Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
LE VOILE
b
10 novembre 2005 13:41
salamalikoum
il y a bocoup de personne ki critike le voile et jai fait bocoup de recherche concernant celui ci et donc je vous apporte le fruits de mes recherches elhamdoullilah grace a laide d'Allah

La Femme Musulmane observe le voile légal chaque fois qu'elle sort de sa maison ; c'est l'habit islamique que les textes du Saint Coran et les Hadiths du Messager d'Allah ont déterminé sans équivoque. Elle ne doit pas quitter sa maison ou apparaître devant des hommes , autres que ceux qui lui sont interdits en mariage, parfumée ou maquillée. Elle sait que le Saint Coran a catégoriquement interdit de tels actes.



{ Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qu'en paraît et qu'elles rabattent leurs voiles sur leurs poitrines ; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris ou à leurs pères ou à leurs frères ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs maris, ou aux femmes musulmanes ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu'elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l'on sache ce qu'elles cachent de leurs parures. Et repentez-vous tous devant Allah, Ô croyants ! afin que vous récoltiez le succès } [Sourate 24 - Verset 31 ]



La femme musulmane consciente ne fait donc pas partie de cette catégorie de femmes sous-habillées que connaît la société moderne, des femmes égarées et déviées de la voie d'Allah ; par contre la femme musulmane tremble de peur de la terrible image tracée par le Messager d'Allah sur ces femmes dévoilées et maquillées qui vivent dans la débauche et la corruption morale :

« Je n'ai pas vu pire que deux catégories d'habitants de l'enfer, ceux avec des fouets semblables aux queues de vaches et dont ils se servent pour fouetter les gens ; et la deuxième composée de femmes nues, vaniteuses dont les têtes ressemblent aux dos de chameaux à cause de leurs toilettes artificielles ; elles n'auront guère accès au Paradis et ne peuvent même pas sentir sa brise car elle est si distante » [Rapporté par Muslim].

La femme musulmane mûre, qui a appris l'Islam pur et grandit dans un milieu sain sous sa coupole, n'observe pas le voile islamique par tradition ou habitude, mais elle l'observe par conviction et avec un coeur plein de foi dans le commandement d'Allah le Tout Puissant.

Elle est convaincue que cette religion est révélée par Allah pour préserver la femme de la séduction, de la dépravation et de l'égarement. Elle l'accepte par conséquent avec un esprit satisfait, un coeur serin et une profonde conviction tel fut le cas des femmes des Muhajirs (les émigrés de Makka Al Mukarrama) et des Ansars (les partisans du Prophète à Al Madina Al Munawara) le jour où Allah révéla son commandement qui trancha sur cette question une fois pour toute.

Al Bukhari rapporta que Aicha [qu'Allah soit satisfait d'elle] mère des croyants disait :

« Qu'Allah ait en sa miséricorde les premières femmes Muhajirs (les femmes émigrées) quand Allah dit: Qu'elles rabattent leur voile sur leur poitrine elles coupèrent leurs robes pour les rabattre sur leurs poitrines . Dans une version de Al Bukhari aussi : « Elles coupèrent leurs robes à partir des bordures pour en voiler le visage ».



Dans une version rapportée par Safiya bent Chayba [qu'Allah soit satisfait d'elle]:

« Nous nous trouvions chez Aicha en train de parler des bienfaits des femmes de Kuraich quand Aicha dit : les femmes de Kuraich ont des bienfaits sur nous et par Allah je n'ai jamais vu mieux que les femmes des Ansars ni plus croyantes en la révélation ! la sourate de la Lumière fut révélée: " Qu'elles rabattent leur voile sur leur poitrine " et les hommes se tournèrent vers elles leur récitant les versets révélés par Allah sur leur sujet, chaque homme en récitait à sa femme, sa fille, sa soeur et à toute femme proche ; toutes les femmes s'exécutèrent et utilisèrent les tissus de voyage pour se voiler en toute conviction par les révélations d'Allah ; elles suivirent le Messager d'Allah toutes voilées » [Rapporté par Muslim].



Qu'Allah ait les femmes Muhajirs et Ansars dans sa miséricorde, elles ont une foi solide et un Islam sincère. Elles se sont soumises au Coran dès sa révélation !

Toute croyante sincère en Allah et en son Messager doit suivre l'exemple de ces femmes vertueuses et observer ainsi le voile islamique distingué sans porter d'intérêt aux femmes nues et maquillées autour d'elles.

