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23 janvier 2010 11:30
Un jour viendra...écrit par un ARAGON
3 février 2010 23:31
Citation
NoirDésir a écrit:
Citation
Moh Tsu a écrit:
Des forces et une faiblesse

Je pensais que je pouvais être forte
Face à l'amour qui m'a trahie.
Et pour cela, j'ai toujours fait en sorte
D'avoir le contrôle sur ma vie !
J'avais les bonnes résolutions,
En tête, les bons préceptes !
Avec toi, tout est devenu illusion
Et je l'accepte !
Enfin, plus ou moins ! Je t'aime.
Et je me fais folle, amoureuse,
De toi, Homme de mes poèmes,
Mots qui me rendent heureuse !
Tu es la force qui fait ma faiblesse,
Prise au piège d'un désir
Que je te révèle telle une maitresse
Qui ne sait plus se contenir,
Ne sait plus mentir dans l'osmose,
L'abandon d'un moi tout à Toi !
Toi qui connais la Femme, ces choses !
Dis-moi que je peux oublier ta voix !
Dis-moi que je peux me soustraire
À ce désir qui commande mon être !
Dis-moi que je peux m'y soustraire,
Esclave de ta volonté de maître…
Toute à toi, oublié sur une île…
J'en rêve et m'y refuse en frustrations !
Alors permets-moi de rompre le fil
J'attends Dieu ! Sa sage sa décision !

Môh Tsu
Le 21/10/2009


Welcome

merci smiling smiley
3 février 2010 23:32
L'horloge du sud

Je suis né au temps criblé de blessures,
De souffrances qu'on racontait au mur
Qui s'écroulait avec le temps, ne pouvant tout retenir
De tous ces drames, vécus, avec sourire
Pieds nus, la faim au ventre, la neige aux pieds,
Avec trois figues aux quatre heures, gelés.
Je suis né dans cette chaleur des hivers
Aux les chaussures n'ont de valeurs que dans une boite,
L'étale du marchant ambulant qui boite,
À moitié borgne sur les routes en pierres.
L'amour était là-haut, là où il neigeait
Suspendu à nos regards au coin d'un café :
Un père offre à son fils à manger à table !
Nous n'avions pas de souper, misérables.
Justes des haines, des insultes grasses,
Qu'avec le peu de fierté en nous, tête basse,
Nous gardions en travers de la gorge.
Mon enfance se résume à un rêve rouge,
Où la douleur balaie le long quotidien
Et repose la courte nuit entre deux mains
Faites d'argile, de gerçures, frêles, usées,
Mais qui avaient la bonté de me réchauffer.
Ces mains de ma mère en souffrance
Qui vivait ces instants de torture en silence.
Le mot "sbar" avait tout son sens à l'horloge
Où les années s'écoulaient avec courage.
Dieu est bon ! Dieu est Grand. Je suis ici !
Mais le passé n'est jamais loin dans ma vie.
Il m'invite à rattraper tout ce temps perdu.
Une aiguille rattrapant une autre, attendue.

Môh Tsu
Le 29/01/2010



Modifié 1 fois. Dernière modification le 03/02/10 23:34 par Moh Tsu.
3 février 2010 23:40
Un Homme de génie

Dites-moi Victor Hugo ! Vous qui avez écrit les Misérables,
Que pensez-vous de notre époque sous cet érable
Dont la fumée de la ville a jauni les feuilles avant l'automne ?
Que pensez-vous de l'humanité portée par ces hommes
Aux chapeaux pointus, aux dents et bras longs à la City,
Qui n'envisagent que régression du monde pour leur paradis,
Que d'autres couleurs vivent en accidents, en martyres ?
Vous qui avez la poésie de l'âme, le chant du coq et l'oiseau
Au fond de la gorge ; dites-moi si vous y voyez du beau ?
Quand la règle d'or est brisée et le vœu de silence bafoué ?
Les princes dévergondant les pieuses se retournant au loué,
À tout ce qui brille en valeurs, en écrits, et en parure d'or.
L'époque a-t-elle changé où est-ce l'Homme qui dort encor,
Condamné au labeur d'Eugène, heurts et malheurs d'Honoré ?
J'ai pour vision le train. Les têtes pensantes sont en difficultés
À la croisée des chemins, mondes, où le rail confronte la pente,
La colline où l'algèbre a ses mots, ses noblesses, élégantes :
Le génie au service de la nature. La règle entre deux amoureux !
N'est-il pas beau ce tableau dépeint à toutes époques par Dieu ?
Magnifique ouvrage à l'épreuve du temps du feu, la dent dure.
Ah ! Votre regard en dit long ! Je me tais et fais place au futur.

