophilie et s’il punissait sévèrement les pédophiles. Décryptage avec Michèle Zirari-Devif.
La mort de la jeune Amina Filali, fait actuellement couler beaucoup d'encre au Maroc et à l'étranger. Comment cette jeune mineure de 16 ans, qui a été violée, a pu être contrainte d'épouser son violeur ? Un drame qui révolte les féministes du pays qui ne demandent qu'une chose : abroger l'article 475 du Code Pénal autorisant la violée à épouser son bourreau. Pour elles, cet article de loi ne fait