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La représentativité de la femme maghrébine
P
2 mars 2021 09:38
Salam Alaykum,


Entre absence de modèles contemporains et monopole des influenceuses.

"L’existence de figures maghrébines d’antan que l’on peut prendre pour modèles n’est pas ce qu’il manque aux femmes de la diaspora même si elles sont très peu mises en avant.

Néanmoins il est plus facile et moins abstrait de s’identifier à des modèles féminins contemporains ancrés dans le contexte de notre époque.

Mais où sont-ils donc passés ?

Nous n’en avons pas vraiment.

Non pas qu’aucune femme maghrébine exemplaire n’existe, mais rares sont celles qui sont mises en lumière ou qui se mettent en avant pour inspirer et montrer l’exemple.

Elles sont même invisibilisées.

À l’inverse, qui a le monopole de la représentativité des femmes maghrébines ?

Les fameuses « influenceuses ».

Qui sont-elles ? Et comment ont-elles acquis ce monopole ?

« L’influenceur digital est un individu qui par son audience principalement obtenue sur les réseaux sociaux, et par l’influence qu’il exerce sur cette audience, a la faculté de modifier des comportements de consommation et des perceptions ressenties à l’égard d’une marque, d’un produit ou d’un service ».


Les influenceuses maghrébines, tout comme les autres influenceuses, sont généralement issues de la classe populaire et ont un piètre niveau scolaire à l’image de leur inculture, leur vocabulaire limité et leurs fautes d’orthographe.

Certaines ont au mieux le Baccalauréat.

Obnubilées par Kim Kardashian et Kylie Jenner, elles sont complètement déracinées, acculturées, occidentalisées, égarées et revendiquent quelques fois leurs origines, leur culture ou leur religion par opportunisme, d’une manière superficielle voire très grossière et caricaturale.

Elles sont plutôt jolies et séduisantes et n’hésitent pas à en jouer pour en tirer profit au maximum.

C’est-à-dire augmenter leur visibilité en vue de décrocher des contrats avec des agences de marketing digital et des partenariats avec une pléthore de marques plus ou moins douteuses.

Elles comptabilisent ainsi des centaines de milliers voire des millions d’abonnés sur les réseaux sociaux.

Instagram et Snapchat sont d’ailleurs leurs réseaux sociaux favoris pour y exposer leurs selfies filtrés de leurs visages maquillés à outrance, leurs courbes mises en valeur par leurs « outfits » et un soupçon de Photoshop, leur vie quotidienne rythmée par des voyages vers des destinations paradisiaques, beaux restaurants et soirées mondaines.

On peut également les retrouver sur YouTube et TikTok.
“Sooner or later, we all end up believing”
P
2 mars 2021 09:39
Certaines d’entre elles, par leur dépravation évidente et éhontée, nuisent directement à l’image de la femme maghrébine en alimentant le stéréotype hypersexualisé de la « beurette » sans cervelle et matérialiste aux mœurs légères.

D’autres parmi elles sont moins dépravées et ont une réputation un peu plus « classe » mais ne sont pas moins médiocres et superficielles puisqu’elles sont tout autant adeptes de la culture du vide.

Leur popularité grandissante, aussi problématique soit-elle, a de beaux jours devant elle.

À qui la faute ? Qui s’abonne à elles ? Qui like et commente leurs posts et vidéos avec des « Ma sha Allah trop belle » ? Qui regarde leurs stories au quotidien ? Qui visionne leurs vidéos ou émissions de télé-réalité ? Qui achète des produits de dropshipping d’Aliexpress avec leurs codes promotionnels ? Qui essaie de leur ressembler ?

Idem pour les mi-chanteuses mi-influenceuses, qui écoute leurs musiques commerciales dont les paroles peu recherchées tournent essentiellement autour des relations hors-mariage ?

Nous-même.

Nous les mettons en avant puis nous nous étonnons d’être représentées et influencées par des débauchées incultes.

Nous savons qu’elles sont dans l’égarement total mais nous sommes schizophrènes.

Nous continuons de les suivre car elles jouent avec notre nafs en nous vendant du rêve de manière illusoire via leur vitrine Instagram où elles y exposent allègrement leurs plastiques « parfaites » et la mise en scène de leur train de vie luxueux parfois imaginaire.

