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Yabi Poèsie club
24 avril 2012 19:50
Les enfants du trône

L'empreinte de la douleur est sur nos lèvres
Non, ne dis plus rien ! mon âme est pleine de fièvre
Ne prononce pas ces mots là que ma raison
M'interdit d'entendre. Tu le sais bien. Les noms
Qui se promènent au-dessus de nos esprits
Ont tranché nos destins, sur le trône du pays,
Où tout mon être a abdiqué en me sachant
Séparée de toi. Mon tendre aimé. Tendre amant.
Nous sommes liés. Ô, nous sommes éternels !
Même séparés, notre amour vivra au Ciel.

衛生部津市
Le 13/09/2011


Texte inspiré par l'histoire de Soraya et du dernier Shah d'Iran, qui se sont séparés malgré un amour très passionné. On dit qu'elle ne l'a jamais oublié après leur séparation, et qu'elle n'a jamais refait sa vie...
24 avril 2012 23:52
L'amour est une expérience

Quoi qu'on dise à une fille, le regard blanc
Sur un monde noir, ô éprise de l'amant
Dont l'amour parle peu contrairement aux gestes,
Elle vous dira "mais, non… c'est que tu le détestes !
Tout le monde envie notre bonheur ! Les jaloux,
Je ne les calcule pas. Et puis, je m'en fous !
"
Assurément, l'adage sur d'amour naïf
Nous parle ici : "Il rend aveugle et bien rétif".
Le cœur et l'âme en feu croient alors tout savoir
D'une vie que d'autres dépeignent froide et noire,
Le corps ayant refroidi après la nuit de noce
Après les sauts de l'interdit légué aux gosses.
L'amour est comme ça ! C'est comme un bon plat !
Quand, on a trop faim d'aimer, on se brûle parfois.
C'est dans la nature des êtres que de tomber,
Amoureux, puis de se relever et pleurer…
Avant de faire attention à tout ce qui touche,
Comme l'enfant portant la cuillère à la bouche.

衛生部津市
Le 27/12/2011
P
26 avril 2012 19:47
Magnifique thumbs up , comme souvent pour ne pas dire tout le temps, j'ai peur que ta tête explose grinning smiley
J'ai relu tout le sujet, mdr le Habib et la pakistanaise Oups
La poésie, sentiments exacerbés, partagés, écrit, noté comme gravé sur la roche.


Citation
衛生部津市 a écrit:
L'amour est une expérience

Quoi qu'on dise à une fille, le regard blanc
Sur un monde noir, ô éprise de l'amant
Dont l'amour parle peu contrairement aux gestes,
Elle vous dira "mais, non… c'est que tu le détestes !
Tout le monde envie notre bonheur ! Les jaloux,
Je ne les calcule pas. Et puis, je m'en fous !
"
Assurément, l'adage sur d'amour naïf
Nous parle ici : "Il rend aveugle et bien rétif".
Le cœur et l'âme en feu croient alors tout savoir
D'une vie que d'autres dépeignent froide et noire,
Le corps ayant refroidi après la nuit de noce
Après les sauts de l'interdit légué aux gosses.
L'amour est comme ça ! C'est comme un bon plat !
Quand, on a trop faim d'aimer, on se brûle parfois.
C'est dans la nature des êtres que de tomber,
Amoureux, puis de se relever et pleurer…
Avant de faire attention à tout ce qui touche,
Comme l'enfant portant la cuillère à la bouche.

衛生部津市
Le 27/12/2011

Fuir dans le désert vaste, fuir ta présence néfaste
Nuit noire et profonde, très loin de ton monde.
Je ne sais pas pourquoi j'ai écrit "ça", l'Amour ne m'inspire guère.Oups
A
26 avril 2012 21:27
Tu écris hyper bien, où trouves-tu toute ces inspirations ?

J'ai particulièrement aimé "Je craque pour toi"
9 mai 2012 00:23
Citation
Pika11 a écrit:
Magnifique thumbs up , comme souvent pour ne pas dire tout le temps, j'ai peur que ta tête explose grinning smiley
J'ai relu tout le sujet, mdr le Habib et la pakistanaise Oups
La poésie, sentiments exacerbés, partagés, écrit, noté comme gravé sur la roche.