Ceci me rappelle la brave position d'une fille universitaire musulmane voilée qui n'est pas moins exemplaire que les femmes Muhajirs et Ansars. Un reporter, visitant l'université de Damas, lui demanda la raison de son voile et comment elle supporte la chaleur infernale de l'été, elle lui répondit : « Dis : le feu de l'enfer est plus infernal ».

C'est par de telles filles musulmanes conscientes et pures que les familles musulmanes sont fondées et que les générations futures sont éduquées et que les hommes constructeurs sont formés ; et elles sont nombreuses louange à Allah .

Le voile islamique n'est pas une innovation de l'Islam, toutes les religions d'Allah avaient incité la femme à se voiler avant l'avènement de l'Islam et c'est ce que nous démontre ce qui reste de ces religions qui ont été altérées et dénaturées.

Nous constatons cela dans le décent habit des nonnes chez les chrétiens vivant dans les pays islamiques ou occidentaux et dans la coiffure de la femme chrétienne chaque fois qu'elle se rend à l'église. Le désaveu impudique actuel du droit de la femme au voile est un désaveu de toutes les religions divines depuis celle d'Abraham, Moise, Jésus [sur eux la paix] jusqu'à la religion pure de l'Islam.

C'est un désengagement de la religion d'Allah l'Unique qui la révéla à l'humanité entière pour tous les temps, la religion annoncée par son Messager , génération après génération, afin d'enraciner les valeurs de droiture, de vertu et du bien dans l'esprit humain et guider l'homme sur son chemin, le chemin de l'unité et de la soumission à sa volonté :



{ Les hommes ne formaient (à l'origine) qu'une communauté. Puis ils divergèrent. Et si ce n'était une décision préalable de ton Seigneur, les litiges qui les opposaient auraient été tranchés } [ Sourate 10 - Verset 19 ]

{ "Ô Messagers ! Mangez de ce qui est permis et agréable et faites du bien. Car Je sais parfaitement ce que vous faites. Cette communauté, la vôtre, est une seule communauté, tandis que Je suis votre seigneur. Craignez--moi donc" } [ Sourate 23 - Versets 51-52 ]

{ Et celle (la vierge Marie) qui avait préservé sa chasteté ! Nous insufflâmes en elle un souffle (de vie) venant de Nous et fîmes d'elle ainsi que de son fils, un signe pour l'univers. Certes, cette communauté qui est la votre est une communauté unique, et Je suis votre Seigneur. Adorez-moi donc. } [ Sourate 21 - Versets 91-92 ]
m
10 novembre 2005 14:31
tiens , je e pose la question a toi qui est une femme et qui cherche a comprendre tout ca ... tbarkallah

le poste au dessus du tiens dis : est ce que une femme non voilée ira en enfer ?

tu dirai quoi toi par rapport a tout ce que tu as écris ci dessus ?
b
10 novembre 2005 14:55
maktoub7 a écrit:
-------------------------------------------------------
> tiens , je e pose la question a toi qui est une
> femme et qui cherche a comprendre tout ca ...
> tbarkallah
>
> le poste au dessus du tiens dis : est ce que une
> femme non voilée ira en enfer ?
>
> tu dirai quoi toi par rapport a tout ce que tu as
> écris ci dessus ?


salamalikoum
c bien cette remarke
en fait g ecrit ce poste a cose du poste "est ce que une
> femme non voilée ira en enfer ?"
et bien ma réponse sa serai de dire ke oui elle ira en enfer car le voile c comme la priere
la priére est obligatoire et si on la fait pas on part en enfer
pareil pour le voile si on le met pas on dévie les Lois imposé par Allah
donc on obéi pas a notre Créateur
voila salamalikoum
m
10 novembre 2005 15:29
merci .... pour ta réponse winking smiley
a
10 novembre 2005 15:31
Maktoub7 + berkane joli couple
m
10 novembre 2005 16:08
awoua a écrit:
-------------------------------------------------------
> Maktoub7 + berkane joli couple


pkoi tu dis ca ? awoua ... tu pense que le voile n'est pas obligatoire pour une femme ?
a
10 novembre 2005 16:18
maktoub7 a écrit:
-------------------------------------------------------
> awoua a écrit:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Maktoub7 + berkane joli couple
>
>
> pkoi tu dis ca ? awoua ... tu pense que le voile
> n'est pas obligatoire pour une femme ?


