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Yabi Poèsie club
17 novembre 2011 14:06
Salam,


عليك بتقوى الله إن كنت غافلا
Remets-toi à craindre Allah, si tu as été inconscient

يأتيك بالأرزاق من حيث لا تدري
Il te pourvoira ta subsistance d'où tu ne t'y attends pas

فكيف تخاف الفقر والله رازق
Mais comment pourrais tu craindre la pauvreté, alors qu'Il est le Pourvoyeur !

فقد رزق الطير والحوت في البحر
Alors qu'il a certes nourrit l'oiseau et le poisson dans l'océan

ومن ظن أن الرزق يأتي بقوة
Si la nourriture s'obtenait par la force uniquement

ما أكل العصفور شيئاً مع النسر
L'oisillon ne pourrait manger prés du vautour un instant

تزول عن الدنيا فإنك لا تدري
Tu quittes déjà ce bas monde sans que tu en sois conscient

إذا جن عليك الليل هل تعيش إلى الفجر
Si la nuit te couvre, seras-tu encore au jour montant?

فكم من صحيح مات من غير علة
D'ailleurs combien de bien portants sont morts sans mal apparent

وكم من سقيم عاش حيناً من الدهر
Combien de malades, un moment d'éternité, survécurent pourtant

وكم من فتى أمسى وأصبح ضاحكا
Combien de jeunes se sont couchés puis réveillés souriants

وأكفانه في الغيب تنسج وهو لا يدري
Et dans l'invisible, à leur inssu, leur linceul se tissant

فمن عاش ألفاً وألفين
Quand bien même un homme vivrait mille et plus de deux milles ans

فلابد من يوم يسير إلى القبر
Un jour ou l'autre, vers la tombe, il ira inéluctablement...


*******
l'Imam Ash-Shafi3i - الإمام الشافعي
[center] [color=#000099] [b]...[/b] [/color][/center]
S
17 novembre 2011 21:17
Salam,

Oulala, que de jolis souvenirs...Le temps passe si vite...

Sofia, où es-tu, tu ne veux pas composer un poème avec moitongue sticking out smiley
Elegance is an attitude[i]Thank you, my dear friends, for all your sweet messages, I love you too...[/i]
C
17 novembre 2011 22:12
Allé j'en poste quelque uns ce poste de qualité mérite de survivre ^^ !

Voici que j’arrive à ma fin,
La dernière goutte de mon eau te parvient,
Je m’assèche, et poussière redeviens.
De retour dans le ventre de ma terre,
On m’interroge, on me questionne !

Du ruisseau qui autrefois me traversé
Depuis sa Source le temps s’en est allés
Ne restant plus rien, de celui qui était
Seules les conséquences marques des actes passés
Demeureront dans la courbe du temps

Jusqu’à ce que la dernière goutte
Du temps tombe elle aussi.
Laissant propager les dernières ondes, qui sonneront
L’heure des comptes que nous rendrons !
[color=#0066FF]Il fut César et le Pape à lui seul. Un Pape sans en avoir la prétention, et un César sans légions, sans finances. Si un homme ne gouverna jamais que par la volonté de Dieu, c'est bien Mohammed car il eut tous les pouvoirs sans en avoir les moyens.[/color] Bosworth-Smith 1874.
C
17 novembre 2011 22:13
Dénué est ton encre
Sans valeur en est sa couleur.
Mais elle emplit ma plume
Afin que j’en hume,
Les mots qui s’en écoulent.
Assemblés, unis, réunis
S’offre trésors, merveille !
La richesse s’en découle
Comme le nectar du fruit mûr.
Et vient à nos sens
Le parfum de la connaissance.
[color=#0066FF]Il fut César et le Pape à lui seul. Un Pape sans en avoir la prétention, et un César sans légions, sans finances. Si un homme ne gouverna jamais que par la volonté de Dieu, c'est bien Mohammed car il eut tous les pouvoirs sans en avoir les moyens.[/color] Bosworth-Smith 1874.
18 novembre 2011 14:15
Salam

Merci khoya c´est joli smiling smiley
[center] [color=#000099] [b]...[/b] [/color][/center]
C
18 novembre 2011 15:33
Salam,

merci smiling smiley


(message trop court bla bla bla ...)
[color=#0066FF]Il fut César et le Pape à lui seul. Un Pape sans en avoir la prétention, et un César sans légions, sans finances. Si un homme ne gouverna jamais que par la volonté de Dieu, c'est bien Mohammed car il eut tous les pouvoirs sans en avoir les moyens.[/color] Bosworth-Smith 1874.
2 mars 2012 19:55
Le tour des choses

Toi qui es allé au-delà de nos contrées,
Toi qui as tout vu et lu, puis qui a oublié,
Dis-moi quel est le but de l’homme sur la terre ?
Lui qui erre solitaire entre les airs des aires
Des déserts de pierres, cette mer de sables d’or.
Dis-moi que tu as trouvé la réponse au port
Des savoirs, et découvertes dans le paysage !
Qu’as-tu vu de plus que notre sage du village,
Lu que l’imam qui connait le Coran par cœur,
Ou bien goûté de plus de nos belles saveurs ?