Citation
衛生部津市 a écrit:
L'amour est une expérience

Quoi qu'on dise à une fille, le regard blanc
Sur un monde noir, ô éprise de l'amant
Dont l'amour parle peu contrairement aux gestes,
Elle vous dira "mais, non… c'est que tu le détestes !
Tout le monde envie notre bonheur ! Les jaloux,
Je ne les calcule pas. Et puis, je m'en fous !
"
Assurément, l'adage sur d'amour naïf
Nous parle ici : "Il rend aveugle et bien rétif".
Le cœur et l'âme en feu croient alors tout savoir
D'une vie que d'autres dépeignent froide et noire,
Le corps ayant refroidi après la nuit de noce
Après les sauts de l'interdit légué aux gosses.
L'amour est comme ça ! C'est comme un bon plat !
Quand, on a trop faim d'aimer, on se brûle parfois.
C'est dans la nature des êtres que de tomber,
Amoureux, puis de se relever et pleurer…
Avant de faire attention à tout ce qui touche,
Comme l'enfant portant la cuillère à la bouche.

衛生部津市
Le 27/12/2011

Fuir dans le désert vaste, fuir ta présence néfaste
Nuit noire et profonde, très loin de ton monde.
Je ne sais pas pourquoi j'ai écrit "ça", l'Amour ne m'inspire guère.Oups

Salam

Désolé de répondre tardivement, mais j'ai pas vu ta réponse que récemment (la fonction recherche ne prend pas le chinois en charge lol)

Sinon, merci à toi pour ce compliment confused smiley ça me touche smiling smiley
ça fait plaisir de voir que certaines personnes apprécient mes écrits

Pour ma tête, t'inquiète tongue sticking out smiley
quand j'en ai marre, j'arrête tout

pour des deux vers à la fin, cela traduit un état d'esprit que j'avais noté chez toi
c'est ton ressenti du moment smiling smiley mais je ne vais pas me lancer ici dans une analyse psy lol

à bientôt

amicalement,
9 mai 2012 00:26
Citation
Afousss a écrit:
Tu écris hyper bien, où trouves-tu toute ces inspirations ?

J'ai particulièrement aimé "Je craque pour toi"

merci

l'inspiration est partout
c'est l'air qu'on "inspire" et qu'on expire au travers du souffle que sont les mots winking smiley

bonne soirée

amicalement,
9 mai 2012 00:27
J'ose

Je promène mes yeux là où d'autres les baissent,
Là où d'autres les détournent par faiblesse,
Par lâcheté, ne voulant pas voir l'infâme
Qui nous blesse jusqu'au plus profond de notre âme !

Moi, j'ose regarder l'horreur en face ! J'ose !
Lorsque des cadavres s'entassent en des choses ;
Singulières figures enterrées si vite
Que le devoir de mémoire et de deuil s'effrite.

J'ose regarder cet enfant, qui juste encore hier
Jouait dans la petite cour près de sa mère,
Et qu'on a retrouvé blême, la bouche ouverte,
Aux côtés de ses frères et sœurs, tous inertes.

Oui ! J'ose regarder cette inhumanité
Pour ne pas les oublier, ne pas oublier ;
Pendant que les lâches, meurtriers, eux, festoient,
Célèbrent défaites et triomphes d'autrefois.

