Citation
Jade* a écrit:
La fuite … la fuite de soi ou du vide existentiel cruel des lieux … mes pas me rapprochent de l’entrée de Yabi café, il me paraissait bruyant aujourd’hui, étranger, drôle de lieu que ce café qui s’habille, se déshabille, se métamorphose, se transforme au gré nos sensations les plus profondes.
C’est lasse, fatiguée, l’esprit en retrait que je pousse la porte, tintant, fidèle à elle-même.
Cling*
Je foule le parquet et fixe mon regard sur l’assemblée... est ce moi où les lumières sont agressives aujourd’hui ? mon regard parcourt la foule sans vraiment la regarder, un brouhaha emplissait l’air ponctué par des éclats de rire ou de colère, parfois des pleurs, des murmures, certains avaient des intonations fortes et d’autres ondulaient comme un murmure.
Je ne me sens pas le cœur au partage mais à l’isolement et à la méditation, à l’introspection et à la réflexion, je me dirige d’un pas décidé vers la bibliothèque de yabi, et tend ma main vers le journal des anciens. Il était là où le blagueur l’avait rangé hier, une fois mon trésor en main, je cherche une place du regard mais aucune ne m’inspire, je reste ainsi plantée au beau milieu du café, mon livre à la main, lorsque la serveuse qui m’a reconnu me salue :
- Bonsoir Jade où voulez vous que je vous installe aujourd’hui ?
- nul part ... Un endroit calme et isolé, c’est possible ?
Elle me scrute quelques secondes, puis dit :
- Si vous voulez il y à l’étage supérieure, c’est très peu fréquenté mais calme et confortable.
Je saute sur la proposition :
- Très bien ça me convient, pourriez m’y apporter une infusion à hibiscus ?
- Sans problème, Les escaliers se trouvent tout au fond du café, faites attention c’est très étroit.
J’emprunte donc ces fameux escaliers en bois qui montaient en colimaçon, aspirant vers un monde parallèle, après les portes dérobées, et les mondes miroirs plus rien ne m'étonnait en ce lieu …
La salle était effectivement vide, intime et confortable, faiblement éclairée et à l’image du café d’en bas, des fauteuils en cuir, une belle cheminée et un parquet qui apportait un cachet d’authenticité. Ce qui est surprenant est le fait que la pièce soit entièrement vitrée.
Je décide de m’assoir et lire le livre des anciens en attendant mon infusion. Dégrafant avec soin la couverture en cuir, la page s’ouvre à la fin du journal, sur un commentaire du jour :
Mercredi le 4 Décembre 2019
« Le temps, l’espace, l’enfant »
un smiley sourire en fin de citation.
Je referme le journal. 3 mots. Juste 3 mots ayant l’éloquence d’un livre. Je me lève et me dirige vers la fenêtre, le regard perdu au loin vers l’horizon, des petites lumières bordaient les routes guidant les automobilistes comme les petits cailloux semés d’un petit poucet ingénieux venu éclairer leur chemin ...
Le temps … cette variable qui gère notre vie et avec laquelle nous entretenons une relation fusionnelle, au point de ressentir avec acuité sa fuite irréversible … le temps un écoulement calme, linéaire et fatal … qui décide parfois de se combiner pour un tour de folie avec l’espace, bouleversant sa trajectoire et son impassibilité pour nous renvoyer dans le passé ou nous propulser d’un bond vers le futur ...
Quel futur peut-on réellement connaitre de nous ? Aussi lointain et incertain que cette ligne d’horizon et qui se dressait calmement devant moi.
La situation était comique et ironique, cet étage en hauteur de yabi café, perchés dans un monde parallèle et spectateurs de nos vies et de celles des autres, dissociés de nous-mêmes, observant à travers une fenêtre le déroulement accéléré d'un quotidien, se perdant dans les méandres d'un horizon lointain s'évanouissant vers des lieux inconnus, échappant ainsi aux regards et aux perceptions ... emportant au loin les mystères de nos vies …
… il ne manquaient que des petits habitants enfermés dans le tronc, et le yabi café serait un symbole de l’expression émotionnelle et profonde du temps et de l’espace …
L’arrivée de la serveuse met fin à ma rêverie contemplative, elle dépose une tasse fumante d’une infusion délicatement rosée à l’hibiscus, une odeur fleurie embaume les lieux, je profite de sa présence pour la remercier.