« Ô père ! L’arôme et amour d’ici et d’ailleurs
Sont incomparables, un peu comme les cœurs
Qui les goutent et puis les gardent en mémoire !
Moi, j’ai choisi de partir. Ce désert égare
Mais permet de se trouver, sentir ô combien
Chez soi n’a nul équivalent dans le lointain.
Je m’en rends compte aujourd’hui en revenant,
En baisant votre main, et le front de maman.
J’ai quitté ailleurs. Mais, ici ne m’a jamais
Quitté ! Toujours à mon cœur, si vivant et vrai.
Car où que l’âme aille, elle pense aux êtres chers
Restés derrière, et au pays qui l'a vue naître hier !
»

Sèche donc ces larmes, fils ! Sèche donc tes yeux
Et scrute l’horizon, l’erg doré, ce ciel bleu,
Et dis-toi que chaque homme possède son chemin.
L’important étant de ne pas marcher pour rien,
Devenir simple grain parmi les grains de sable !
Je connais très bien l’homme, et il est insatiable
Comme ce désert devant toi. Il veut tout prendre
À mesure qu’il avance, et croit tout comprendre.
Mais il reste «un poisson» comme dit notre sage !
Il parcourt cette mer dorée : il y voyage,
Y nage aussi loin que ses pieds peuvent le porter.
Et puis, à la fin de son périple, éreinté,
Une envie soudaine de remonter le cours
Des choses le saisit, et le pousse au retour.
La vie est une boucle. Et les hommes et femmes
Tournent sur eux-mêmes avant de rendre l’âme.

衛生部津市
Le 05/08/2011



Modifié 2 fois. Dernière modification le 03/03/12 09:58 par 衛生部津市.
2 mars 2012 20:22
Salam,

Merci pour le partage !
« Le meilleur moyen de vivre une existence pleine d'idéal, tout en s'épargnant d'amères déceptions, est sûrement de garder son coeur pour Dieu seul. » Sabinouche ♥ OFF forever.
2 mars 2012 23:27
Assalam Aleikoum

Ravie de lire ta prose
La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu,et qui s'est brisé.Chacun en ramassa un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve. [center]Amazighiya face à l'homme et soumise uniquement à Dieu .[/center]
15 mars 2012 23:37
Citation
검은 숲 a écrit:
Salam,

Merci pour le partage !

Anéaséo

Je t'en prie smiling smiley
15 mars 2012 23:38
Citation
sheera a écrit:
Assalam Aleikoum

Ravie de lire ta prose

Alikoumsalam

Au plaisir également de te lire prochainement winking smiley

Bonne journée
15 mars 2012 23:39
Les hyènes de l'Atlas

Que sont devenus ceux qui ont bâti Mirna,
L'Kelâa, les Lions de l'Atlas, Vallée du Drâa,
Qui faisaient trembler, majestueux, les voix des Gorges,
De Dadès à Boumalne, la flamme des forges
Dans leur regard ? Mon Dieu ! Ce temps est révolu,
Appartient au passé ! Quand tant d'individus,
Aux airs d'hyènes, rampent avec les serpents,
Tous assoiffés par les mirages de l'argent ;
Son pouvoir qui vous distingue parmi les ombres
Qui se trainent sous un soleil blanc en grand nombre.
Le bien est même pris aux frères, endormis
Par le parfum paternel, de sombres écrits,
Lus et humés par leur propre progéniture,
Qui se bat, elle, pour survivre face au mur.
Le liquide allant au Delb du douar, du coin,
Dans les coffres féminins, entre les deux seins
Fermes ou flasques, loueurs de bonnes fortunes.
Des associatrices des Diables qui falunent
Les ténèbres sur des vies, où poussent des joies
Et réussites. Le meilleur qu'Allah nous octroie.
Mais l'hypocrisie est là ! Rampante ! Celui
Qui vénère Allah le jour, loue Satan la nuit,
La destruction des âmes, perçues supérieures,
Et dont l'insolent succès lui crève le cœur…
Noir d'envie, de jalousie, mais pauvre en science
Et connaissance, alors qu'il veut la gouvernance.
L'eau de roses est là, et masque l'air fétide
Issus des maux des bouches aux langues bifides.
Quant au loin, les forts pisés d'un noble passé
Continuent de tomber en ruines, délaissés
Par ces héritiers aux Noms devenus petits !
Que devient une Maison sans de grands esprits ?