衛生部津市
Le 25/12/2011
9 mai 2012 00:29
J'ai ma voie, et vous la vôtre

Ne me dites pas que j'ai trahi mon ombre !
Je suis allée vers la lumière et j'ai vu le nombre
De réfractaires qui adorent le feu, chitane,
Ses bénéfices qu'il distribue en butane.
Ne me dites pas que j'ai trahi mes origines !
Moi, je n'ai pas suivi le diable dans la bassine,
Couper mes cheveux et saluer les statuts.
Ce qui me fait vivre, pieuse, pour vous, vous tue :
La religion de Mohammed est vérité !
J'ai sa voie, j'ai tendu l'oreille et écouté
Un enfant à peine sorti du ventre de sa mère
Crie très fort "Allah o Akbar !" dans sa prière.
Oui, Dieu est Grand, Dieu est partout, Omnipotent,
Comme la vie que porte chaque ange, enfant,
Au lever du jour et au couchant, quand la nuit,
Elle, ouvre les rêves, destins, vers l'infini
Où l'âme résonne, le corps plein de fatigue !
Vous vous aimez le raisin, mais moi, c'est la figue,
Quand vous aimez le sale, moi, je me purifie.
À chacun son degré d'amour pour cette vie !
Car ce que vous ne voyez pas, alors aveuglés
Par vos vers et savoirs, ne peut pas vous parler ;
Persuadés de répandre la bonne parole
Quand votre monde est muet à cause des rôles,
Des classes et autres castes enseignés à l'école.
Alors, ne me parlez pas d'unité et d'épaule !
Là, où tout semble fini, ma vie recommence…
Alors si je vous perds, par une providence,
Je gagne ici dans la différence : mon Dieu
Le miséricordieux, ô Dieu l'immense Bleu
Loin de vous coups de foudre, et vos piètres colères
Que vous déversez en haine sur les confrères.
Quant en héritiers du Pape et Ponce Pilat,
Vous mirez le messager 'Issa sur la croix
Et utilisez sa souffrance pour mieux jouir
D'une vie en déchéance, sans nul avenir !
Moi, je suis au départ pour Médine, la Mecque,
Le deen. Ô, ce qui me sauve d'une hypothèque
Sur ma vie du malin ! Je dis "Hamdoullilah !"
Vous avez votre voie, et moi, celle d'Allah.

衛生部津市
Le 01/09/2011
P
13 mai 2012 10:12
Salam
Sublime, il est excellent (comme la plupart du temps) thumbs up
Tu as un véritable don, merci pour le partage..Et tes écrits sont appréciables, pas seulement en lisant tes créations poétiques..winking smiley

Citation
衛生部津市 a écrit:
J'ai ma voie, et vous la vôtre

Ne me dites pas que j'ai trahi mon ombre !
Je suis allée vers la lumière et j'ai vu le nombre
De réfractaires qui adorent le feu, chitane,
Ses bénéfices qu'il distribue en butane.
Ne me dites pas que j'ai trahi mes origines !
Moi, je n'ai pas suivi le diable dans la bassine,
Couper mes cheveux et saluer les statuts.
Ce qui me fait vivre, pieuse, pour vous, vous tue :
La religion de Mohammed est vérité !
J'ai sa voie, j'ai tendu l'oreille et écouté
Un enfant à peine sorti du ventre de sa mère
Crie très fort "Allah o Akbar !" dans sa prière.
Oui, Dieu est Grand, Dieu est partout, Omnipotent,
Comme la vie que porte chaque ange, enfant,
Au lever du jour et au couchant, quand la nuit,
Elle, ouvre les rêves, destins, vers l'infini
Où l'âme résonne, le corps plein de fatigue !
Vous vous aimez le raisin, mais moi, c'est la figue,
Quand vous aimez le sale, moi, je me purifie.
À chacun son degré d'amour pour cette vie !
Car ce que vous ne voyez pas, alors aveuglés
Par vos vers et savoirs, ne peut pas vous parler ;
Persuadés de répandre la bonne parole
Quand votre monde est muet à cause des rôles,
Des classes et autres castes enseignés à l'école.
Alors, ne me parlez pas d'unité et d'épaule !
Là, où tout semble fini, ma vie recommence…
Alors si je vous perds, par une providence,
Je gagne ici dans la différence : mon Dieu
Le miséricordieux, ô Dieu l'immense Bleu
Loin de vous coups de foudre, et vos piètres colères
Que vous déversez en haine sur les confrères.
Quant en héritiers du Pape et Ponce Pilat,
Vous mirez le messager 'Issa sur la croix
Et utilisez sa souffrance pour mieux jouir
D'une vie en déchéance, sans nul avenir !
Moi, je suis au départ pour Médine, la Mecque,
Le deen. Ô, ce qui me sauve d'une hypothèque
Sur ma vie du malin ! Je dis "Hamdoullilah !"
Vous avez votre voie, et moi, celle d'Allah.