Bien sur bien au contraire, ce qu'y est ecrit n'est pas negociable, moi je ne le porte inch'Allah je le mettrai et j'en ai l'intention mais il y a tellemnt de choses à negocier avant je sais c'est pas une raison mais je ne pêux pas travailler si je le met, je pourrais difficilement trouver un travail qui l'accepte j'avoue j'essai d'être le mieux dans mon coeur et dans mes actions pour compenser ça. des fois quand je lis des phrases j'en comprends que si tu fais pas un truc bien tous les autres trucs ne valent pas alors que non mais ce qui est haram l'est c'est brouillons je sais
b
10 novembre 2005 19:43
awoua a écrit:
-------------------------------------------------------
> maktoub7 a écrit:
> --------------------------------------------------
> -----
> > awoua a écrit:
> >
> --------------------------------------------------
>
> > -----
> > > Maktoub7 + berkane joli couple
> >
> >
> > pkoi tu dis ca ? awoua ... tu pense que le
> voile
> > n'est pas obligatoire pour une femme ?
>
>
> Bien sur bien au contraire, ce qu'y est ecrit
> n'est pas negociable, moi je ne le porte
> inch'Allah je le mettrai et j'en ai l'intention
> mais il y a tellemnt de choses à negocier avant je
> sais c'est pas une raison mais je ne pêux pas
> travailler si je le met, je pourrais difficilement
> trouver un travail qui l'accepte j'avoue j'essai
> d'être le mieux dans mon coeur et dans mes actions
> pour compenser ça. des fois quand je lis des
> phrases j'en comprends que si tu fais pas un truc
> bien tous les autres trucs ne valent pas alors que
> non mais ce qui est haram l'est c'est brouillons
> je sais


loll
inchallah Allah t'aidera Il n'oublie pas ses serviteurs


T
11 novembre 2005 15:07
Quelques pistes de réflexion qui montrent que la réponse n'est pas si simple et si évidente :

Déjà chez les chrétiens et les juifs:

Dans sa première lettre aux Corinthiens - chapitre 11-, l’apôtre Paul recommandait déjà aux femmes, usage qui sera suivi jusqu'au milieu du 20ème siècle, de couvrir leur tête d’un voile pour prier, arguant que si l’homme est le reflet et l’image de Dieu et doit donc garder la tête nue, la femme n’est que la gloire de l’homme !

Au début du IIIème siècle, Tertullien, berbère romanisé, théologien chrétien, a écrit quatre textes par lesquels, entre autres, il vilipendait la coquetterie des femmes (De cultu feminarum : Traité de l’ornement des femmes), prônait la chasteté (Ad uxorem : Lettre à mon épouse, De pudicitia : Traité de la pudeur) et recommandait le voile aux jeunes filles (De virginibus velandis : Du voile des vierges). Intransigeant, rigoriste, réactionnaire asservi à la tradition, obsédé par la fin du monde, il en vint à rejeter de la vie tout élément de relation à la société et versa dans l’hérésie montaniste .

Les sœurs conventuelles portent en permanence le voile.

Nombre de femmes religieuses juives couvrent leur tête à l’occasion de grands évènements, mariages et fêtes religieuses. Chez les juifs les plus « orthodoxes », le voile est même une obligation permanente.


Pour l'anecdote historique

Il faut savoir que la femme musulmane resta dévoilée tout au long des dynasties des Omeyyades et des Abbassides. Au Maroc, sous la dynastie almoravide, au début du XIIème siècle, Ibn Toumert, guide spirituel de ce qui deviendra la dynastie almohade, insulta la sœur de l’émir parce qu’elle sortait sans voile et critiqua l’émir parce qu’il en portait un. Le voile islamique ne fera réellement son apparition qu'avec le déclin de l'empire musulman, à compter du XIVème siècle.


Le foulard dans ses aspects pratiques

Dans toutes les civilisations, les femmes, particulièrement dans les campagnes, ou sous la chaleur, portent le foulard, généralement les cheveux ramassés. Non par conviction religieuse, mais par confort. Pour les hommes, c’est le turban, le bandana, la casquette, le chapeau.


La sourate de La lumière et le khimâr

La sourate 24 (La lumière), verset 31, demande aux croyantes de « rabattre leur fichu (ou foulard) (« Khimâr » est un terme générique pour désigner tout tissu qui cache : un vêtement, un rideau, une nappe, etc.) sur les échancrures de leur vêtement [= leur poitrine ou leur gorge] afin de ne dévoiler leurs charmes [mot à mot : « afin qu’elles ne montrent de leurs parures que ce qui en paraît » : dans la poésie préislamique, le terme « jouyoub » évoquait la beauté des femmes aux seins nues ; en arabe moderne, jayb - jouyoub au pluriel - signifie « poche »] qu'à leurs seuls époux ou en présence de leurs fils, des fils de leurs époux, de leurs frères et des fils de leurs frères ou de leurs sœurs, de leurs amies croyantes et de leurs esclaves ou encore des domestiques mâles impuissants ou des jeunes garçons impubères » L'obligation est levée pour les femmes ménopausées (verset 60), même s'il leur est recommandé de ne rien changer.