衛生部津市
Le 17/08/2011
18 mars 2012 22:24
Le doux rêve de la prairie

Je parcours une prairie où le Divin souffle
Des rêves en blanc, colorés, où l'oiseau siffle
Sa gaité, l'arbre s'étire, tiré d'un long sommeil,
Et de petites fleurs dansent sous le soleil.

Tout respire le calme et la fraicheur de l'air
Qui embrasse les cimes des grands conifères,
Des bouleaux, des hêtres, des chênes et des ifs,
Comme l'eau aime à le faire avec les récifs.

Mon regard y cherche de l'ombre, du repos.
Un arbre n'invite à lui confier tous mes maux,
Ma lassitude. Car ne dormant que très peu
La nuit, l'âme éprise par la belle des lieux.

Comment la décrire ? Ô, c'est un ange du ciel !
De ma vie, je n'en ai jamais perçu pareil.
C'est un soleil qui vous séduit, qui vous éblouit,
Au point de voir le sommeil quitter votre lit.

Je reviens ici dans l'espoir de la revoir,
De chérir sa très douce icône à ma mémoire
Qui, éblouie, n'a retenu que sa beauté.
Cette grâce que ne possèdent que les fées.

Je pose ma tête au pied du tronc bienveillant,
Une légère brise et un rossignol au chant
Merveilleux me bercent, et m'emportent au loin.
Là où tout devient possible. Où je prends sa main.

Le temps passe. Et tel un enfant dans son couffin,
L'envie de m'éveiller au monde et à ses fins
Me plait guère. Préférant le doux rêve. Je ferme
À nouveau les yeux en espérant voir son terme :

"Quand le beau chevalier embrasse sa princesse
Avant de partir à cheval, sans laisser d'adresse,
Vers des contrées inconnues où l'amour est roi
Et la joie, reine, alors régents de nos états".

Les rayons du soleil commencent à saluer
Les créatures de l'ouest, je m'éveille léger,
M'étire et salue aussi le grand arbre aimable
Pour le repos qu'il m'a apporté, confortable.

Je reprends mon chemin. Puis d'un coup, je m'arrête
Surpris. J'ai cru mon rêve sorti de ma tête
En voyant le bel ange étendu juste derrière
Le même tronc. Ô, Dieu a exaucé mes prières !

Ô, mon Dieu, qu'elle est belle, dans sa robe à fleurs
Blanche ! Un véritable ange issu du ciel, d'ailleurs,
Dont l'image trouble mes sens. Mon cœur, ma vue.
Je rêve encore ? Je suis réveillé ? Je sais plus !

Elle se réveille enfin. Ma présence fortuite
La fait frémir, au point d'envisager la fuite.
Je lui dis "Attends ! Je ne te veux aucun mal !"
Mes yeux sondant ses yeux noirs, brillants et fatals.

Le temps semble s'être arrêté autour de nous.
Le silence prend la place du léger vent, ou
Celle du rossignol qui égaie nos journées,
Quand la flamme du cœur embrasse la forêt.

衛生部津市
Le 21/08/2011
19 mars 2012 00:41
Citation
衛生部津市 a écrit:
Citation
sheera a écrit:
Assalam Aleikoum

Ravie de lire ta prose

Alikoumsalam

Au plaisir également de te lire prochainement winking smiley

Bonne journée

Assalam Aleikoum

Bientôt Incha Allah , winking smiley

En tout cas " ton doux rêve d'une prairie " est ....
La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu,et qui s'est brisé.Chacun en ramassa un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve. [center]Amazighiya face à l'homme et soumise uniquement à Dieu .[/center]
21 mars 2012 23:51
Citation
sheera a écrit:
Assalam Aleikoum

Bientôt Incha Allah , winking smiley

En tout cas " ton doux rêve d'une prairie " est ....