En outre nous nous identifions à elles parce qu’elles sont brunes, bronzées, portent des prénoms qui finissent en A et ont dit ou écrit un jour « One, two, three, viva l’Algérie ! ?? » ou « Aïd mabrouk mes amours. ❤ » sur les réseaux sociaux.

En parlant de bronzage, elles ont clairement contribué à la démocratisation de standards de beauté et de mode contraire à notre fitra (nature saine), nos valeurs et notre culture.

Les artifices tels que les faux-cils et faux ongles, pour ne citer qu’eux, n’ont jamais été aussi banalisés chez les filles maghrébines que de nos jours.

La suite logique risque d’être la normalisation de la chirurgie et la médecine esthétiques.
Citation
PurpleAest a écrit:
Salam Alaykum,


Entre absence de modèles contemporains et monopole des influenceuses.

"L’existence de figures maghrébines d’antan que l’on peut prendre pour modèles n’est pas ce qu’il manque aux femmes de la diaspora même si elles sont très peu mises en avant.

Néanmoins il est plus facile et moins abstrait de s’identifier à des modèles féminins contemporains ancrés dans le contexte de notre époque.

Mais où sont-ils donc passés ?

Nous n’en avons pas vraiment.

Non pas qu’aucune femme maghrébine exemplaire n’existe, mais rares sont celles qui sont mises en lumière ou qui se mettent en avant pour inspirer et montrer l’exemple.

Elles sont même invisibilisées.

À l’inverse, qui a le monopole de la représentativité des femmes maghrébines ?

Les fameuses « influenceuses ».

Qui sont-elles ? Et comment ont-elles acquis ce monopole ?

« L’influenceur digital est un individu qui par son audience principalement obtenue sur les réseaux sociaux, et par l’influence qu’il exerce sur cette audience, a la faculté de modifier des comportements de consommation et des perceptions ressenties à l’égard d’une marque, d’un produit ou d’un service ».


Les influenceuses maghrébines, tout comme les autres influenceuses, sont généralement issues de la classe populaire et ont un piètre niveau scolaire à l’image de leur inculture, leur vocabulaire limité et leurs fautes d’orthographe.

Certaines ont au mieux le Baccalauréat.

Obnubilées par Kim Kardashian et Kylie Jenner, elles sont complètement déracinées, acculturées, occidentalisées, égarées et revendiquent quelques fois leurs origines, leur culture ou leur religion par opportunisme, d’une manière superficielle voire très grossière et caricaturale.

Elles sont plutôt jolies et séduisantes et n’hésitent pas à en jouer pour en tirer profit au maximum.

C’est-à-dire augmenter leur visibilité en vue de décrocher des contrats avec des agences de marketing digital et des partenariats avec une pléthore de marques plus ou moins douteuses.

Elles comptabilisent ainsi des centaines de milliers voire des millions d’abonnés sur les réseaux sociaux.

Instagram et Snapchat sont d’ailleurs leurs réseaux sociaux favoris pour y exposer leurs selfies filtrés de leurs visages maquillés à outrance, leurs courbes mises en valeur par leurs « outfits » et un soupçon de Photoshop, leur vie quotidienne rythmée par des voyages vers des destinations paradisiaques, beaux restaurants et soirées mondaines.

On peut également les retrouver sur YouTube et TikTok.
“Sooner or later, we all end up believing”
P
2 mars 2021 09:41
Certes, il est indéniable qu’il y a, dans une certaine mesure, une volonté politique en France d’ériger la « beurette » en modèle de la femme maghrébine « libre », « émancipée » et « ouverte d’esprit », en opposition à l’archétype de la femme maghrébine (voilée), « soumise » et « oppressée » par les hommes de sa famille.


En témoigne la (sur)médiatisation dont ont fait l’objet ces dix dernières années Nabilla Benattia, Ayem Nour, Zahia Dehar… et plus récemment Kamila Tir, Melissa Ghennam dite « Maeva Ghennam », Sarah Chouiekh dite « Sarah Fraisou », Sarah Hassounat dite « Sarah Lopez » et consort.

Cependant nous avons tout de même une part de responsabilité dans ce fléau. Nous avons choisi d’être influencée parmi les pires femmes.

Des femmes qui ont renié les valeurs islamiques et traditionnelles de notre communauté pour capitaliser sur leur physique pimpé et le dévoilement sans pudeur de leur vie privée afin de nous fidéliser (au sens profane et sacré du terme car elles sont des idoles modernes dont Instagram est leur temple).