A l’évidence, la sourate 24 n'évoque pas un voile destiné à recouvrir le visage… mais un vêtement destiné à couvrir la poitrine, et probablement les épaules et la gorge, par souci de pudeur. Le khimâr pourrait alors désigner un fichu : tissu en pointe, posé en triangle, très croisé sur la poitrine. Rappelons qu’à l’époque préislamique les prostituées, souvent des femmes répudiées, dans la misère, car elles dépendaient auparavant de leurs époux pour vivre, portaient la poitrine à nu, pour attirer l’attention.

Il est aussi envisageable que le khimâr ait pu être un foulard qui couvrait la gorge (la poitrine étant couverte par ailleurs, en l’occurrence le jilbâb, cf. infra), que l’on pouvait, si nécessité, remonter sur les cheveux, sans d’ailleurs que ces derniers paraissent pour autant explicitement visés par le verset. (Les termes « chevelure » ou « cheveux » - sha’r - n’apparaissent pas une fois dans le Coran ; en outre, dans de nombreuses civilisations, y compris sémitiques, la chevelure est considérée comme un vêtement…). Pourrait aller en ce sens, le hadîth suivant, dans lequel Aïcha relate : « Lorsque la sourate de la lumière fut révélée : "Et qu'elles ramènent leur khimâr sur leurs échancrures", les hommes de leur parenté allèrent leur réciter ce qui avait été révélé ; toutes les femmes de Médine (ançârites) prirent alors leur manteau, et, le matin, elles accomplirent la prière de l'aube portant foulard, comme s'il y avait des corbeaux sur leur tête » (Fath' ul-bârî 8/622).

Si l’on suit ce hadîth, où l’on reconnaît le style piquant de Aïcha, remarquons que le foulard couvrant les cheveux ne semblerait avoir été porté que pendant la prière. L’usage veut d’ailleurs de tous temps que les musulmanes ne portant pas habituellement le foulard sur les cheveux le remontent par contre pour la prière, que ce soit chez elle ou à la mosquée. Notons aussi que Aïcha précise qu’il s’agit des femmes de Médine, sans citer les femmes émigrées. Ces dernières font d’ailleurs l’objet d’un autre hadîth : « Que Dieu fasse miséricorde aux femmes émigrantes premières : lorsque Dieu révéla : "Et qu'elles ramènent leur khimâr sur leurs échancrures", elles firent plusieurs pièces de leurs pièces de tissu et se couvrirent avec » (rapporté par Al-Bukhârî, n° 4481), sans que l’on sache exactement ce qu’elles couvrirent.


La sourate des coalisés

La sourate 33 (Les coalisés) verset 59 demande aux croyantes de « ramener sur elles leur cape. Il sera la marque de leur vertu et un frein aux offenses des hommes ».

En préliminaire, rappelons que le consensus situe cette sourate chronologiquement avant celle de la lumière (tant dans la tradition que chez Blachère).

Il faut aussi préciser que, dans cette sourate, toutes les recommandations relatives aux femmes, à l’exception du verset précité, ne concernent que les femmes de la famille du Prophète, et elles seules.

En effet, les femmes du Prophète ne se distinguent pas par la seule obligation du jilbâb (cf. infra sur ce terme). Aux yeux de Dieu, elles ont une primauté, elles ne sont pas comme les autres : « Ô femmes du Prophète, vous n’êtes comparables à aucune autre femme [litt. : à aucune parmi les femmes] » (Sourate 33 des Coalisés, verset 32).

Outre les cinq obligations de tout musulman, en vertu de leur primauté aux yeux de Dieu, les femmes du Prophète doivent, obéir à d’autres exigences particulières, tels les versets 32 et 33 : « Ne vous montrez pas trop prévenantes dans vos propos [NDT : envers les hommes invités] (…) Ne tenez que des propos convenables. Demeurez dans vos maisons. Rompez avec l’exhibitionnisme du temps de l’ignorance ».

Toujours dans la Sourate des Coalisés, au verset 53, il est dit aussi qu’elles ne peuvent contracter un autre mariage : « N’épousez pas ses femmes après lui ».

Autre exemple, aux versets 30 et 31, dans l’au-delà, elles auront double châtiment ou double récompense : « Ô femmes du Prophète, celle d’entre vous qui se rend manifestement coupable d’un grave péché, Dieu doublera sa peine (…) Celle d’entre vous qui s’abandonne à Dieu et à Son Envoyé, et fait le bien, Nous doublerons sa récompense. Nous lui avons préparé une généreuse rétribution ».