Môh Tsu
Le 28/01/2010
8 février 2010 14:03
Notre Nature

On nous annonce grandissants, puissants,
Avec pour seul arme, les mots du Coran
D'Allah rapportés par Gabriel, Mahomet,
Formant le chemin allant vers la vérité !
Mais, Chitane et ses associés sont noirs,
Rouges d'ire face à notre précieux savoir,
Formant une protection autour de nous,
Contre la tentation promue en "Nouveau !"
Ils veuillent que nous consommons libres
Attachés à leurs intérêts qui font vivre
Le mythe de la toute puissance des zélés.
Mi ange, mi démon, perdus à "consumer",
Nous allons même jusqu'à nous "bouffer",
À boire des paroles pleines de faussetés,
De galères de tous genres ; et dont le but
Est de tourner en rond, creusant la chute !
Notre Chemin fait peur. Et voilà l'écho :
Ils ont entrepris de difformer nos propos
Depuis les hauts sommets, leurs antennes.
Mais Allah est plus Grand sur les plaines
Où germe la fortune trouvée dans le Livre :
"Vivez pour Moi, la Nature vous délivre… !"
Les besoins du Diable sont vins, mortels,
Et poussent l'âme dans l'abîme atemporel
De la possession qui n'en n'est pas une,
Au regard des Grands qui ont fait fortune
Et qui a fait leur infortune, petits retraités,
Malheureux jusqu'au fond du trou bouché.
Alors, n'ayez pas honte de votre Religion
Qu'on présente comme danger à la nation,
Fondée sur une économie qui met le feu
À ce que l'Homme a de plus cher et précieux :
Sa Nature qui le définit, qu'il définit, sage.
"Les écoutez pas ! Poursuivez votre voyage !"

Môh Tsu
Le 25/01/2010



Modifié 2 fois. Dernière modification le 08/02/10 14:18 par Moh Tsu.
27 février 2010 23:56
Histoires de bonnes

Huit ans ! Qu'est-ce que huit ans dans une vie,
Dans un pays où le parent pense à l'économie
En jetant sa fille au cachot contre sa volonté,
Dans une maison où des gens aiment à dominer,
À faire croire au monde qu'ils ont réussi
En montant sur nos frêles épaules démunies ?
Qu'est-ce que l'enfance si on ne voit pas dehors,
Même payées alors qu'on se sert de notre corps ?
Nous mettons juste la table. Le reste suit après.
Dans la chambre où le numéro zéro est tirait,
Des sortes de parenthèses qui nous empêcher de parler,
De dire toutes sortes choses avec nos volontés.
Des phrases debout, assises, vives, écorchées,
Où près du figuier on nous retrouve effeuillées.
Nous sommes les bonnes. Des bouts de femmes
Se tenant le ventre à l'âge ingrat du problème,
Qu'on jette dans une autre cage, appelée rue,
Et que dévisagent au passage d'étranges inconnus.
Nous sommes coupables en statut de victimes
Et n'avons dans ce cas droit à la justice légitime.
Nous devons notre salut qu'aux âmes charitables
Quand elles n'abusent pas de nous redevables ;
Redevant de simples "bonnes", prises et rejetées
Dans un coin sombre où personne n'aime passer.
On est des ombres. Et le soleil nous est interdit.
Quand nos bourreaux eux y baignent sans plies.

Môh Tsu
Le 27/02/2010
f
18 mars 2010 18:25
Que serais-je sans toi(ARAGON°
Jean Ferrat

{Refrain:}
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement ?

