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elmakoudi a écrit:
vher al khidre Sentir les défauts de son esprit c'est bien, sans pouvoir les corriger, c'est un état très pénible. Les sots et les ignorants sont bienheureux, ils s'estiment trop pour n'avoir jamais rien à se reprocher, tel est leur état !
Le pédant aime à faire parade de sa science, il l'étale aux yeux des ignorants, et saisit toutes les occasions de la montrer. Il débite gravement ses pensées ou plutôt celles des autres, car il ne pense guère ; il se contente de savoir ce que les autres ont pensé, c'est un mulet chargé du bagage d'autrui.
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Très loin a écrit:
Mddr je t'aime bien toi
Tu as bien raison, le silence vaut mieux qu'un long discours, je m'excuse ^^
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rosiles a écrit:
La croyance de wahdate woujoud consiste a croire en l'unité absolue à savoir que nous sommes une partie de Allah et ceci est de la mécréance mise en garde contre les
TROIS FIGURES DU SOUFISME
Hallâj - Ibn 'Arabî - Rûmî
du koufr,
Wahdatul-Woudjoud, c’est à dire que toute existence a une seule réalité, et que toute chose que l’on voit est un aspect de l’essence d’Allah. Le leader et promoteur de cette croyance est Ibn ‘Arabi Al-Hatimi At-Ta’y, qui a été enterré à Damas en l’an 638H.
Il dit à propos de cette croyance dans son livre « Al-Futuhatul-Makkiya » :
« L’esclave est le Seigneur et le Seigneur est esclave
Que je désire connaître qui est le redevable
Si je dis : c’est l’esclave, ce sera la vérité
Et si je dis le Seigneur, pourquoi devrai-je être redevable ? »
[ « Al-Futuhatul-Makkiya » comme attribué par le Dr Taqiyudin Al-Hilali dans son livre « Al-Hadiyatul-Hadiya » ]
Il a aussi dit dans Al-Futuhat :
« Ceux qui ont adoré le veau, ont adoré rien d’autre qu’Allah ».
[«Al-Futuhatul-Makkiya » comme attribué par Ibn Taymiya dans « Al-Fatawa »(vol 11)
voir page 3
.
Citation
FM3S2R a écrit:
Salam alayk
@ Très loin :
Alors là tu vas encore très loin.
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Dominique Talib a écrit:
Elwaraini … J'adore …
'' Les soufis disent que la vérité est une, mais que les paroles sont multiples. ''
Moi … Il y a autant de religions que d'êtres humain sur Terre …
'' La Tradition affirme que le Prophète ne produisait pas d’ombre. Pour orienter le miroir vers la lumière du soleil, le soufi s’efforce ensuite de se concentrer tout entier et uniquement sur la présence divine, en écartant tout ce qui pourrait l’en distraire. ''
Moi … Chez nous on appelle ça '' Tourner le miroir de son âme ''
'' Titus Burckart explique que « … plus tu t’en remets à Lui, plus Il te prend en charge ; plus tu te délestes de toi-même, plus Il t’investit ; plus tu t’abaisses, plus Il t’élève ». ''
Moi … J'adore
'' Ibn Ata Allah écrit dans ses Hikams : « L’insouciant se réveille en se disant : que vais-je faire ? Et le sage : que va faire Dieu de moi ? ». Et il ajoute : « Il n’y a pas plus ignorant que celui qui voudrait qu’advienne dans l’instant autre chose que ce que Dieu y manifeste ». ''
'' Pour « faire décrocher le mental », il suffit de le détacher de la temporalité sur laquelle il s’appuie. Non pas dans le sens d’une déstructuration psychique, où tout repère temporel est souvent aboli, mais dans le sens d’une concentration de l’attention sur l’instant. ''
Moi … Ici je citerais Pir o murshid Hazrat Inayat khan chichti qui disait '' Il faut décrocher d'un coté pour s'accrocher de l'autre '', moi je préfère dire – en s'accrochant de l'autre car si on se bat contre soi même pour décrocher on le fait encore avec l'ego et là on tourne en rond … On a tous au fond de nous - une plus haute idée de Dieu que l'on peut, celle qui est au plus profond de notre intuition, de notre perspicacité …
'' Par sa nature même, l’intuition spirituelle s’oppose à la déduction rationnelle, et cette différence de mode d’appréhension explique la distinction que les soufis établissent entre le simple savoir et la connaissance véritable. Contrairement aux savants, leur langage est celui de la vision et du dévoilement, non celui de l’analyse et de la synthèse.