Le jilbâb

Dans le verset 59, le mot utilisé est « jalbibihenna », possessif féminin pluriel de la célèbre djellaba marocaine (ou galabeyya égyptienne) = leur cape (ou pardessus ou manteau). Cette cape remonte aux temps des Babyloniens et des Perses et n'était pas uniquement réservée aux femmes. Elle n'était pas non plus synonyme de vertu : elle était très répandue parmi les prostituées qui voulaient passer incognito, une fois leur « travail » terminé.

De ce verset, on peut donc légitimement penser qu'il recommande de rabattre soit les pans du manteau pour couvrir la poitrine, soit, éventuellement, le front en rabaissant le capuchon. Dans ce dernier sens, Umm Salama aurait relaté : « Lorsque le verset "Qu'elles rapprochent sur elles de leur jilbâb" fut révélé, les femmes ançârites sortirent avec leur manteau sur leur tête, comme des corbeaux » (rapporté par Abû Dâoûd, n° 4101). Ce hadîth apparaît très proche du récit de Aïcha (cf. supra), remplaçant toutefois le terme khimâr par celui de jilbâb, ce qui, outre sa transmission moins avérée, rend suspect la véracité de ce hadîth.

Il importe aussi de souligner l’environnement du verset : « Il sera la marque de leur vertu et un frein aux offenses des hommes ». De nombreux commentateurs, tel As-Soudy, ont en effet raconté que les "pervers" de Médine sortaient la nuit mais ne s'attaquaient pas aux femmes encapuchonnées, car ils savaient par ce signe qu'elles étaient des femmes « libres de condition ».

Dans le contexte d’aujourd’hui on l’on ne subit pas, ou plus ou en tout cas moins, la perversion et les offenses des hommes, l’utilité de ce manteau en tant que protection disparaît.


Les commentaires

La question qui se pose est de définir ce que désignent les termes "ce qui en paraît" dans le verset « Qu'elles ne montrent de leurs parures que ce qui en paraît » (24/31). Comprendre un verset du Coran se fait par référence d'abord à d'autres versets du Coran, puis aux hadîths du Prophète. Cependant, les autres versets coraniques n'explicitent pas ces termes « ce qui en paraît ».

Les commentaires disponibles (pour ne reprendre que les plus connus) peuvent apparaître contradictoires :

- Selon Aïcha, ces termes désignent le visage, les mains et les pieds. Toutefois, sans dire explicitement que cet ordre ne concernerait pas les musulmanes dans leur ensemble, dans tous les hadîths rapportés et dont l’origine est Aïcha (cf. infra), le contexte ne met en jeu que des femmes de la famille du Prophète : ses épouses et ses filles. Même à Asma, sœur de Aïcha, qui se présentant à lui portant des vêtements minces et transparents, le Prophète ne recommanda qu’une pudeur « minimale », la protection de la poitrine : « O Asma, sache qu’une femme qui atteint l’âge de la puberté, il ne lui convient de ne montrer que son visage et ses mains ».
- Selon Ibn Abbâs, ces termes désignent le visage (tout entier) et concernent tout autant les femmes de la famille du Prophète que les musulmanes dans leur ensemble : « A celles qui sortent de leurs maisons, parmi les musulmanes, Dieu ordonne de se couvrir leur visage par leur jilbâb et de ne laisser montrer qu’un seul œil ». Ce qui en revient à la abaya saoudienne.
- Selon Ibn Masûd, ces termes désignent les ornements des vêtements, autrement dit les parures et les bijoux.
- Des savants musulmans comme At-Tabarî, Al-Baghawî, Ibn al-Arabî, des commentateurs de Hadîths tels que Ibn Battâl, des juristes tels que Abû Hanîfa, Mâlik, etc. ont expliqué que le port du voile était obligatoire pour les épouses du Prophète, mais ne l'est pas pour les autres musulmanes.
D’autres enfin diront « certes » mais en expliquant que le voile est un « principe de précaution » contre la perversité de certains hommes. Outre qu’il s’agit de motiver par un biais ce que l’on n’a pas réussi à justifier par les textes (Coran et hadîths), rendre obligatoire à la masse des sœurs musulmanes le port du voile ne permet en rien, bien au contraire, de répondre à la nécessité d'une éducation des hommes. Tous ceux qui se préoccupent, à juste titre, de la situation de nos sœurs, devraient avant tout veiller à donner à nos garçons une éducation digne d’être qualifiée de musulmane : « Prescris aux croyants de tenir leurs yeux baissés et de dominer leurs sens. Cela les rendra plus purs » (Sourate 24 de la lumière, verset 30).


