je me suis fait des mèches rouges sur mes cheveux noir (je ne porte pas de foulard) et je les ais défridé est-ce grave ? donnez moi votre avis quel qu'il soit merci les frères et soeurs
Tes cheveux sont une 'awra qui doit etre cache sauf a ton mari et tes mahram,
Allah soubhanah a dit dans sourat an-nour (la lumiere):
24.30. Dis aux croyants de baisser leurs regards et de garder leur chasteté. C'est plus pur pour eux. Allah est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce qu'ils font.
24.31. Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu'elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l'on sache ce qu'elles cachent de leurs parures. Et repentez-vous tous devant Allah, ô croyants, afin que vous récoltiez le succès .
Voici un petit texte a ce sujet :
Question :
Quelle limites l'islam présente-t-il quant au regard des uns et des autres ? Et pourquoi ?
Réponse :
L'attirance pour les attraits corporels est naturelle chez l'être humain, et l'islam ne demande pas à ce dernier de chercher à éradiquer cette attirance. Au contraire, c'est bien parce qu'il reconnaît qu'attirance il y a entre homme et femme qu'il désire orienter celle-ci. En agissant ainsi, l'objectif de l'islam n'est pas de rendre la vie impossible mais au contraire de permettre qu'elle soit mieux vécue, en préservant l'homme de flatter sans cesse son instinct. Car si l'attirance vers l'autre sexe et l'instinct qui en est à la base sont naturels, et si cet instinct doit s'exprimer et non être refoulé, il y a une grande différence entre le fait de l'orienter et celui de le flatter sans cesse. Ainsi, les corps n'étant pas marqués négativement, il est normal qu'entre époux et épouse on s'admire et on s'attire. Mais que des corps affichent partout en public leurs attraits aux regards, et que des regards ne se privent pas de tirer profit de ces attraits, voilà des faits qui ne peuvent manquer avoir des répercussions sur l'individu, la famille et la société. Il ne s'agit pas d'avoir honte de son corps. Il s'agit d'avoir de la pudeur pour, justement, dissimuler en public les attraits de ce corps et réserver ceux-ci à son conjoint(e), l'être avec qui on partage sa vie.
C'est dans ce sens que l'islam offre à chaque humain une orientation et des limites dans l'utilisation qu'il fait de son regard. En sus de l'observance de ces règles extérieures, l'islam lui demande également de travailler son cœur.
Deux règles générales pour comprendre les limites à l'action des regards :
L'islam présente, en tant que cadre orientant et limitant l'action des regards, les deux règles suivantes :
1. Ce que l'islam considère comme étant à cacher systématiquement des regards ('awra) :
Les sources musulmanes demandent, par mesure de précaution, de ne pas regarder chez autrui certaines parties corporelles, et ce en toutes circonstances, qu'on éprouve de l'attirance et du désir (shahwa) ou pas. L'ensemble des parties corporelles qu'une personne A ne doit ainsi pas regarder chez une personne B est nommé "'awra de B par rapport à A". Et si l'islam demande à A de ne pas regarder ce qui, par rapport à lui, est 'awra chez B, il demande également à B de revêtir sa 'awra en présence de A. Un seul cas fait exception, celui de la nécessité (dharûra), comme un accident de la route ou une opération chirurgicale, etc. Il faut également préciser que le fait pour B de revêtir en présence de A ce que A ne doit pas regarder concerne ceux et celles qui ont accepté l'éthique musulmane parce qu'ils ont accepté la foi musulmane : aussi, même en pays musulmans, si l'islam dit que les musulmans ne doivent pas porter de regard déplacé sur les attraits des non musulmanes, il ne dit pas que ces dernières auraient l'obligation religieuse de couvrir leur chevelure en public (elles devront cependant respecter le cadre publique en vigueur dans ces pays et porter donc des vêtements plus amples que ceux qui sont parfois portés dans les pays occidentaux).
Ce que l'islam ne considère pas comme étant à cacher systématiquement des regards :
Regarder ce qui n'est pas 'awra par rapport à soi est permis si on ne ressent ni attirance ni désir (shahwa), mais est interdit si on ressent du désir ou une attirance (shahwa) au fond de soi. Un cas fait bien sûr exception, celui des époux, où désir ou pas, le regard est bien entendu autorisé (sauf pendant une période particulière, comme expliqué plus bas).
Les savants auteurs de ces deux règles :
Cet avis faisant la différence entre ce qui est 'awra et ce qui ne l'est pas, et disant qu'on doit systématiquement ne pas regarder ce qui est 'awra – que le regard soit neutre ou habité par l'instinct –, cependant que, pour ce qui n'est pas 'awra, on doit ne pas le regarder si le regard est habité par l'instinct, mais on peut le regarder tant que le regard est neutre… cet avis est celui des savants At-Tabarî, Al-Baghawî, Al-qadhî 'Iyâdh, Ibn Battâl, Ibn 'Abd il-barr… (cf. Tahrîr ul-mar'a, tome 4).
L'application de ces deux règles :
Pour comprendre l'application de ces deux règles, il faut bien sûr connaître ce qui est 'awra et ce qui ne l'est pas. Or, déterminer cela n'est pas absolu vis à vis du corps humain en général, mais dépend de plusieurs facteurs. Qu'est-ce qui ne doit pas être regardé par qui chez qui ? Qu'est-ce qui est 'awra de qui par rapport à qui ? Explications et détails dans les deux listes ci-dessous.
A) 'Awra (partie cachée) de l'homme par rapport...
... à son épouse : pas de partie cachée ; ... à ses proches parentes (1) : du nombril aux genoux ; ... aux autres femmes : du nombril aux genoux ; ... aux hommes : du nombril aux genoux. Ceci veut dire que les personnes ci-dessus ne doivent pas regarder, chez un homme donné, ces parties de son corps.
B 'Awra (partie cachée) de la femme par rapport...
... à son époux : pas de partie cachée. Une exception cependant : pendant la période menstruelle, le mari doit s'abstenir de regarder chez sa femme la partie qui va du nombril jusqu'aux genoux (selon des savants) ; ... à ses proches parents (2) : tout le corps sauf le visage, la tête, le cou, les épaules, les bras, les pieds et les mollets ; ... aux autres hommes : tout le corps sauf le visage et les mains ; ... aux femmes musulmanes : tout le corps sauf le visage, la tête, le cou, les épaules, les bras, les pieds et les mollets (d'après certains savants) ; ... aux femmes non-musulmanes : tout le corps sauf le visage, la tête, le cou, les épaules, les bras, les pieds et les mollets (d'après certains savants) ;
Source : Al-fiqh al-islâmî wa adillatuh
(1) Les proches parentes de l'homme sont celles avec qui il ne peut jamais se marier : sa mère, sa grand-mère, la sœur de sa mère ou de son père, sa fille, sa petite-fille, sa sœur, la fille de son frère ou de sa sœur.
(2) Les proches parents de la femme sont ceux avec qui elle ne peut jamais se marier : son père, son grand-père, le frère de sa mère ou de son père, son fils, son petit-fils, son frère, le fils de son frère ou de sa sœur.
3alaikom asalam
Modifié 1 fois. Dernière modification le 24/01/05 22:49 par Arabi77.