De la même façon, la connaissance véritable est toujours liée à une expérience directe, et c’est en ce sens que le soufisme a souvent été décrit comme « la science du goût et des états ». ''
Moi … C'est exactement ça mon frère, enfin j'aurais dit – La science du goût des états … Goûter à Dieu est ce qui peut nous arriver de mieux …
'' « Ô Ami, cesse de chercher le pourquoi et le comment ; cesse de faire tourner la roue de ton âme. Là même où tu te trouves, en cet instant tout t’est donné, dans la plus grande perfection. Accepte ce don, presse le jus de l’instant qui passe. »
La plongée de l’âme au fond de l’instant permet de renouer le contact avec le divin, et par là, avec l’éternité. Le fait même d’effacer notre ego permet à la conscience de s’ouvrir, et d’être de nouveau irradiée par les Lumières divines. ''
Moi … J'adore
'' Pour terminer, il faut souligner que l’expression que les soufis utilisent eux-mêmes pour se désigner sous le rapport du temps est en réalité « le fils de Son instant » (ibn waqtihi). Il ne s’agit donc pas ici de se blottir au creux de l’instant pour échapper au passé ou à l’avenir, mais bien plutôt d’immerger volontairement sa conscience dans Son instant pour mieux comprendre Dieu, et pour se rapprocher de Lui. Leur objectif est d’être sans cesse « extérieurement avec les hommes, et intérieurement avec Dieu ». Dans cette optique, ce qui importe n’est pas le passé ou l’avenir, mais notre état actuel, et l’instant qui se présente à nous, avec tous ses possibles. ''
Oui « le fils de Son instant » (ibn waqtihi), et Où vit Il cet instant en premier, sur quoi se concentre le soufi ? Au plus hauts des cieux là où Dieu est '' pure Lumière de l'intelligence Divine ni située dans le temps ni dans l'espace '', mais avec toute la création en Lui, comme en sous-entendu …
[www.yabiladi.com], regardez les derniers textes ils sont plus aboutis ...
'' Les soufis s’efforcent de s’occuper uniquement de ce qui leur incombe face à ce moment. Et pour ceux qui les regardent vivre, c’est peut-être cela qui leur confère comme un surcroît de présence. ''
Moi … '' Un surcroît de présence '' et même comme une odeur de sainteté qui nous subjugue chez les plus grands maîtres …
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taqwaliLah a écrit:
"témoigner : "la ilaha illa lah", ce qui signifie « il n’y a pas de divinité si ce n’est la Divinité »."
Faux. Cela veut dire "il n'y a nulle divinité DIGNE D'ÊTRE ADORÉE si ce n'est Allah".
En effet, il existe d'autres divinités, c'est a dire d'autres choses adorees par les être humains (soleil, statuts, hommes, etc)
Citation
Abdoulaye06 a écrit:
Salam aleykum,
Je viens de me rendre compte avec effroi qu'il existait maintenant un polythéisme musulman ! Ce forum est vraiment la Cour des Miracles de l'islam
Citation
Abdoulaye06 a écrit:
Salam aleykum,
Je viens de me rendre compte avec effroi qu'il existait maintenant un polythéisme musulman ! Ce forum est vraiment la Cour des Miracles de l'islam
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Dominique Talib a écrit:
Grand merci Elmakoudi, bonjour, et c'est vrai qu'on peut être soufi et d'une religion ou sans, c'est ça qui est beau, c'est la liberté spirituelle … Et merci à toi aussi et à Elwaraini initiateur de cette publication d'être présent et d'enrichir ce forum et par là la oumma …Et à tous les esprits ouverts ...
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FM3S2R a écrit:
Salam alayk
mise en garde contre les TROIS FIGURES DU SOUFISME Hallâj - Ibn 'Arabî - Rûmî
C'est trop fort, non seulement ils font des mises en garde contre des personnages de notre siècle, mais en plus ils les font aussi contre des défunts des siècles passés. C'est vraiment du délire.