Salam

Ok

Merci

Bonne journée
21 mars 2012 23:54
Quand la lumière s'éteint

L'arène est notre monde. Et le grand Taureau, Dieu.
Le Roi Soleil en habit de lumière, en feu,
Y pénètre et promet, puissant, l'enfer de Dante,
La queue et la corne, viril, à son amante,
La grâce dans le dernier geste, le coup mortel.
Dieu est mort ! Ô, qu'on Lui dresse vite une stèle,
Et qu'on salue sa bravoure, sa force et ses formes !
Le mot de la fin revenant au "mâle", énorme.
Mais point "d'olé !". Il sort par la petite porte.
Une voix lui annonçant : "votre mère est morte !"

衛生部津市
Le 16/08/2010
21 mars 2012 23:55
Le Chas, l'Aiguille et le Fil

Nos deux cœurs échoués sur les rives de l'oubli
Se regardent confondus et délient soucis.
Ils recréent ce lien qui a nous a tant manqué !
L'amour est un fil d'or pour les cœurs déchirés.

Je n'ai pas oublié le cordon, notre lien,
Tout ce qui m'attache au Divin, à ton tendre sein.
Femme exemplaire, tu as toujours été là,
Et le restes à mon esprit et bien au-delà !

Les cicatrices et regrets étant derrière nous !
Redonnons-nous une autre chance, rendez-vous,
Pour réapprendre à nous connaître au présent.
Le futur réservant le meilleur, des enfants.

Faisons ce lien parental. Ô créons l'Amour !
Créons le lien du Divin, de très beau parcours,
En Lune et en Soleil, les contraires des pôles.
Toi, l'aiguille, moi, le chas, pour filer nos deux rôles.

衛生部津市
06/07/2010
21 mars 2012 23:56
Le petit César

Chaque jour sa peine, chaque jour est le même
Que le précédent, toujours plus cruel en chaines
Et mots blessants, poussant le regard de l'enfant
À épouser le sol, à fuir, d'autres enfants,
D'autres regards qui le rabaissent, rabaissent,
Au point de l'enterrer dans le mutisme sans cesse
Grandissant, comme la douleur qu'il sent au cœur.

Donc, ne cherchez plus à comprendre son humeur !
Tout lui semble fermé, noir. Les autres élèves,
Les professeurs et l'école, où naissent des rêves,
Semblent, pour lui, contre lui. Et ils l'assassinent.
Au point de n'être ombre où d'autres illuminent
L'univers avec leur savoir, sous les éloges
Des miroirs. Quand, César, terne, a perdu sa toge.

衛生部津市
Le 28/08/2011
20 avril 2012 15:58
Le temps d'un cœur

Les années ne se voient pas sur mes photos !
Mais je les ai sur le cœur avec ces mots
De mes sœurs, mes amies qui répètent : "alors ?
Toujours seule ?
" J'aimerai leur donner tort.

Quand ma raison est de l'autre côté du Rhône
Où baignent des sentiments, et de belles icônes,
Que je croise parfois en jeunes et en vieux.
De beaux couples qu'on sait au regard amoureux.

Et le temps passe encore plus à côté de moi,
Quand l'un des deux tient un bébé dans ses bras
Et que l'autre pousse le landau tout sourires,
Le pas nonchalant. Tous les trois me font vieillir.

Face aux belles images en moi qui défilent
Mon cœur palpite et réclame aussi sa famille,
Un homme, un vrai, ô un p'tit bout 'chou qui unit,
Qui fait la liaison entre nos cœurs, et nos vies.

En attendant, je marche droit face aux années,
Maquillant mes apparences, tous mes secrets,
Mon désir d'enfants, et mon don de recevoir.
Femme du Ciel… en qui je continue de croire.

衛生部津市
Le 13/05/2009
22 avril 2012 11:22
Re-naissance du monde

Mon cœur. Je n’existe plus, il n’y a plus que nous !
Quand Dieu est au-dessus, la Mort au fond du trou,
L’esprit lui rêveur est vagabond, en tous points,
La tête est vide. Ô, repose-la sur ton sein !
Donne-lui de ce lait de l’envie, vrai plaisir,
Qui mène où la nuit ne dort jamais pour frémir !
Le nous est la lave, en fusion, dans le cratère,
J’y fonds, dépositaire de mon caractère.
Le mélange a du bon. Et notre bel amour
Est gravé dans la roche. Nous sommes nés pour…
Renaitre de ces centres. Mon Amour. Mon corps
N’existe plus. Ô, il n’y a que nous. Nous encore,
Plus encore. Étant à la fin du temps des Paine.
Nous y sommes, et notre règne s’y promène…

衛生部津市
Le 15/02/2011
Emission spécial MRE
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