Lors d’un briefing tenu mardi, le chef du Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (Africom) a reconnu qu’il sera difficile de trouver un hôte pour les prochaines éditions de l’African Lion afin de «remplacer le Maroc», qualifié de partenaire stratégique de premier plan dans la région. Il répondait ainsi aux critiques acerbes du sénateur américain pro-Polisario, James Inhofe, visant le Royaume.
Même si le roi Mohammed VI ne s’est pas rendu au sommet de Riyad, la coopération militaire entre le Maroc et les Etats-Unis se porte bien. En témoigne la visite du chef de l’AFRICOM au royaume. La relation entre le Pentagone et Rabat a toujours transcendé les aléas de la couleur politique et le tempérament du locataire de la Maison blanche.
De possibles opérations de Daesh suscitent de vives craintes au Maghreb et dans une moindre mesure en Europe. Des inquiétudes exprimées, d'ailleurs la semaine dernière, par le chef de l’Africom.