- Cet étage est vraiment calme et sympathique, je fréquente ce café depuis plusieurs mois, je ne l’ai jamais remarqué .
- C’est un endroit qu’on garde pour les personnes qui ont vraiment besoin de calme et de pour décompresser, vous sembliez dans ce cas …
- Effectivement, et je vous en remercie, je suis juste très étonnée par l’architecture des lieux, il ne manque plus que des salles au sous sol …
- Ah mais il y a un étage en dessous du café aussi …
Elle l’a dit pourtant d’un air détaché et presque insouciant, comme une information sur la météo du jour, mais cette annonce m’avait glacée, voilà à quoi invitait le livre des anciens, à descendre au sous sol, explorer les abysses, à aller à la rencontre de l'enfant …
Le temps, l’espace, l’enfant …
Citation
Meltdown* a écrit:
Purée..c toi qui a chaque fois ki rentre ne pred pas la peine de fermer derrière elle la porte?
On se gèle donc respect ceux qui sont assis juste derrière la porte...dans le coin
Citation
stinky a écrit:
... 23h00, je suis fatigué, ereinté par ces journées marathon..
Mais je ne trouve pas le sommeil, mes yeux fixent le plafond...
Puis tout à coup, je soulève la couette et me lève d'un clic: c'est décidé, il faut que j'y aille...
23h30, voilà que je passe pour la 4ème fois devant cette porte, hésitant, gauche comme un homme au soir de sa nuit de noce qui n'ose rejoindre sa douce enroulée dans un drap...
Une voix dans ma tête me dit" allez, allez!! t'en as vu d'autre..."
Je pose ma main sur la poignet et pousse cette porte...
Immédiatement, une odeur de jasmin titille mes récepteurs olfactifs.
La lumière est tamisée, je passe en mode 60 images/s, je scrute les moindres détails.
Assis devant moi, une personne assise sur un tabouret lève à peine la tête vers moi avant de la replonger immédiatement sur son smartphone. Son visage ne m'est pas inconnu, je l'ai lu tellement de fois, je l'ai tellement imaginé que je suis en mesure de poser un nom sur ce visage.
mais bien sûr!! c'est SDreams, cette chère SD qui me jurait ne jamais traverser le miroir du virtuel...
Je ne m'attarde pas et m'avance un peu au milieu de cette grande pièce.
Des rires m'attirent dans un coin de la pièce, deux personnes discutent mode et coiffure: Il s'agit de hasa et diamand...
Tiens!! un homme passe subrepticement sous mon nez avec une langue de belle-mère sur les lèvres tout en remuant les bras: Je le connais, juste c'est juste se lâche...
Je suis pétrifié, pourquoi je suis là??
Qu'est ce que je suis venu chercher? ais-je un manque?
Oui je le crois...
je manque de ça...
je manque de vrai...
je manque de voir, toucher, entendre, écouter...
Je scrute sur la pointe des pieds une personne, précisément, que je n'ai pas réussi à imaginer...
Elle est ou?
C'est toi? oui, celle qui lit son bouquin près du feu? Tu lèves la tête, me sourit et me dit" T'as vu Stincky mon recueil de poème?? Cool non? " Je reconnais Antigone, lui esquisse un sourire.
Une lumière s'échappant dessous un rideau m'attire...
Je redresse le rideau qui fait office de porte et voit 4 personnes attablées et jouant au trivial pursuit... Free Assange, Ghost et Marruekos se mesurent sur les questions de science alors que wahrania rale et veut des questions de culture générale...
Je leur souris et rabat le rideau...
Dans un autre coin, je vois une fille en pleurs. Je m'approche mais ma présence accélère ses sanglots...
Je veux lui parler, la réconforter, la prendre dans mes bras mais rien à faire, Anamnèse est trop sensible, trop rancunière... Je n'arriverai donc jamais à lui dire que son état me touche, m'émeut...
Son geste de revirement de la main me fait comprendre que je dois la laisser...
Ces pleurs ont complètement couverts les quelques notes de musique que j'entends...
Je tends l'oreille, une radio ?, un CD?. Je m'approche de la pénombre, l'attaque des premières notes de wuthering heights au piano m'hérissent les poils du bras.
Non! je ne rêve pas!! Jade est au piano, concentré sur les touches en ébène et ivoire.
Son thé au jasmin fume sur le Steinway.
