Les autorités gardent un œil sur les activités religieuses organisées dans les universités. En témoigne l’interdiction d’une activité culturelle du bras estudiantin du PJD à Fès. En cause, la présence du cheikh Abdellah Nhari et le salafiste Adil Reffouch.
Anouk Cohen, chercheuse en ethnographie au Centre Jacques Berque à Rabat, révèle dans «Voir et entendre le Livre. Une édition marocaine du Coran», que le Roi, pour contrer l’influence du wahhabisme au Maroc et affermir la légitimité de son pouvoir par le religieux – la Commanderie des croyants – a mis en œuvre toute une politique de «marocanisation» et de «malékisation» du Coran, en
La symbolique de cette visite d’Etat est d’autant plus forte qu’elle marque le huitième centenaire de la rencontre entre saint François d’Assise et le sultan al-Malik al-Kamil.
Dans son étude sur la genèse de l’Institut Al Mowafaqa, Sophie Bava révèle que son objectif, en plus de répondre aux besoins d’une communauté chrétienne en pleine croissance, est d’encadrer les églises de maison. Une forme de «soft control» qui rejoint l'intérêt d'un Etat marocain méfiant face au risque de prosélytisme et de contestation politique.
La visite du pape au Maroc est une occasion pour entendre la voix des Marocains convertis au christianisme. Yabiladi a rencontré, Adam Er-Rbati, un représentant de cette tendance.