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Grand Angle

Fête du trône : Pour le roi Mohammed VI, la fermeture des frontières avec l’Algérie est une « situation étrange »

Dans quelques jours, les peuples maghrébins commémoreront le 20ème anniversaire de la fermeture des frontières terrestres maroco-algériennes. Dans son discours de fête du trône, Mohammed VI a évoqué ce problème, soulignant que les toutes les initiatives marocaines de recherche d'une issue à cette «situation étrange» sont systématiquement refusées par l’Algérie.

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Discours du roi Mohammed VI à l'occasion de la Fête du trône, le 30 juillet 2014 / Ph. MAP
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Le discours du trône a réservé une partie au Maghreb. Sans citer à aucun moment l’Algérie et le conflit du Sahara occidental, le roi Mohammed VI a réitéré sa «détermination à construire une Union forte prenant appui sur des relations bilatérales solides et des projets économiques inclusifs».

«Le désaccord n’est pas une fatalité incontournable»

Le souverain a appelé les pays de la région à prendre l’Union européenne en modèle. Un espace qui «a toujours connu des différends entre ses membres, mais sans que ces divergences ne finissent en rupture», a-t-il souligné.

Sur un ton très optimiste, le monarque s’est dit profondément convaincu que le «désaccord n’est pas une fatalité incontournable, c’est même quelque chose de normal dans tous les regroupements». Une autre expression du Maroc dans sa volonté de dépasser la série des différends avec le voisin algérien. Celle-ci constitue, en effet, une réelle entrave à la concrétisation sur le terrain de l’intégration maghrébine, un projet renvoyé aux calendes grecques depuis plus de 25 ans. 

Les frontières avec l’Algérie : «une situation étrange»

Mohammed VI ne peut en aucun évoquer le Grand Maghreb sans faire l’impasse sur le problème des frontière terrestres avec l’Algérie, fermées depuis 1994. C’est «une situation étrange», a-t-il regretté, soulignant que le citoyen maghrébin ne comprend ni les motifs ni ne les accepte.

Le roi a révélé que, lors de ses déplacements à l’étranger, il est souvent interpellé sur cette question. Le souverain a tenu à préciser à ses interlocuteurs que, depuis six ans, le Maroc n’a cessé d’inviter les autorités algériennes à un règlement de ce problème.

Toutefois, «les initiatives marocaines responsables se heurtent à une intransigeance et un refus systématique» de la part des responsables du voisin de l’Est. Un rejet qui va «à contre-courant de la logique de l’Histoire et de la légalité, et qui contreviennent aux droits de nos peuples en matière d’échange et d’interaction humaine et d’ouverture économique», a-t-il conclu.

Les commentaires sur cet article ont été fermés
La constrruction du mur est une bonne idée
Auteur : gelmim
Date : le 30 juillet 2014 à 19h22
Ce n'est pas un problème, le Maroc doit regarder vers le continent américain. L'avenir de l'Algérie s'annonce sombre, le Maroc devra rester loin de tout ça et ne surtout pas leur tendre la main. Nous l'avons deja fait, plusieurs fois, et le résultat s'est soldé par la mort de 10 000 de nos compatriotes dans la guerre contre le polisario et le fln. L'ingratitude ne mérite que mépris. Souvenons-nous que tout finit par se payer. Le mépris n'est pas un oubli, au contraire...
Mur deja construit
Auteur : roister
Date : le 30 juillet 2014 à 18h50
Quoiqu'il dise , le mur a deja été construit entre oujda et figuig par le ministre hassad aprés refus repeté de bouteflika, donc il fait attendre au moins 5 ans pour que les choses bougent
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