De fait elles s’enrichissent en nous vendant des thés minceur, gélules coupe-faim, shampoings au silicone, gaines et autres gadgets d’Aliexpress.

Non seulement elles nous incitent à la dépravation, mais elles nous poussent aussi à la surconsommation.

Elles prônent entre autres l’individualisme et le nihilisme pour faire passer la pilule lorsque nous critiquons leurs actes blâmables.

« Seul Dieu peut me juger ! »

« C’est entre Dieu et moi. »

« La religion c’est personnel. »


… affirment-elles avec aplomb comme si leur statut de personnalité publique en tant qu’influenceuse (au sens actuel et littéral du terme) ne leur confère aucune responsabilité collective vis-à-vis de leurs abonnés. Abonnés dont la plupart sont de jeunes adolescentes.

Elles représentent un véritable danger public pour ces dernières. L’heure est grave. Il est temps de se réveiller et d’agir au plus vite !

Premièrement, éduquons notre nafs, informons-nous sur l’envers très sombre du décor et boycottons toutes ces influenceuses. Ni vue, ni abonnement, ni like, ni commentaire, ni wellou. Ne parlons même plus d’elles, même en mal.

Deuxièmement, surveillons nos petites sœurs et petites cousines. Interdisons-leur de suivre ces influenceuses et faisons-leur de la prévention.

Expliquons-leur avec sagesse et bienveillance que réussir dans la vie, ce n’est pas collectionner des millions de followers et de likes sur Internet.

Ce n’est pas non plus vivre dans l’opulence en bradant sa dignité, sa religion et ses valeurs, ni tenter d’atteindre utopiquement la beauté d’un physique retouché par des filtres, logiciels et interventions médicales.

Et encore moins de faire des photos postbad avec son chéri en Thaïlande ou de s’expatrier à Dubaï.

Rappelons-leur l’essentiel, le but de notre vie sur Terre, l’intérêt de respecter et préserver nos valeurs islamiques et traditionnelles. Celles qui nous honorent, nous protègent et nous feront parvenir au véritable succès dans l’Au-delà إن شاء الله.

Troisièmement, mettons en lumière les femmes actuelles brillantes et exemplaires de notre communauté.

Nous avons les cartes en main. À nous de jouer !

Qu’Allah nous guide et préserve nos petites sœurs."

[twitter.com]
Citation
PurpleAest a écrit:
Certaines d’entre elles, par leur dépravation évidente et éhontée, nuisent directement à l’image de la femme maghrébine en alimentant le stéréotype hypersexualisé de la « beurette » sans cervelle et matérialiste aux mœurs légères.

D’autres parmi elles sont moins dépravées et ont une réputation un peu plus « classe » mais ne sont pas moins médiocres et superficielles puisqu’elles sont tout autant adeptes de la culture du vide.

Leur popularité grandissante, aussi problématique soit-elle, a de beaux jours devant elle.

À qui la faute ? Qui s’abonne à elles ? Qui like et commente leurs posts et vidéos avec des « Ma sha Allah trop belle » ? Qui regarde leurs stories au quotidien ? Qui visionne leurs vidéos ou émissions de télé-réalité ? Qui achète des produits de dropshipping d’Aliexpress avec leurs codes promotionnels ? Qui essaie de leur ressembler ?

Idem pour les mi-chanteuses mi-influenceuses, qui écoute leurs musiques commerciales dont les paroles peu recherchées tournent essentiellement autour des relations hors-mariage ?

Nous-même.

Nous les mettons en avant puis nous nous étonnons d’être représentées et influencées par des débauchées incultes.

Nous savons qu’elles sont dans l’égarement total mais nous sommes schizophrènes.

Nous continuons de les suivre car elles jouent avec notre nafs en nous vendant du rêve de manière illusoire via leur vitrine Instagram où elles y exposent allègrement leurs plastiques « parfaites » et la mise en scène de leur train de vie luxueux parfois imaginaire.

En outre nous nous identifions à elles parce qu’elles sont brunes, bronzées, portent des prénoms qui finissent en A et ont dit ou écrit un jour « One, two, three, viva l’Algérie ! ?? » ou « Aïd mabrouk mes amours. ❤ » sur les réseaux sociaux.