L’avis de l’imam Mâlik

Dans son livre référence, al-muwatta’, l’imam ne consacre que très peu aux vêtements : dans l’édition française (éditions Albouraq), le livre 48 ne représente que 19 sentences sur 1891, à peine 1 %, concernant aussi bien l’homme que la femme. Une seule sentence (la 1693) parle du voile de la femme : elle rapporte l’épisode selon lequel Aïcha couvre Hafça d’un voile plus épais que celui qu’elle portait, transparent et fin. Encore Malik utilise-t-il le terme de khimâr, dont il a été vu la signification dans la sourate 24 des Lumières. En outre, Aïcha et Hafça sont toutes deux épouses du Prophète.


La tradition

Outre les commentaires, il est utile de se rapporter aux usages tels qu’ils transparaissent dans la tradition.

En ce qui concerne les mains, les musulmanes laissaient leurs mains découvertes devant le Prophète. Ainsi, le Prophète dit à une musulmane : « Etant une femme, tu devrais te teindre les ongles avec du henné » (rapporté par An-Nassaï, n° 4712). Ceci signifie bien que les mains de cette femme étaient découvertes devant le Prophète, et que les mains ne faisaient pas partie de ce que la femme devait recouvrir, tout au moins au moment des faits.

D’autres témoignages que celui déjà rapporté au sujet d’Asmâ font référence à des femmes le visage « à nu ».

Un jour de l'Aïd, le Prophète était allé refaire un discours pour les femmes qui n'avaient pas pu entendre celui prononcé immédiatement après la prière. A un moment donné, raconte Jâbir, « une femme se leva du milieu des autres femmes ; ses joues étaient rembrunies. Elle questionna le Prophète... » (rapporté par Muslim). Si le transmetteur a vu que les joues de cette femme étaient rembrunies, cela ne peut que signifier qu'elle ne portait pas de voile sur son visage.

De même, pendant le pèlerinage en l'an 10 de l'hégire, lors de la journée du sacrifice à Minâ, le Prophète s'était installé sur sa monture pour répondre aux questions que les gens venaient lui poser. Il avait pris en croupe derrière lui son cousin, le jeune Al-Fadhl ibn Abbâs. Une femme vint poser au Prophète une question à propos de son père âgé. « La beauté de cette femme plut alors à Al-Fadhl » raconte le transmetteur. Et le Prophète détourna le visage de Al-Fadhl de l'autre côté. (rapporté par Al-Bukhârî).

Cette dernière anecdote s'est passée peu avant la mort du Prophète, lors de soin dernier pèlerinage. Elle prouve deux choses : premièrement que cette femme ne portait pas de voile sur son visage ; deuxièmement que s'il n'est effectivement pas obligatoire à la femme de se couvrir le visage en public, un homme ne peut regarder le visage d'une femme que s'il n'éprouve pas d'attirance. Au cas contraire, s'il éprouve au fond de lui un désir, il lui est interdit de regarder le visage d'une femme (autre que son épouse). C'est bien pourquoi le Prophète détourna le visage de Al-Fadhl, dont il voyait bien que le regard vers le visage de cette femme n'était pas neutre.

A contrario, le fait de recouvrir le visage de la femme est mentionné dans de nombreuses sources, mais uniquement concernant les épouses du Prophète, confirmant ainsi le Coran.

Ainsi, Aïcha, épouse du Prophète, raconte lors du récit de la calomnie, alors qu’elle était accusée d’avoir trompé le Prophète : « Alors que j'étais ainsi assise, je fus gagnée par le sommeil et m'endormis. Pendant ce temps, Safwân ibn Al-Mu'attal, qui restait en retrait par rapport à l'armée, s'était mis en route dans la dernière partie de la nuit. Il arriva près de l'endroit où je me trouvais au petit matin. Il vit une forme humaine allongée et s'approcha. Il me reconnut car il avait vu mon visage avant l'obligation du voile sur celui-ci. Il prononça alors la formule de l'istirjâ' [formule que l'on dit en cas de malheur]. Je fus réveillée au son de cette formule. Je cachai alors immédiatement mon visage par le moyen de mon capuchon » (rapporté par Al-Bukhârî). Anas relate également comment le Prophète fit porter à sa femme Safiyya, récemment épousée, le voile sur le visage (rapporté par Al-Bukhârî et Muslim).