J'ai tout appris de toi sur les choses humaines
Et j'ai vu désormais le monde à ta façon
J'ai tout appris de toi, comme on boit aux fontaines
Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines
Comme, au passant qui chante, on reprend sa chanson
J'ai tout appris de toi jusqu'au sens du frisson

{au Refrain}

J'ai tout appris de toi, pour ce qui me concerne,
Qu'il fait jour à midi, qu'un ciel peut être bleu,
Que le bonheur n'est pas un quinquet de taverne
Tu m'as pris par la main dans cet enfer moderne
Où l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux
Tu m'as pris par la main comme un amant heureux

{au Refrain}

Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes,
N'est-ce pas un sanglot de la déconvenue,
Une corde brisée aux doigts du guitariste ?
Et pourtant, je vous dis que le bonheur existe
Ailleurs que dans le rêve, ailleurs que dans les nues,
Terre, terre, voici ses rades inconnues

{au Refrain}
f
20 mars 2010 17:23
_


_







Paroles Au bout de mon age par Jean Ferrat(poème d'Aragon)

"Au bout de mon âge
Qu'aurais-je trouvé
Vivre est un village
Où j'ai mal rêvé

Je me sens pareil
Au premier lourdeau
Qu'encore émerveille
Le chant des oiseaux
Les gens de ma sorte
Il en est beaucoup
Savent-ils qu'ils portent
Une pierre au cou

Au bout de mon âge
Qu'aurais-je trouvé
Vivre est un village
Où j'ai mal rêvé

Pour eux les miroirs
C'est le plus souvent
Sans même s'y voir
Qu'ils passent devant
Ils n'ont pas le sens
De ce qu'est leur vie
C'est une innocence
Que je leur envie

Au bout de mon âge
Qu'aurais-je trouvé
Vivre est un village
Où j'ai mal rêvé

Tant pour le plaisir
Que la poésie
Je croyais choisir
Et j'étais choisi
Je me croyais libre
Sur un fil d'acier
Quand tout équilibre
Vient du balancier

Au bout de mon âge
Qu'aurais-je trouvé
Vivre est un village
Où j'ai mal rêvé

Il m'a fallu naître
Et mourir s'en suit
J'étais fait pour n'être
Que ce que je suis
Une saison d'homme
Entre deux marées
Quelque chose comme
Un chant égaré

Au bout de mon âge
Qu'aurais-je trouvé
Vivre est un village
Où j'ai mal rêvé"
B
21 mars 2010 22:00
Citation
Moh Tsu a écrit:

Des forces et une faiblesse


Je pensais que je pouvais être forte
Face à l'amour qui m'a trahie.
Et pour cela, j'ai toujours fait en sorte
D'avoir le contrôle sur ma vie !
J'avais les bonnes résolutions,
En tête, les bons préceptes !
Avec toi, tout est devenu illusion
Et je l'accepte !
Enfin, plus ou moins ! Je t'aime.
Et je me fais folle, amoureuse,
De toi, Homme de mes poèmes,
Mots qui me rendent heureuse !
Tu es la force qui fait ma faiblesse,
Prise au piège d'un désir
Que je te révèle telle une maitresse
Qui ne sait plus se contenir,
Ne sait plus mentir dans l'osmose,
L'abandon d'un moi tout à Toi !
Toi qui connais la Femme, ces choses !
Dis-moi que je peux oublier ta voix !
Dis-moi que je peux me soustraire
À ce désir qui commande mon être !
Dis-moi que je peux m'y soustraire,
Esclave de ta volonté de maître…
Toute à toi, oublié sur une île…
J'en rêve et m'y refuse en frustrations !
Alors permets-moi de rompre le fil…
J'attends Dieu ! Sa sage sa décision !


Môh Tsu
Le 21/10/2009

J'aime beaucoup...
24 mars 2010 15:26
Une vie…

Un regard, une rencontre
Une histoire d'amour
Un temps contre la montre
De nouveaux jours

Un homme, une femme
Un beau ventre rond
Un corps et une âme
Beaucoup de biberons

Une crèche, des enfants
Le paradis sur Terre
Une envie de sentiments
Le père embrasse la mère

Une école, des élèves
C'est le cours de l'amour
Des nouveaux rêves
À réaliser à son tour

Un collège, c'est la cour
Les premiers baisers
Découverte de l'amour
Un premier ou dernier.