En parlant de bronzage, elles ont clairement contribué à la démocratisation de standards de beauté et de mode contraire à notre fitra (nature saine), nos valeurs et notre culture.

Les artifices tels que les faux-cils et faux ongles, pour ne citer qu’eux, n’ont jamais été aussi banalisés chez les filles maghrébines que de nos jours.

La suite logique risque d’être la normalisation de la chirurgie et la médecine esthétiques.
“Sooner or later, we all end up believing”
2 mars 2021 09:41
Aleykoum salam, oulala les yabigirls vont t'aggresser ptdr
Facts doesn't care about your feelings
P
2 mars 2021 09:51
Je suis prête ptdr


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Citation
Mr.Kai a écrit:
Aleykoum salam, oulala les yabigirls vont t'aggresser ptdr
“Sooner or later, we all end up believing”
2 mars 2021 09:54
Ok on commence !

Comme femmes musulmanes contemporaines inspirantes il y a :
Yasmine Mogahed
[g.co]
Ala Murabit.
[g.co]

Ensuite comme tu dis, le problème c'est nous dans l'histoire. Nous qui donnont de l'importance à ces poupées superficielles.
Si personne ne s'abonne, ne commente ou ne like, si personne ne les suit dans leurs délires, ne les prend comme modèles ou n'achète leur camelotes elles ne seraient rien!

Oui elles ont démocratiser le Fake chez nos sœurs ?.
Faux ongles, faux cils, faux cheveux ect...

Au fait tu as oublié DresslikeMila dans la liste, la meuf je n'ai jamais compris son succès. Son seul "talent" est d'avoir les yeux bleus...



Citation
PurpleAest a écrit:
Certes, il est indéniable qu’il y a, dans une certaine mesure, une volonté politique en France d’ériger la « beurette » en modèle de la femme maghrébine « libre », « émancipée » et « ouverte d’esprit », en opposition à l’archétype de la femme maghrébine (voilée), « soumise » et « oppressée » par les hommes de sa famille.


En témoigne la (sur)médiatisation dont ont fait l’objet ces dix dernières années Nabilla Benattia, Ayem Nour, Zahia Dehar… et plus récemment Kamila Tir, Melissa Ghennam dite « Maeva Ghennam », Sarah Chouiekh dite « Sarah Fraisou », Sarah Hassounat dite « Sarah Lopez » et consort.

Cependant nous avons tout de même une part de responsabilité dans ce fléau. Nous avons choisi d’être influencée parmi les pires femmes.

Des femmes qui ont renié les valeurs islamiques et traditionnelles de notre communauté pour capitaliser sur leur physique pimpé et le dévoilement sans pudeur de leur vie privée afin de nous fidéliser (au sens profane et sacré du terme car elles sont des idoles modernes dont Instagram est leur temple).

De fait elles s’enrichissent en nous vendant des thés minceur, gélules coupe-faim, shampoings au silicone, gaines et autres gadgets d’Aliexpress.

Non seulement elles nous incitent à la dépravation, mais elles nous poussent aussi à la surconsommation.

Elles prônent entre autres l’individualisme et le nihilisme pour faire passer la pilule lorsque nous critiquons leurs actes blâmables.

« Seul Dieu peut me juger ! »

« C’est entre Dieu et moi. »

« La religion c’est personnel. »


… affirment-elles avec aplomb comme si leur statut de personnalité publique en tant qu’influenceuse (au sens actuel et littéral du terme) ne leur confère aucune responsabilité collective vis-à-vis de leurs abonnés. Abonnés dont la plupart sont de jeunes adolescentes.

Elles représentent un véritable danger public pour ces dernières. L’heure est grave. Il est temps de se réveiller et d’agir au plus vite !

Premièrement, éduquons notre nafs, informons-nous sur l’envers très sombre du décor et boycottons toutes ces influenceuses. Ni vue, ni abonnement, ni like, ni commentaire, ni wellou. Ne parlons même plus d’elles, même en mal.

Deuxièmement, surveillons nos petites sœurs et petites cousines. Interdisons-leur de suivre ces influenceuses et faisons-leur de la prévention.

Expliquons-leur avec sagesse et bienveillance que réussir dans la vie, ce n’est pas collectionner des millions de followers et de likes sur Internet.