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Cocotte minute a écrit:
As Salam Alaykoum
Cette croyance s'oppose clairement au principe fondamental de l'Unicité
Le musulmans ordonne le convenable et condamne ce qui est blâmable
Votre système de tolérance s'inspire de l'athéisme et non de l'islam
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rosiles a écrit:
Les gens de Bid`ah qui se cachent derrières les 4 Madhahibs...
C'est une ruse bien connue de la part des gens de Bid`ah parmi les Soufis et les Achâ`irahs DE TENTER DE SE CACHER DERRIERE LES QUATRES (4) MADHAHIB de Ahlou Sounnah. Soit le Madh-hab Al-Maliki, le Madh-hab Chafi`i, le Madh-hab Hanbali et le Madh-hab al-Hanafi ! Ces quatres (4) Madhahibs sont 4 parmi les Madha-hibs de Ahlou-Sounnah ! Ces 4 Imams sont parmi nos salafs, ils avaient tous la même croyance et étaient tous sur la Sounnah comme les Sahabahs ! Ils détestaient tous les Bid`ahs ! Mais les Soufis et les Achâ`irahs et d'autres ont compris qu'ils n'avaient pas de Salaf ou personne qui les avaient précédés à leur croyance, c'est pourquoi ils ont voulu se cacher derrière les quatres (4) Imams les plus connus de Ahlou Sounnah ! Mais cette ruse est facilement réfutée par rapport aux gens de Bid`ah !
Car l'Imam Aboû Hanifah est né en l'an 80 et il est mort en l'an 150. Et l'Imam Mâlik est né en l'an 93 et il est mort en l'an 179. Et l'Imam Chafi`i est né en l'an 150 et il est mort en l'an 204. Et l'Imam Ahmad Ibn Hanbal est né en l'an 164 et il est mort en l'an 241.
Sans mentionner les Imams qui ont vécu avant eux parmis les Tabi`ines, et ceux qui ont vécu à leur époque comme l'Imam Al-Boukhârî, Mouslim, Aboû Dawoûd, Tirmidhî, Nassâ’î, Ibn Madjah, Dâraqatni, Ibnou al-Moubârak, Ishâq Ibnou Rahouyah, Soufyân Thawri, Soufyân Ibnou `Ouyainah et des milliers d'autres, qui n'étaient pas Soufis, ni Ach`ari !
Comment auraient-ils pu être de la secte Ach`arite, alors que le fondateur de cette secte (Aboû al-Hassan `Alî Ibn Isma`il Al-Ach`ari) est né en l'an 260, c'est à dire 20 après la mort de l'Imam Ahmad, 60 ans après la mort de l'Imam Chafi`i, 80 ans après la mort de l'Imam Mâlik, et 110 ans après la mort de l'Imam Abou Hanifah ! Sans oublier que Abou al-Hassan Al-Ach`ari est né en l'an 260 et a suivi la secte des Mou`tazilah durant 40 ans sous l'enseignement du savant de cette secte Al-Djabâ’i ! Cela signifie que tu dois rajouter à cet intervalle entre ces Imams et Al-Ach`ari quarante (40) ans de Bid`ah ! C'est-à-dire que c'est uniquement en l'an 300 qu'il quitta la secte des Mou`tazilah ! Il y a donc 120 ans entre sa sorti de la secte Mou`tazilah et la mort de l'Imam Mâlik ! Et la croyance de Al-Ach`ari à la sortie de la secte des Mou`tazilahs n'était pas du tout en accord avec la croyance de l'Imam Mâlik et des autres Imams !
Car les Imams ont tous affirmé les attribus d'Allah, comme le fait qu'Allah est au dela de sa création et qu'Il parle et que le Coran est la Parole d'Allah réellement ainsi que tous les autres attributs, sans nier le sens ni en faisant ressembler Allah à sa créature ! Tandis que Al-Ach`ari a sa sortie des Mou`tazilahs n'affirmait que sept (7) attibuts seulement et niait les autres et il affirment six (6) de leurs principes avec cela qu'ils incluent aux attributs.