衛生部津市
Le 01/09/2011


Mdr pour la fonction recherche, "elle" est raciste grinning smiley et mdr pour l'analyse, je risque de te perdre Angel
I
18 mai 2012 22:28
衛生部津市( comme toujours), Clap
2 juin 2012 01:41
Citation
Pika11 a écrit:
Salam
Sublime, il est excellent (comme la plupart du temps) thumbs up
Tu as un véritable don, merci pour le partage..Et tes écrits sont appréciables, pas seulement en lisant tes créations poétiques..winking smiley

Citation
衛生部津市 a écrit:
J'ai ma voie, et vous la vôtre

Ne me dites pas que j'ai trahi mon ombre !
Je suis allée vers la lumière et j'ai vu le nombre
De réfractaires qui adorent le feu, chitane,
Ses bénéfices qu'il distribue en butane.
Ne me dites pas que j'ai trahi mes origines !
Moi, je n'ai pas suivi le diable dans la bassine,
Couper mes cheveux et saluer les statuts.
Ce qui me fait vivre, pieuse, pour vous, vous tue :
La religion de Mohammed est vérité !
J'ai sa voie, j'ai tendu l'oreille et écouté
Un enfant à peine sorti du ventre de sa mère
Crie très fort "Allah o Akbar !" dans sa prière.
Oui, Dieu est Grand, Dieu est partout, Omnipotent,
Comme la vie que porte chaque ange, enfant,
Au lever du jour et au couchant, quand la nuit,
Elle, ouvre les rêves, destins, vers l'infini
Où l'âme résonne, le corps plein de fatigue !
Vous vous aimez le raisin, mais moi, c'est la figue,
Quand vous aimez le sale, moi, je me purifie.
À chacun son degré d'amour pour cette vie !
Car ce que vous ne voyez pas, alors aveuglés
Par vos vers et savoirs, ne peut pas vous parler ;
Persuadés de répandre la bonne parole
Quand votre monde est muet à cause des rôles,
Des classes et autres castes enseignés à l'école.
Alors, ne me parlez pas d'unité et d'épaule !
Là, où tout semble fini, ma vie recommence…
Alors si je vous perds, par une providence,
Je gagne ici dans la différence : mon Dieu
Le miséricordieux, ô Dieu l'immense Bleu
Loin de vous coups de foudre, et vos piètres colères
Que vous déversez en haine sur les confrères.
Quant en héritiers du Pape et Ponce Pilat,
Vous mirez le messager 'Issa sur la croix
Et utilisez sa souffrance pour mieux jouir
D'une vie en déchéance, sans nul avenir !
Moi, je suis au départ pour Médine, la Mecque,
Le deen. Ô, ce qui me sauve d'une hypothèque
Sur ma vie du malin ! Je dis "Hamdoullilah !"
Vous avez votre voie, et moi, celle d'Allah.

衛生部津市
Le 01/09/2011


Mdr pour la fonction recherche, "elle" est raciste grinning smiley et mdr pour l'analyse, je risque de te perdre Angel

Salam

Merci à toi Pika pour tes commentaires très touchants et sympas yawning smiley

Pour la fonction recherche, c'est clair qu'elle est raciste comme beaucoup de gens qui n'aime pas mes ancêtres crying(

M'en fous, on se vengera en prenant le contrôle de la planète grinning smiley

Ahahahahaha (rire de Fantomas) héhéhé
2 juin 2012 01:42
Citation
In Shà Allah ♥ a écrit:
衛生部津市( comme toujours), Clap

Chokrane !!!