Un lycée, et une soirée
Une première fois
Le corps, la gorge, serrés
C'est tous les états

Un regard, une rencontre
Une histoire d'amour
Une vie qui se montre
Sous un nouveau jour…

Môh Tsu
Le 22/03/2010
27 mars 2010 12:01
Courses, poursuites…

Un noir, "ça court super vite", c'est connu !
C'est une balle sur une piste ou dans la rue
Où les flics sortent le flingue pour l'arrêter,
Quand il voulait aller plus loin, juste à côté.
Qui se souvient d'Amadou Diallo, Sean Bell,
Stoppés par quarante ou cinquante balles ?
Le dernier voulait enterrer sa vie de garçon,
Et trois policiers l'ont enterré pour de bon,
Avec le riche maire rallant dans le Queens
Des propos qui pourraient célébrer le vice :
"L'Amérique est une grande nation de lois !"
Pff ! L'hypocrisie a son dôme, et porte voix,
À travers des actions de l'Homme du dessus.
Celui qui ne met jamais les pieds dans la rue.
Combien de vies sont gâchées par la bêtise,
Quand les médailles changent de chemises,
Et que des poignées de mains l'encensent ?
"Beaucoup !" répondent des âmes en transe.
Beaucoup pour qu'on en parle en fait divers,
La piste suivant le cours de l'Hudson River…

Môh Tsu
Le 24/03/2010
31 mars 2010 01:25
Les champs de ruine

Prenez notre terre, nos récoltes, nos champs,
Construisez des murs pour parler à Dieu,
Si tantôt il existe en vous voyant répandre le sang
De notre douleur, qui coule de nos yeux.

Faites triompher vos chants, vos chars,
Les chaines humaines sont brisées en galons,
En médailles que n'emportera pas l'Histoire ;
Pas plus que vos portraits dans nos maisons !

J'ai pour vous de vils mots, une haine fratricide.
Ô Père ! Vous voyez ce qu'ils nous font ?
Rome n'est pas loin, et toutes ses rues sont vides.
Est-ce notre destin ? Nous implorons ton pardon.

Le temps de bâtir ailleurs, plus forts, des arbres
Colorés de trésors. La vie que Tu nous sers.
Moi, à l'esprit, j'ai des colonnes de marbres,
Sitôt par terre, voilà que la race humaine, on enterre.

Môh Tsu
Le 31/03/2010



Modifié 1 fois. Dernière modification le 31/03/10 01:25 par Moh Tsu.
3 avril 2010 23:27
Le chemin du printemps

Ô Laissez-moi vous aimer
Comme personne ne l'a fait avant moi
En parcourant les jours d'été,
En vous ôtant le grand froid
Avec les sentiments de l'amour,
Tous ceux qui vous ont trahi
Et à qui vous en voulez toujours.
Laissez-moi rentrer dans votre vie,
Vous apporter le grand soleil
Qui manque tant à vos nuits
Et que vous ne vivez plus pareil
Depuis que son cœur vous a fuit.
Laissez-moi balayer cet automne
Qui couvrent votre beauté,
Et vous ôter cet air monotone
Que vos yeux portent en regrets.
Laissez-moi vous aimer de près
Moi qui vous observe de loin,
Quand au temps des cerisiers,
L'Amour délaie ses autres parfums !
Si vous voulez de moi bien sûr,
Si votre cœur est prêt à revivre
Je serai sur votre chemin en allure,
Ma main dans la vôtre, avec plaisir.

Môh Tsu
Le 02/04/2010
4 avril 2010 14:30
Un bout de chocolat

Le chocolat ! Ah, merveilleuse découverte
Qui fait craquer l'esprit d'une femme
Qui pourtant sur une balance en alerte
Se laisse à découvrir le précieux sésame
Qui donne accès aux portes du plaisir,
Au lieu où les sens ne veulent pas revenir.

Une tablette de chocolat, c'est l'homme !
Des traits virils dessinés pour les formes,
Quand le fond est craquant de douceurs,
De sucré que connaissent tous les cœurs,
La bouche en quête d'amour, de contraire.
La force pure et la douceur du caractère.