Par exemple ils disent que le Coran n'est pas la Parole d'Allah, car pour eux, la Parole d'Allah n'a pas de lettres et ne se récite pas avec une voix. Et tous les autres attributs divins qu'Allah s'est attribué, ils les nient directement ou indirectement en changeant leur sens de leur contexte ! Sous prétexte quelles ne sont pas logiques !
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elmakoudi a écrit:
salam alaikoum
peux tu nous eclairer d'avantage?
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elwaraini a écrit:Pratiques Soufies*
Traduction française par Christian Lirette
Le soufisme est une ancienne tradition de développement spirituel. Il est très répandu à l’heure actuelle.
Le Soufisme prend son origine à l’intérieur de l’Islam. Des enseignants-cheikhs Soufis disent, cependant, que le Soufisme ne peut pas être limité à une religion particulière, période historique, société ou langue. Ils appellent Soufisme “l’essence pure de toutes les religions” et croient que le Soufisme existe depuis toujours: c’est seulement son aspect extérieur qui change selon l’environnement culturel-historique contemporain.
Grâce à la grande flexibilité et à l’ouverture aux influences extérieures, le Soufisme n’est pas actuellement un système uniforme. Ses différentes tendances, directions, écoles, groupes diffèrent les uns des autres par les aspects méthodologiques qu’ils soulignent, par les méthodes de pratiques qu’ils préfèrent. Parmi les Soufis, il y a des ordres bien connus avec d’anciennes traditions et également 12 confréries (“parental”) principales. En outre, il y a beaucoup d’autres structures dans le Soufisme: de plus petites confréries, des communautés, centres, cercles.
Parlons des principes fondamentaux des enseignements Soufis:
— Le Soufisme tient une croyance selon laquelle l’univers consiste en 7 “plans d’existence” [2]. Ceci concerne la multidimensionnalité de l’espace.
— La dimension la plus subtile, que les Soufis appellent Zat, est la Demeure de Dieu dans l’aspect du Créateur. Le Créateur et la diversité entière de Sa Création (Sifat, en termes Soufis) composent l’Absolu. Le Créateur infiltre la Création entière avec Son Amour.
— L’organisme humain multidimensionnel, qui est semblable en sa structure à la structure multidimensionnelle de l’Absolu, peut indiquer en soi des formes plus subtiles d’états d’être. On réalise ceci en se connaissant et en se perfectionnant soi-même.
Ainsi seulement en reconnaissant sa véritable essence l’homme peut-il réaliser la perception directe de Dieu et l’union avec Lui. Ceci est exprimé très laconiquement dans le hadith de Sunna* qui dit: “Celui qui se connaît lui-même connaît Dieu”. Sur les étapes finales d’une telle connaissance, la conscience humaine individuelle fusionne avec la Conscience Divine. Ce dernier objectif est décrit dans la tradition Soufie comme étant l’état le plus élevé de conscience Baqi bi-Allah (Éternité en Dieu). Les synonymes Hindous et Bouddhistes de ce terme sont Kaivalya, Mahanirvana, Moksha.
La base du Soufisme est l’amour (mahabba, hubb). Les Soufis disent même de leurs enseignements qu’ils sont “l’hymne à l’Amour Divin” et l’appellent tassawuri — vision-d’amour. L’amour est considéré dans le Soufisme comme la puissance qui renforce le sentiment d’être contenu en Dieu. Ce processus résulte en la compréhension qu’il n’y a rien dans ce monde à part Dieu, Qui est l’Amoureux et l’Aimé en même temps.
Un des articles de foi du Soufisme est “Ishq Allah Mabud Allah” (“Dieu est l’Amoureux et l’Aimé”).
Un véritable Soufi aimant se submerge graduellement, s’immerge et se dissout dans le Créateur — dans son Aimé.
Le principe de considérer Dieu en tant qu’Aimé provient de l’expérience directe des Soufis. Les Soufis décrivent ceci de la façon suivante. Quand l’homme traverse une certaine partie du Chemin de l’Amour, Dieu commence à l’aider plus activement en l’amenant en Sa Demeure. Et alors, il commence à sentir plus intensément l’Amour Divin de Dieu.