Bonne journée

Amicalement,
2 juin 2012 01:42
Ce que nous retenons de ce monde

Mon vieux maître, à la chevelure grisonnante
Mais au verbe rayonnant, et aux mots qui chantent
S'en est allé au pré en laissant un doux parfum
Derrière lui. Ce souvenir des jeunes matins
Où il aimait à courir devant ses deux enfants
Qui voulaient le saisir, papillon de leurs chants,
De leurs rires, qu'ils finissaient par rattraper
Et enlacer, ne voulant plus le voir s'envoler.
Et pendant que chacun d'eux, de chaque côté,
Lui tenait une jambe, mon maître tremblait
Avec un regard plein d'émotion et douceur,
Une poésie que seul peut écrire un cœur
Et qui semblait dire "c'est eux notre futur !
C'est pour eux que nous vivons et travaillons dur,
Nous bâtissons les forteresses du savoir,
Contre l'horreur, la guerre, tout ce qui fait noir
Les beaux jours et occulte la candeur qui nait
Dans ces yeux innocents, aussi purs que le lait
".
La vie est devant nos yeux, et la mort derrière,
Avant que le poids des ans, et une âme légère,
N'inversent les couleurs. Tout finit dans le blanc !
Et ce qu'on retient, sont les rires d'enfants.

衛生部津市
Le 27/05/2012
5 juin 2012 02:24
De quoi as-tu peur mon enfant ?

Je saisis la peur, sans sa main, qui te dévaste :
Fuir dans le vaste désert, la présence néfaste
La nuit noire et profonde, très loin de ton monde,
Où tes ailes se replient. Ma chaleur te manque.
Ma chérie déploie-les. L'oasis est calanque.
L'âme blessée s'y réfugie pour un repos,
Un sommeil de Lourdes qui panse les maux
De tous ces moments tragiques durant lesquels
Je suis absente, où on t'a tirée sur les ailes.
Fuir dans la vaste dune, l'ombre de la mort,
C'est vivre sans horizon, ma poupée, mon trésor.
Ma chérie. L'amour est partout. Oui, regarde
Bien au fond de tes yeux, sur lesquels s'attardent
Les gens aux biens précieux, tu y verras surprise
Une fontaine et une étincelle que j'y ai mises.
L'espoir est partout. Dieu est avec toi. Chérie.
Relève la tête. Le ciel est bleu ! Souris !
Prends ton envol. Je suis là pour te guider.
Quand tu penses folle, qu'hier je t'ai quittée…

衛生部津市
Le 05/06/2012



Modifié 1 fois. Dernière modification le 07/06/12 12:18 par 衛生部津市.
5 juin 2012 02:28
Les rougeurs de l'automne

Les larmes tombent comme une pluie d'automne !
Ma chambre est vide et froide. Il n'y a personne
Pour me dire que ce n'est pas de ma faute.
Non ! Ce n'est pas ma faute, pas de ma faute
Si j'ai perdu ce que j'avais de précieux,
Ce que je gardais fière, ô trésor de Dieu !
On me l'a volé. On m'a trompée. Je saigne !
Je pleure, l'âme décomposée. Et baigne
Dans la hantise de ne plus marcher droit
En sentant des voix graves derrière moi.
Ma vie n'est plus pareille. Morte de peur.
Il lui manque une syllabe, ô des couleurs,
Pour qu'elle ait tout son sens, qu'elle sonne juste,
Avec de douces paroles à mon buste !
Hélas ! J'ai que de la colère à la bouche
Quand quelqu'un s'adresse à moi ou qu'on me touche.
C'est pourquoi, j'ai décidé un beau matin
De faire de cet antre un "couvent du bien",
Alors que le mal frappe à ma porte [esprit]
Qui veut tout oublier. Tout. Changer de vie.
Je me condamne. Quand lui doit se balader,
Tranquille, au bras d'une autre jolie poupée !
Oh ! Je voudrais lui cracher à la figure
À cet instant, et lui dire les mots les plus durs
Que recèle le cœur d'une enfant. Blessée.
Tous les gros mots qu'on recrache, chiffonné.
Mais je les garde en moi. Je les garde tous.
Puisque je sais que c'est eux qui nous poussent
À rester forts même s'ils peignent la faiblesse ;
Quand l'amour fait mal avec une promesse !