Asmâ, sœur d’Aïcha, raconte pour sa part : « Nous dissimulions nos visages par rapport aux hommes en état de sacralisation pour le pèlerinage » (rapporté par Al-Hâkim, sahîh 'alâ sharti Muslim d'après Al-Albânî). Accompagnant sa sœur, épouse du Prophète, il est naturel qu’elle se comporte comme elle, afin de ne pas la désobliger. Elle emploie d’ailleurs le pronom « Nous », ce qui sous-entend que seule, elle ne faisait pas de même.

Aïcha raconte également à ce sujet : « Il arrivait que de gens passent près de nous alors que nous étions en état de sacralisation en compagnie du Prophète. Lorsqu'ils arrivaient à hauteur de l'endroit où nous nous trouvions, nous suspendions notre capuche par-devant notre visage. Et lorsqu'ils s'éloignaient, nous la relevions » (rapporté par Aboû Dâoûd, hassan bish-shawâhid d'après Al-Albânî). Il faut ici rappeler que, de tous temps, les musulmanes qui portent le voile sur le visage, le relèvent pendant la durée du pèlerinage. Dans cette foule, seules les épouses du Prophète le conservaient et ne le retiraient que lorsqu’elles en étaient isolées. Le fait est suffisamment marquant pour qu’Aïcha le rapporte et que l’anecdote soit remontée jusqu’à nous au travers des hadîths.


Le hidjab

Le terme le plus employé pour parler du voile musulman est le mot « hidjâb ». Le Coran l’utilise sept fois, jamais cependant pour désigner le voile couvrant le visage ou les cheveux, ni même pour désigner un quelconque vêtement.

A la sourate 38 (Sâd), aux versets 31 et 32 :
« Un soir, on lui [Salomon] amena des juments de race, campant sur trois sabots. Il dit : « J’ai préféré l’amour de ces biens au souvenir de mon Seigneur, jusqu’à ce qu’ils aient disparu derrière le voile épais » ».
Dans cette première occurrence, le terme « hidjâb » prend un sens poétique : il évoque le voile de poussière derrière lequel les juments disparaissent, ou bien encore la survenue du crépuscule puis de la nuit qui viennent les cacher au roi Salomon.
Mais aussi, apparaît déjà une acceptation théologique, dans laquelle « hidjâb » prend le sens d’une « séparation d’ordre sacral » : captivé par la contemplation des juments, Salomon, distrait, en aurait oublié la prière du milieu de l’après-midi (‘asr), l’amour des biens de ce monde (Il possédait des milliers de chevaux) l’ayant momentanément séparé de la contemplation de son Seigneur.

A la sourate 7 (Les remparts), au verset 46 :
« Un voile épais sépare les bienheureux des réprouvés ».
Ici, le mot « hidjâb » prend pleinement le sens de « séparation », entre le paradis et l’enfer.
Les hadîths rapportent que bienheureux et réprouvés verront d’abord le Seigneur, puis, qu’un voile s’interposera et Le cachera aux yeux des seconds : le Paradis, c’est avoir la joie de pouvoir contempler éternellement la face de Dieu ; tandis que l’Enfer symbolise le désespoir d’être à jamais privé de Sa présence, cachée par un voile épais, désespoir plus affreux encore que le supplice du feu le plus intense.

Dans le même ordre d’idées, les deux extraits suivants évoquent le voile qui sépare le Prophète de ceux qui ne veulent pas croire lorsqu’il leur explique le Coran :
A la sourate 17 (Le voyage nocturne), versets 45 et 46 :
« Quand tu récites le Coran, Nous plaçons un voile épais entre toi et ceux qui ne croient pas à la vie future. Leur cœur est entravé, en sorte qu’il est impénétrable, leurs oreilles devenues de plomb. Quand, dans le Coran, tu leur rappelles Ton Seigneur, l’Unique, ils se détournent et s’éloignent avec aversion ».
A la sourate 41 (Les versets clairement exposés), verset 5 :
« Ils disent : « Nos cœurs sont fermés à ton appel [litt. : Nos cœurs sont enveloppés dans une couverture à l’égard de ce à quoi tu nous appelles], nos oreilles sourdes, un voile épais nous sépare de toi. Œuvre donc à ta façon, nous agirons à la notre » ».