Une personne se tiens debout, devant elle, l'admirant frapper les touches et reprenant timidement les "...heathcliff, it's me, cathy..." tout en balançant la tête au rythme du piano.
Une larme apparaît sur sa joue, Cawit souffre.
Elle se remémore cette phrase de Jaques Brel: " J'ai mal aux autres... "
Fuir dans un douar du Rif, au milieu des montagnes et oublier/nier la misère des autres??
Impossible... Elle est née pour ça Cawit, souffrir avec les autres.
Deux personnes aux pensées diamétralement opposées et tellement proche, tellement fusionnelle... Je les envie, je les jalouse, je les aime...
Ce moment d'émotion est froidement interrompu par une tape sur mon épaule.
" salam Stinky!! t'as l'air ému!! j't'ai connu plus vaillant!! MDR!!"
Pas de doute, ma douce et gentille sarah* me taquine. je lui fais un clin d'oeil en guise de bisou...
Il est tard...
Je n'ai pas osé, pas eu le courage de leur parler, de leur exprimer mes sentiments,
comme je n'ai pas le courage d'affronter mes démons, mes envies...
Mais une chose est sûr, je reviendrai, avec plus de courage, et je serai bien décidé à ...
STINKY
Citation
Jade* a écrit:
( tu m'as tuée avec les hauts de hurlevent.
C'est à image Stinky, sensible, discret et poignant .... On attend la suite.
Citation
stinky a écrit:
quand je me relis, c'est nul ce que j'ai écris...
Citation
Frèrdogan a écrit:
C’est enveloppé tel un alligator
Reptilien épiderme,
Que je me gare encore
Devant ce nid à problèmes.
Même par ce temps antarctique, cette monture ne semble pas décidée à m’abandonner lâchement pour le confort de son lit douillé, abritée près de ses semblables.
Se plaindre de la maladresse de son usager, parfois exigent, ne semble pas faire partie de son caractère. Sauvage, joueuse, étonnante, rayonnante, vivante. Elle ronronne tout un registre tétanisant mais qui, sous mon casque de gladiateur ( Quoi ? ^^ ), tombe d’une voix douce et apaisante. Je la vois là, elle me parle, elle se reconnait.
La liberté insolente, elle me défie constamment, sur mon propre terrain, parfois je gagne. Parfois, y prenant du plaisir, elle me laisse gagner. Depuis le début, il n’y avait qu’un gagnant et c’était elle. Me laissant un goût amer et inhabituel, et la surprise à me surprendre savourer une défaite.
Faisant la même route mais chacun à sa manière. Scotchés l’un à l’autre tel deux amoureux ne faisant qu’un, bravant tous les obstacles et tous les dangers. Me laissant volontiers la main sans hésiter à la prendre, comme pour me rappeler tantôt qui est la vedette, et tantôt de rester tout près d’elle.
D’un désir aventurier insatiable, outrageusement disponible à mon bonheur, elle les surclasse inévitablement. Des limites lointaines et infranchissables imposent de futures découvertes et enchantements.
Taillée à ma taille, ça en devient troublant autant de souplesse quand on a préféré, de tout temps, l’authenticité imparfaite. L’exigence rimera-t-elle cette fois, comme souvent avec l’insatisfaction ? Time will tell…
L’ombre, à l’intérieur du café attire mon attention et interrompt mes songes hallucinogènes. Sans insister, je ne distingue pas la silhouette. Ni corps, ni expression. L’énergie d’une présence magnétique me renvoie une sensation familière, à la fois intrigante mais remarquable. Agréable, captivante, étonné : Une overdose ou juste une pause le temps d’une pose ?
Le temps d’un regard
Envoûté, avec ma belle,
Italienne,
Je remonte sur selle,
Et repars en tapinois tel un jaguar.
Citation
Frèrdogan a écrit:
C’est enveloppé tel un alligator
Reptilien épiderme,
Que je me gare encore
Devant ce nid à problèmes.
Même par ce temps antarctique, cette monture ne semble pas décidée à m’abandonner lâchement pour le confort de son lit douillé, abritée près de ses semblables.
Se plaindre de la maladresse de son usager, parfois exigent, ne semble pas faire partie de son caractère. Sauvage, joueuse, étonnante, rayonnante, vivante. Elle ronronne tout un registre tétanisant mais qui, sous mon casque de gladiateur ( Quoi ? ^^ ), tombe d’une voix douce et apaisante. Je la vois là, elle me parle, elle se reconnait.