衛生部津市
Le 07/01/2012

Il s'agit là de mon premier texte en hendécasyllabe (11 syllabes), afin de faire coller le fond et la forme smiling smiley
S
5 juin 2012 03:17
Mon Amour
Première rencontre.
Mon petit Cupidon
La première flèche est lancée.
J'ai le coeur qui bât
En pensant à toi.
Premières rencontres
Premiers émois
Premiers mots doux
Premiers mots d'Amour
Pour que vous ne m'oubliiez pas
Recevez ces roses rouges
Gage de notre Amour
Fleurs de notre Amour
Fleurs de notre Passion

Spinozae.
6 juin 2012 00:54
Citation
Spinozae a écrit:
Mon Amour
Première rencontre.
Mon petit Cupidon
La première flèche est lancée.
J'ai le coeur qui bât
En pensant à toi.
Premières rencontres
Premiers émois
Premiers mots doux
Premiers mots d'Amour
Pour que vous ne m'oubliiez pas
Recevez ces roses rouges
Gage de notre Amour
Fleurs de notre Amour
Fleurs de notre Passion

Spinozae.

Salam

Ton poème est très intéressant. J'aime beaucoup smiling smiley

Néanmoins, si tu me permets une petite remarque, (à moins que cela soit fait exprès) je comprends pas pourquoi tu tutoies puis vouvoies la personne...

Bonne journée et merci pour ce partage

Si d'autres yabis partageaient leurs œuvres ici (sans nul complexe) ça serait cool smiling smiley

Amicalement,
6 juin 2012 00:55
La genèse de Westphalie

L'Homme fait le tour des tailles, des choses, la nuit,
Puis conclut que "posséder est une utopie !"
Le Temps est souverain dans cette entreprise,
Là où lui abdique, et n'a pas la même emprise
- Sinon par un rapport de force - sur la chose,
Sur l'être qui refuse de servir sa cause.
Car, plus il essaie, plus il s'écœure ! Le temps
Lui prenant sa force, et les femmes son argent.
Oui ! La possession est une belle utopie,
En voyant l'enfant courir derrière la vie
- Un pigeon au parc - ou vouloir vider la mer
Avec son petit seau, sous les yeux de son père
Et de sa mère, rieurs de la candeur de l'Homme.
Eux les enfants d'hier qui ont saisi tard le dogme.

衛生部津市
Le 17/08/2011



Modifié 2 fois. Dernière modification le 06/06/12 23:18 par 衛生部津市.
S
6 juin 2012 01:09
Les Marches.

Dans ton jardin où fleurissent les roses,
Je me souviens de ce jour heureux
Où,pour la première fois, timidement,
Je les ai montées, les marches.

Puis, les jours ont passé.
Après de sincères et douces promesses,
Nous nous sommes embrassés tendrement
Sur ces mêmes marches.

Dans l'odeur des roses de ton jardin,
Chaque jour, pour te retrouver,
Le coeur joyeux, je les montais allègrement,
Toutes ces marches.

Au fil du temps et dans la douceur de l'été,
Dans le parfum délicat des roses,
Nous nous sommes embrassés passionnément,
Sur toutes ces marches.

Mais est venu ce jour gris d'automne.
Dans ton jardin où se fanaient les roses,
Nous nous sommes disputés vivement,
Je ne les ai plus descendues, les marches.

Je me souviens aussi hélas,du jour
Où pour la dernière fois, tristement,
Je ne les ai plus remontées,
Les marches.

Et dans mon souvenir,à présent,
Elles ont le parfum des roses
que tu aimais tant,
Les marches.

Spinozae.
S
6 juin 2012 01:36
Citation
衛生部津市 a écrit:

Salam

Ton poème est très intéressant. J'aime beaucoup smiling smiley

Néanmoins, si tu me permets une petite remarque, (à moins que cela soit fait exprès) je comprends pas pourquoi tu tutoies puis vouvoies la personne...

Bonne journée et merci pour ce partage

Si d'autres yabis partageaient leurs œuvres ici (sans nul complexe) ça serait cool smiling smiley

Amicalement,

Bonsoir,

Merci.

J'apprécie beaucoup tes poèmes également.

Oui cela a été fait exprès.

Amicalement.
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