Sur terre, il n’est pas donné aux hommes, même aux Prophètes, de voir ou de parler directement avec Dieu ; c’est ce que rappelle la sourate 42 (La délibération), en son verset 51 :
« Il n’a pas été donné à l’homme que Dieu lui parle, si ce n’est par inspiration, de derrière un voile épais, ou par l’envoi d’un Messager : alors, suivant Sa décision, Il lui révèle ce qu’Il désire. Il est le Très Haut, le Sage ».
Dans ce verset, Dieu qui s’adresse à Moïse, « de derrière un voile épais » fait référence à la fumée et aux flammes dégagés par le buisson ardent (cf. la sourate 20 de Taha, versets 9 et suivants, sourate 27 des fourmis, versets 7 et suivants, sourate 28 du récit, versets 29 et suivants, mais aussi, dans la Bible, le livre de l’exode, au chapitre 3) ; tandis qu’il s’est adressé à son Prophète Mohammed tantôt par « inspiration » tantôt par « l’envoi d’un messager » (l’ange Gabriel).

A la sourate 19 (Marie), aux versets 16 et 17, ces trois formes d’annonces sont associées :
« Fais mémoire de Marie dans le Livre. Elle prit ses distances d’avec sa famille, en un lieu situé vers l’Orient. Entre elle et les siens, elle tendit encore un voile épais. Nous lui dépêchâmes Notre Esprit, qui, pour elle, revêtit l’apparence d’un humain parfait ».
Pour l’événement de l’Annonciation, Marie prend ses distances, au sens spatial du terme, d’avec sa famille, mais aussi au sens spirituel : elle marque sa consécration à Dieu seul en mettant entre elle et les siens un voile symbolique, se rendant ainsi disponible à la mission à laquelle Dieu la destine et à l’enfant qu’elle s’apprête à porter.

Enfin, la sourate 33 (Les coalisés), verset 53 :
Ce verset indique aux invités du Prophète la conduite à tenir. Il leur recommande de ne pas s’y attarder inutilement, afin de ne pas importuner le Prophète, et ajoute :
« Si vous avez quelque demande à faire à ses épouses, faites-la de derrière un rideau : ainsi, vos cœurs et le leur seront conservés dans la pureté ».


Conclusion

De tout cela, il ressort qu’une certaine pudeur et le refus d’une attitude provocatrice sont à l’évidence recommandés, encouragés tant par la sourate de la lumière que par celle des coalisées. Que, hormis pour les femmes du Prophète, tant dans le Coran, que d’après la tradition et les commentaires, le port du voile couvrant la tête, et encore moins le visage, ne fait l’objet d’un consensus. Que si le voile devait être porté par peur du regard des hommes, c’est sur l’éducation de ceux-ci qu’il faut agir en priorité.

Si le voile doit être porté, cela doit être dans le sens du hidjâb dans la portée symbolique du Coran, en tant que don de sa personne à Dieu, renoncement aux biens de ce monde, disponibilité pour Lui, volonté de s’ouvrir à Sa parole, souhait de pouvoir un jour contempler la face de Dieu. Mais alors, il s’agit d’un choix de vie qui n’est peut être plus celui d’une vie d’études, de travail, de famille mais de don total et exclusif à Dieu. C’est un autre débat.
b
12 novembre 2005 18:05
BARAKALLAHOUFIK TOUNE
t
12 novembre 2005 18:13
berkane_93160 a écrit:
-------------------------------------------------------
> maktoub7 a écrit:
> --------------------------------------------------
> -----
> > tiens , je e pose la question a toi qui est
> une
> > femme et qui cherche a comprendre tout ca
> ...
> > tbarkallah
> >
> > le poste au dessus du tiens dis : est ce que
> une
> > femme non voilée ira en enfer ?
> >
> > tu dirai quoi toi par rapport a tout ce que
> tu as
> > écris ci dessus ?
>
>
> salamalikoum
> c bien cette remarke
> en fait g ecrit ce poste a cose du poste "est ce
> que une
> > femme non voilée ira en enfer ?"
> et bien ma réponse sa serai de dire ke oui elle
> ira en enfer car le voile c comme la priere
> la priére est obligatoire et si on la fait pas on
> part en enfer
> pareil pour le voile si on le met pas on dévie les
> Lois imposé par Allah
> donc on obéi pas a notre Créateur
> voila salamalikoum
>

salam

elle est pas mal celle la... et moi j'irais ou steuplé?

khti ne te donnes pas le pouvoir de decreté qui ira en Enfer ou pas... Allah(swt) est Seul Juge.

wa Allah o a3lam

salam







Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/11/05 18:14 par tachilhite78.
b
12 novembre 2005 18:22
bien sure tashilite mon frére Allahou a3lam
dsl g oublié de lajouté
barakallahoufik pour ce rappel
o
14 novembre 2005 02:57
maktoub7 a écrit:
-------------------------------------------------------
> merci .... pour ta réponse


pense a la barbre si tu macho!!!
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook