Sous la pression internationale et une mobilisation nationale, sans relâche, les autorités viennent d’annoncer, ce jeudi 29 octobre, via une décision de justice, la suspension de l’interdiction de quitter le territoire pour Maati Monjib.
Le ciel est bas en ce début d'année en France. Le brouillard de l'émotion suite aux tueries à Paris ne permet pas de voir loin vers l'horizon, profiter du temps long pour analyser la nouvelle séquence qui s'ouvre.
Une question «provoc», qui est souvent formulée par certains responsables ou même citoyens lambda pour empêcher tout élargissement de ce droit fondamental au Maroc. Après la percée des chaines satellitaires, le succès des licences octroyées pour des radios privées, l'ouverture ratée pour les chaines télés privées, le tsunami provoqué par le foisonnement des sites d'informations, blogs et
Alors que l’Assemblée générale de l’ONU se prépare à élire les candidats au Conseil des droits de l’homme (CDH), l’organisation Human Rights Watch (HRW) a exhorté le Maroc à respecter ses «obligations», les libertés et les droits des citoyens s’il veut être désigné. Une nouvelle mise en garde au moment où le royaume compte vivement décrocher, pour la zone
En cette fête du sacrifice, les autorités marocaines ont mis un coup de canif à ce qui paraissait être une politique de laisser-faire sur internet. Des sites pornographiques au site du Polisario, toute la toile était accessible au Maroc. Le virage opéré ce mercredi avec la censure du site Lakome.com dans des conditions assez floues laisse planer une menace sur ce nouvel -le dernier diront certains- espace de liberté.
Ali Anouzla a quitté les locaux casablancais de la Brigade nationale de police judiciaire pour la prison de Salé. Hier soir, un juge d’instruction a commencé l’interrogatoire du journaliste. Les charges retenues contre le directeur de Lakome sont lourdes. C’est le deuxième journaliste marocain poursuivi pour terrorisme cette année.