Après la réaction du secrétariat général du PJD et la mise au point du mouvement féminin, le débat sur la réforme du Code de la famille a été alimentée par les positions exprimées samedi par Abdelilah Benkirane et Aziz Akhannouch.
La femme a été au coeur du discours royal à l’occasion de la fête du Trône. Le souverain a appelé à dépasser la réforme du Code de la famille de 2004, qui n’est plus suffisante dans le contexte actuel.
Silvia Gagliardi, chercheuse au Centre des droits humains à l’Université nationale d’Irlande, souligne le manque de cohérence entre l’arsenal législatif en matière de lutte contre la violence faites aux femmes et la réalité vécue par de nombreuses Marocaines.
Les auteurs de l’ouvrage collectif «L’héritage des femmes : réflexion pluridisciplinaire sur l’héritage au Maroc», discuté hier à la Faculté de sciences juridiques, économiques et sociales, ont tenté d’expliquer la faible mobilisation des femmes contre la loi accordant aux fils le double de ce qu’elle accorde aux filles.
Des chercheurs, enseignants et experts en droit ont souligné mardi à Casablanca la nécessité de revoir certains dispositifs de la Moudawana, arguant que le texte adopté en 2004 fait face un certain nombre de défis et de difficultés qui entravent son application. Des recommandations pour pallier les dysfonctionnements ont été proposées. Compte-rendu.
C’est une étude menée par l’association La Voix de la Femme Amazighe qui a mis en lumière un fléau longtemps mis de côté : le mariage des mineures. Le rapport a permis à l’association de montrer qu’aujourd’hui aucun aspect du Code de la famille en vigueur depuis 2004 n’est respecté concernant la question. Détails.