La liberté insolente, elle me défie constamment, sur mon propre terrain, parfois je gagne. Parfois, y prenant du plaisir, elle me laisse gagner. Depuis le début, il n’y avait qu’un gagnant et c’était elle. Me laissant un goût amer et inhabituel, et la surprise à me surprendre savourer une défaite.
Faisant la même route mais chacun à sa manière. Scotchés l’un à l’autre tel deux amoureux ne faisant qu’un, bravant tous les obstacles et tous les dangers. Me laissant volontiers la main sans hésiter à la prendre, comme pour me rappeler tantôt qui est la vedette, et tantôt de rester tout près d’elle.
D’un désir aventurier insatiable, outrageusement disponible à mon bonheur, elle les surclasse inévitablement. Des limites lointaines et infranchissables imposent de futures découvertes et enchantements.
Taillée à ma taille, ça en devient troublant autant de souplesse quand on a préféré, de tout temps, l’authenticité imparfaite. L’exigence rimera-t-elle cette fois, comme souvent avec l’insatisfaction ? Time will tell…
L’ombre, à l’intérieur du café attire mon attention et interrompt mes songes hallucinogènes. Sans insister, je ne distingue pas la silhouette. Ni corps, ni expression. L’énergie d’une présence magnétique me renvoie une sensation familière, à la fois intrigante mais remarquable. Agréable, captivante, étonné : Une overdose ou juste une pause le temps d’une pose ?
Le temps d’un regard
Envoûté, avec ma belle,
Italienne,
Je remonte sur selle,
Et repars en tapinois tel un jaguar.
Citation
Faty** a écrit:
Salam,
Mais... Mais... C'est quoi cette relation que t'entretiens avec ta moto ?!
Sinon, y en a beaucoup qui ont une belle plume ici, masha'Allah ^^
Citation
Ahwal* a écrit:
Je ne devais pas être là ce jour là, mais le destin m'a rattrapée en plein vol... On m'avait pourtant prévenu. Mais ma prétention légendaire, qui n'est plus que honteuse, aura eu raison de moi. Une douleur m'a assailli cette nuit, j'ai eu l'impression d'étouffer. Est-ce de rage ou de tristesse, je ne me souviens plus exactement.
Je me lève, bien décidée à retouver l'endroit qui n'a cessée de m'appeler, de hanter ma nuit. Encore une fois, même dans mes propres songes, la cruauté de la vie a refait surface, me balançant ma réalité, en pleine face. Une réalité au goût amère. Amère, c'est exactement le mot. Je n'ai pas su faire de cette douceur, mon objectif. Au réveil, ce sont les regrets et les remords qui me tiennent, la souffrance me paralyse. Pire, je ne peux la partager avec personne. Je prends conscience de ne pas avoir réagi plus tôt. Je n'ai cessé de le nier, jusqu'à cette fameuse nuit, qui a sonné comme un rappel implacable.
Mais, dans un dernier élan d'espoir, je chausse mes baskets, enroule mon turban, acheté sur une aire d'autoroute, je prend le premier t-shirt aussi froissé soit-il, j'en oublie même le froid, et enfile mon jean à la vitesse de l'éclair.
Je me lève, prete à en découdre, serait-ce un espoir vain? Je ne veux pas y penser. Dans ma course effrénée, décidée à le retouver...
Je cours comme une folle... En espérant pouvoir rattraper le temps perdu... Est-ce moi qui suis folle, ou bien les autres ? Je n'ai plus le temps de me poser la question, maintenant, je veux simplement agir. J'espère, ma tête ne me laisse plus aucunes autres pensées, je crois naïvement que mes jambes vont créer cet impossible. Mais l'espoir ne m'a jamais quitté, alors je continue.
J'arrive au bout de ma course haletante, je suis enfin arrivée, se pourrait-il que je puisse encore avoir une chance, ma chance, je ne demande pas la lune, non plus. Pourquoi, pour une fois, mon vœu ne serait-il pas réalisé?
Je sais bien, malgré tout, ma responsabilité dans cette histoire... Pourquoi arrive-je toujours à détruire ce qui était au départ, une opportunité, un bonheur qui me tendait les bras?
J'arrive enfin au Café Yabi...
J'aperçois une table Ronde, me faisant penser à celle du roi Arthur et de ses valeureux chevaliers...