Ce n’est pas non plus vivre dans l’opulence en bradant sa dignité, sa religion et ses valeurs, ni tenter d’atteindre utopiquement la beauté d’un physique retouché par des filtres, logiciels et interventions médicales.

Et encore moins de faire des photos postbad avec son chéri en Thaïlande ou de s’expatrier à Dubaï.

Rappelons-leur l’essentiel, le but de notre vie sur Terre, l’intérêt de respecter et préserver nos valeurs islamiques et traditionnelles. Celles qui nous honorent, nous protègent et nous feront parvenir au véritable succès dans l’Au-delà إن شاء الله.

Troisièmement, mettons en lumière les femmes actuelles brillantes et exemplaires de notre communauté.

Nous avons les cartes en main. À nous de jouer !

Qu’Allah nous guide et préserve nos petites sœurs."

[twitter.com]



Modifié 3 fois. Dernière modification le 02/03/21 10:01 par Videl.
VIDEL, pas célibataire. "Certified no multicompte since my inscription"
2 mars 2021 09:54
Tu va avoir droit a des t'es qui pour juger, les maghrébins sont pas mieux ! (ce qui est vrai), la religion c'est dans le cœur, cache les péchés de tes soeurs etc
Citation
PurpleAest a écrit:
Je suis prête ptdr


Photo supprimée par le membre  Photo supprimée par le membre
Facts doesn't care about your feelings
L
2 mars 2021 09:54
Après ce jugement infamant de la femme maghrébine, une question.

Comment se présente le femme maghrébine "idéale" ?
Citation
PurpleAest a écrit:
Salam Alaykum,


Entre absence de modèles contemporains et monopole des influenceuses.

"L’existence de figures maghrébines d’antan que l’on peut prendre pour modèles n’est pas ce qu’il manque aux femmes de la diaspora même si elles sont très peu mises en avant.

Néanmoins il est plus facile et moins abstrait de s’identifier à des modèles féminins contemporains ancrés dans le contexte de notre époque.

Mais où sont-ils donc passés ?

Nous n’en avons pas vraiment.

Non pas qu’aucune femme maghrébine exemplaire n’existe, mais rares sont celles qui sont mises en lumière ou qui se mettent en avant pour inspirer et montrer l’exemple.

Elles sont même invisibilisées.

À l’inverse, qui a le monopole de la représentativité des femmes maghrébines ?

Les fameuses « influenceuses ».

Qui sont-elles ? Et comment ont-elles acquis ce monopole ?

« L’influenceur digital est un individu qui par son audience principalement obtenue sur les réseaux sociaux, et par l’influence qu’il exerce sur cette audience, a la faculté de modifier des comportements de consommation et des perceptions ressenties à l’égard d’une marque, d’un produit ou d’un service ».


Les influenceuses maghrébines, tout comme les autres influenceuses, sont généralement issues de la classe populaire et ont un piètre niveau scolaire à l’image de leur inculture, leur vocabulaire limité et leurs fautes d’orthographe.

Certaines ont au mieux le Baccalauréat.

Obnubilées par Kim Kardashian et Kylie Jenner, elles sont complètement déracinées, acculturées, occidentalisées, égarées et revendiquent quelques fois leurs origines, leur culture ou leur religion par opportunisme, d’une manière superficielle voire très grossière et caricaturale.

Elles sont plutôt jolies et séduisantes et n’hésitent pas à en jouer pour en tirer profit au maximum.

C’est-à-dire augmenter leur visibilité en vue de décrocher des contrats avec des agences de marketing digital et des partenariats avec une pléthore de marques plus ou moins douteuses.

Elles comptabilisent ainsi des centaines de milliers voire des millions d’abonnés sur les réseaux sociaux.

Instagram et Snapchat sont d’ailleurs leurs réseaux sociaux favoris pour y exposer leurs selfies filtrés de leurs visages maquillés à outrance, leurs courbes mises en valeur par leurs « outfits » et un soupçon de Photoshop, leur vie quotidienne rythmée par des voyages vers des destinations paradisiaques, beaux restaurants et soirées mondaines.

On peut également les retrouver sur YouTube et TikTok.
C
2 mars 2021 09:56
Salam,

Entièrement d'accord avec toi.

Le meilleur modèle de la femme maghrébine reste nos mamans et nos grands mères Qu'Allah les protègent ou leur accorde Sa miséricorde si elles ne sont plus de ce monde.