Comment ne pas craquer, abdiquer au rayon,
Où le cœur tourne libre avec la passion,
Où l'esprit est séduit par des friandises,
Et étalé sur le carreau de la gourmandise ?
On ne peut s'empêcher d'aimer, de toucher,
Caresser des yeux ce que le corps désirait !

"Il faut lui faire plaisir !" nous dit la maxime.
Il faut que notre roi au palais s'exprime !
C'est un moment de détente, laisser aller,
Qui procure un bien être des plus raffiné.
Le corps craque, croque. Le roi est bon goût,
Quand les couleurs se discutent au bout !

Môh Tsu
Le 04/04/2010



Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/04/10 14:31 par Moh Tsu.
P
4 avril 2010 14:43
Fascinant!eye rolling smiley

Chapeau Moh Tsu, je me suis laissée séduire par un de tes poèmes, il est magnifique Angel
4 avril 2010 21:34
Citation
Pika11 a écrit:
Fascinant!eye rolling smiley

Chapeau Moh Tsu, je me suis laissée séduire par un de tes poèmes, il est magnifique Angel

Bonsoir,

Merci à toi confused smiley

Bonne soirée

Amicalement,

Môh Tsu
6 avril 2010 00:43
Le jugement premier

Vous ne savez même pas qui je suis
Mais vous vous permettez de me juger
Comme si vous saviez tout de ma vie
Tout ce que j'ai pu vivre ou endurer.

Gardez vos conseils soit disant d'ami
Quand mon seul ami est moi-même
Déjà condamnée par un tordu d'esprit
Qui m'a faite comme je suis, femme.

Alors, si je bois ou tiens une cigarette,
Sachez que ce n'est pas par plaisir !
Sinon comme d'autres, demain j'arrête...
De détruire ce que me reste à venir !

Mon innocence est partie toute petite.
Le coupable court toujours d'ailleurs !
Quand moi, je suis au barreau qui irrite
Plus que la peau, les yeux, mon cœur !

Môh Tsu
Le 13/05/2009
8 avril 2010 00:17
Nos derniers jours

Quand nous serons vieux, fatigués et usés
Dans un carrosse, lui aussi déjà utilisé,
Qui sera là pour nous pousser ?
Qui sera là pour nous porter ?

Les jeunes chevaux seront-ils là ?
Eux à qui nous avons offert un pré de bonheur ?
Seront-là pour nous, comme nous pour eux ?
Nous aimeront-ils comme nous les avons aimés
Repoussant à leur âge avec de viles odeurs ?
Seront-ils à notre place avec d'autres couleurs ?

Seul le temps le dira. Seul le temps nous le dira,
Quand le téléphone se fait muet
Et que la triste télé parle à nos murs
Qu'il a décorés avec des photos, des portraits.
Des souvenirs que nous sommes déjà.

Une tapisserie, une peinture, une nature morte,
Que représente la poignée de notre porte.
Elle ne tourne plus. Elle est figée. Plus de forces.
Plus le courage de se mettre debout, de parler.
Le courage s'échappe entre nos frêles mains.
Qui sera là pour nous pousser, pour nous porter.

La mort sûrement…

Môh Tsu
Le 07/04/2010
8 avril 2010 10:26
Brumes et brouillard

On parle souvent de brume ou brouillard en poésie
Comme pour dire qu'on aime se perdre dans la vie,
Dans les fumées légères de la campagne,
Ou celles qui entourent l'homme en montagne,
Atteignant le sommet de l'ivresse, de la chute.
L'endroit extrême où le corps et l'âme luttent
Pour être plus prêts des étoiles ; puis en revenir
Pour parler ce léger voile que les mains aiment sentir.
Se perdre pour mieux se retrouver dans le hasard,
Dans la chambre où les mains découvrent le noir,
Le parfait mélange entre ce qui fait peur et rassure :
Des lignes de vie sur la portée pour nos écritures.

Môh Tsu
Le 08/04/2010
P
8 avril 2010 18:34
Belle écriture sincèrement. eye rolling smiley

Tellement triste, nostalgique. Tu es dangereux Moh Tsu mais très jolis poèmes.Angel
Emission spécial MRE
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