Antigone, Jade, Leila, Sarah, fraisementhe, et d'autres. Le chleuh, Frerdogan, blagueur, freeassange, Marruekos sont aussi de la partie.
Au milieu de la pièce, il est là... Je peine à le regarder... Celui pour lequel j'avais accélérer mon coeur pour y parvenir, ne regardant plus rien sur mon passage...
J'essaye de rependre mon souffle, je rentre avec fracas, la paix du café yabi me semble être devenu comme un bruit insupportable... Le temps s'est comme figé pour moi, sans doute pour appuyer encore mon désarroi le plus complet. Je ne remarque plus rien, ni plus personne. Mon regard ne se dirige maintenant que ce vers ce quoi j'étais venue.
Néanmoins, je ne peux m'empêcher de voir que Citruss est la première à m'avoir remarquer. Elle était en train de servir le thé avec Pensée, un thé fait par fraisementhe et blagueur. La jeunesse et l'expérience réunis pour donner à ce beuvrage son goût le plus authentique qui soit. C'est justement dans les moments les plus graves, que les talents se révèlent.
Mais je n'ai plus que mon idée obsédante. Il trône au milieu du café yabi.
Soudain, je réalise ma défaite. C'est fini, c'est trop tard.... Mon orgueil m'avait pris ce qui m'était le plus cher. Je m'effondre. La colère est partie, elle n'est plus qu'un misérable souvenir. Elle a été remplacée, par autre chose.
Frerdogan me regarde avec pitié, le chleuh, lui, me nargue même du coin de l'oeil, l'air de dire que je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même. Les yabies m'observent, attendant un geste de ma part, elles constatent avec empathie, ma pronfonde tristesse. Un silence, qui suit et précède le fracas de mon cœur. Mais plus personne ne peut plus rien faire pour moi. Pareil pour Marruekos, qui a l'air de vouloir me rassurer. Louloute et M.Soso hochent les épaules. Plus aucuns sons ne me parviennent. Je suis sonnée. Filissa me tend la main, mais je n'ai plus la force de me relever, cette vision est trop douloureuse.
Il est vrai que le constat est dur et sans appel, le cake au citron à la Chantilly, préparé par Qamar, a été mangé entièrement... Il ne reste plus aucunes miettes!
Citation
Jade* a écrit:
Pinaise
Il est parti où le barbu ? rendez le nous c'est de là triche :
Citation
Frèrdogan a écrit:
Salam,
Bienvenue chez les motards.
Je t'explique il y'a nos ennemis jurés, ceux dont il ne faut jamais prononcer le nom, ce sont les scooteux, ils conduisent mais ne savent pas rouler, ils sont dangereux d'abord pour eux-mêmes et ensuite pour les autres.
Il y a ensuite celui qui possède une moto, mais qui n'est pas un motard, il la sort l'été quand il fait beau, et encore pas tous les jours. Disons qu'ils sont nos cousins éloignés ^^, que nous saluons, et dépannons la plupart du temps.
Ensuite, il y'a les motards, les vrais, ceux qui ne roulent qu'en moto, qu'il vente, qu'il pleuve, ou qu'il fasse un froid glacial comme en ce moment ( hors neige et verglas, faut pas abuser ). Je me situe entre les 2. J'aime bien rouler en voiture aussi, mais si ça ne tenait qu'à moi je roulerais tout le temps en moto.
Tout est parti d'un traumatisme, je devais attendre mon tour pour avoir ma petite moto quand j'étais ado, mais une aînée a subi un accident en 2 roues, sans trop de gravité AlhamdoliLlah. Du coup, mon tour n'est jamais arrivé, ce fut d'une injustice cataclysmique.
Alors, en bon revanchard que je suis, et à ma première paie, voilà que j'exhibais déjà, devant le regard assassin de ma tendre mère, mon premier pur sang. Ce regard qui s'est adouci avec le temps mais qui revient à la charge encore aujourd'hui. ^^
Il lui suffit de m'emmener à bon port pour mériter mon respect. ^^
Quant à la teneur de mes mots, et pour une fois, je me refuse à développer. ^^
PS : A la base, j'étais venu pour demander à tous les intervenants de regagner leurs vestiaires en revenant avec leur humour, mais pris par la vague je fus contaminé. La faute à une petite fléchette mais c'est trop long à expliquer. ^^
Salam.