Tout le reste n'est que futilité et illusion.

Bien sûr je n'oublie pas la femme maghrébine qui a réussi, Tbark'Allah 3lihom ... Celles-ci par contre on nous les montrent jamais ou du moins on en parle pas assez.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 02/03/21 10:26 par Cotton.
O
2 mars 2021 09:58
Selem on est est la malheureusement et les filles quinles suivent ne vois pas le mal bien au contrairebelle aimerais faire pareille. C'est a la mode la beurette par contre elle n'accepterons pas d'etre appeler beurette alors qu'elle en sont ...
2 mars 2021 10:09
Vous avez des exemples?
Citation
PurpleAest a écrit:
Salam Alaykum,


Entre absence de modèles contemporains et monopole des influenceuses.

"L’existence de figures maghrébines d’antan que l’on peut prendre pour modèles n’est pas ce qu’il manque aux femmes de la diaspora même si elles sont très peu mises en avant.

Néanmoins il est plus facile et moins abstrait de s’identifier à des modèles féminins contemporains ancrés dans le contexte de notre époque.

Mais où sont-ils donc passés ?

Nous n’en avons pas vraiment.

Non pas qu’aucune femme maghrébine exemplaire n’existe, mais rares sont celles qui sont mises en lumière ou qui se mettent en avant pour inspirer et montrer l’exemple.

Elles sont même invisibilisées.

À l’inverse, qui a le monopole de la représentativité des femmes maghrébines ?

Les fameuses « influenceuses ».

Qui sont-elles ? Et comment ont-elles acquis ce monopole ?

« L’influenceur digital est un individu qui par son audience principalement obtenue sur les réseaux sociaux, et par l’influence qu’il exerce sur cette audience, a la faculté de modifier des comportements de consommation et des perceptions ressenties à l’égard d’une marque, d’un produit ou d’un service ».


Les influenceuses maghrébines, tout comme les autres influenceuses, sont généralement issues de la classe populaire et ont un piètre niveau scolaire à l’image de leur inculture, leur vocabulaire limité et leurs fautes d’orthographe.

Certaines ont au mieux le Baccalauréat.

Obnubilées par Kim Kardashian et Kylie Jenner, elles sont complètement déracinées, acculturées, occidentalisées, égarées et revendiquent quelques fois leurs origines, leur culture ou leur religion par opportunisme, d’une manière superficielle voire très grossière et caricaturale.

Elles sont plutôt jolies et séduisantes et n’hésitent pas à en jouer pour en tirer profit au maximum.

C’est-à-dire augmenter leur visibilité en vue de décrocher des contrats avec des agences de marketing digital et des partenariats avec une pléthore de marques plus ou moins douteuses.

Elles comptabilisent ainsi des centaines de milliers voire des millions d’abonnés sur les réseaux sociaux.

Instagram et Snapchat sont d’ailleurs leurs réseaux sociaux favoris pour y exposer leurs selfies filtrés de leurs visages maquillés à outrance, leurs courbes mises en valeur par leurs « outfits » et un soupçon de Photoshop, leur vie quotidienne rythmée par des voyages vers des destinations paradisiaques, beaux restaurants et soirées mondaines.

On peut également les retrouver sur YouTube et TikTok.
2 mars 2021 10:10
Voila la 1ere fournée
Citation
Lunedorée a écrit:
Après ce jugement infamant de la femme maghrébine, une question.

Comment se présente le femme maghrébine "idéale" ?
Facts doesn't care about your feelings
L
2 mars 2021 10:11
On sent le respect pour les femmes à travers ce terme de "fournée". Chapeau !!
Citation
Mr.Kai a écrit:
Voila la 1ere fournée
2 mars 2021 10:14
La première fournée de "commentaires" si tu préfères

Citation
Lunedorée a écrit:
On sent le respect pour les femmes à travers ce terme de "fournée". Chapeau !!
Facts doesn't care about your feelings
L
2 mars 2021 10:18
Et la représentativité noble de l'homme maghrébin, elle est où ?


Citation
Mr.Kai a écrit:
La première fournée de "commentaires" si tu préfères
2 mars 2021 10:24
Mon Dieu mais t'es le cliché absolu de mon commentaire sur ce post c'est hallucinant ptdr
Citation
Lunedorée a écrit:
Et la représentativité noble de l'homme maghrébin, elle est où ?
Facts doesn't care about your feelings
D
2 mars 2021 10:24
La vache sbah rabbi ta écrit tout ça ?. T’es motivée toi !

J’adhère à 100% à ce que tu a écrit je me permets d’ajouter 2-3 truc

1) Chez son homologue masculin on a le rappeur maghrébin bling-bling pour qui le succès ce résume en 3 mois (argent-drogue oulala j’sui un gangster-tchoin)

2) La complicité des imams en chewing-gum sur YouTube pour qui pudeur et chasteté sont devenu des gros mots et pour qui tout est autorisé sans concession et qui ne parlent jamais de ce phénomène décadent hors du commun

3) Je tiens à souligner le comportement exemplaire de certaines filles maghrébines qui malgré cet engouement pour les influenchezpasquoi, reste fidèle à leur valeur qu’elle soit religieuse ou éthique. Par ce que jusqu’à preuve du contraire les filles maghrébines pour beaucoup excelles dans les études, la médecine, sont très impliquée dans la société ,bosseuse et également très pudique en général et pour ça il faut les féliciter avec fierté

Enfin je déteste le mot BEURETTE, c’est un mot colonial qui rabaisse au plus haut point les maghrébines (même beur rebeu j’aime pas) et ça me zehef d’entendre des 3arbi l’utiliser on s’insulte nous meme en fesant

Ça fait long le message moi aussi j’étais motivé làgrinning smiley
Z
2 mars 2021 10:25
Salem,
Je pense que le vrai problème c'est le modèle de la femme... Les jeunes de maintenant qu'elles de confession musulmanes ou non sont perdues...
Encore plus celles qui sont de confession musulmane pourquoi ?
Parce-que peut être que le modèle musulman et traditionnel est justement trop traditionnel et rigide par rapport au modele de la femme de maintenant comme tu le dis très bien pimpée botoxée.... C'est dommage parce-que les valeurs tradi c'est celles dans lesquelles nous avons grandit.. Elles nous portent toute notre vie même si à des moments tu es tenté de les rejeter...

Vaste sujet en tout cas merci pour le débat très intéressant et ta prose très bien faite... Tu écris très bien c'est appréciable ☺
i
2 mars 2021 10:35
Salam,

Thread très intéressant.

« All that glitters is not gold »...
La visibilité ne devrait pas être confondu avec la représentativité mais on ne peut ignorer les dégâts causés par le tourbillon de la télé-réalité chez les jeunes (et moins jeunes...).

On en revient toujours à la question de l’éducation.
Je dirais aussi que dans une famille « fonctionnelle », les modèles sains sont nombreux et donc ces influences extérieures seront toujours nulles.
t
2 mars 2021 10:56
Je ne vois pas en quoi il s'agit d'un jugement infamant de la femme maghrébine...
Il s'agit d'un jugement objectif sur les modèles que la société met en avant, ça concerne malheureusement toutes les femmes mais l'auteur a décidé de mettre la focale sur les maghrébines voilà tout.

Je sais que les femmes doivent absolument éviter toute critiques entre elles mais nier que ces influenceuses érigées en modèle pour petites filles (les jeunes de 6-7 ans ont instagram maintenant!!!) contribuent à fabriquer leurs futures préférences et leurs agissements tout simplement c'est vraiment de la mauvaise foi. Ca fait/fera effet de masse qu'on le veuille ou non et c'est regrettable (à moins que ce ne soit sain pour toi auquel cas je veux bien savoir en quoi)
Sans oublier la banalisation du porno "beurette" et des escortes qui ont fait exploser la fétichisation des maghrébines chez les autres communautés.

Encore une fois, la femme maghrébine n'est pas pire que les autres, elle était simplement meilleure mais l'occidentalisation aura eu raison de sa culture arabo-musulmane (pour le arabo ça peut ne pas être grave mais pour le "musulmane" c'est plus dérangeant...).

Pour ce qui est de ta question sur la femme maghrébine idéale, il n'y en a pas, il s'agirait juste de ne pas déployer partout (réseaux sociaux sites internet, TV) cette seule et unique vision décadente de la femme maghrébine jusqu'à en faire la norme par mimétisme.





Citation
Lunedorée a écrit:
Après ce jugement infamant de la femme maghrébine, une question.

Comment se présente le femme maghrébine "idéale" ?
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