Citation
PurpleAest a écrit:
Salam Alaykum,
Entre absence de modèles contemporains et monopole des influenceuses.
"L’existence de figures maghrébines d’antan que l’on peut prendre pour modèles n’est pas ce qu’il manque aux femmes de la diaspora même si elles sont très peu mises en avant.
Néanmoins il est plus facile et moins abstrait de s’identifier à des modèles féminins contemporains ancrés dans le contexte de notre époque.
Mais où sont-ils donc passés ?
Nous n’en avons pas vraiment.
Non pas qu’aucune femme maghrébine exemplaire n’existe, mais rares sont celles qui sont mises en lumière ou qui se mettent en avant pour inspirer et montrer l’exemple.
Elles sont même invisibilisées.
À l’inverse, qui a le monopole de la représentativité des femmes maghrébines ?
Les fameuses « influenceuses ».
Qui sont-elles ? Et comment ont-elles acquis ce monopole ?
« L’influenceur digital est un individu qui par son audience principalement obtenue sur les réseaux sociaux, et par l’influence qu’il exerce sur cette audience, a la faculté de modifier des comportements de consommation et des perceptions ressenties à l’égard d’une marque, d’un produit ou d’un service ».
Les influenceuses maghrébines, tout comme les autres influenceuses, sont généralement issues de la classe populaire et ont un piètre niveau scolaire à l’image de leur inculture, leur vocabulaire limité et leurs fautes d’orthographe.
Certaines ont au mieux le Baccalauréat.
Obnubilées par Kim Kardashian et Kylie Jenner, elles sont complètement déracinées, acculturées, occidentalisées, égarées et revendiquent quelques fois leurs origines, leur culture ou leur religion par opportunisme, d’une manière superficielle voire très grossière et caricaturale.
Elles sont plutôt jolies et séduisantes et n’hésitent pas à en jouer pour en tirer profit au maximum.
C’est-à-dire augmenter leur visibilité en vue de décrocher des contrats avec des agences de marketing digital et des partenariats avec une pléthore de marques plus ou moins douteuses.
Elles comptabilisent ainsi des centaines de milliers voire des millions d’abonnés sur les réseaux sociaux.
Instagram et Snapchat sont d’ailleurs leurs réseaux sociaux favoris pour y exposer leurs selfies filtrés de leurs visages maquillés à outrance, leurs courbes mises en valeur par leurs « outfits » et un soupçon de Photoshop, leur vie quotidienne rythmée par des voyages vers des destinations paradisiaques, beaux restaurants et soirées mondaines.
On peut également les retrouver sur YouTube et TikTok.
Citation
PurpleAest a écrit:
Certaines d’entre elles, par leur dépravation évidente et éhontée, nuisent directement à l’image de la femme maghrébine en alimentant le stéréotype hypersexualisé de la « beurette » sans cervelle et matérialiste aux mœurs légères.
D’autres parmi elles sont moins dépravées et ont une réputation un peu plus « classe » mais ne sont pas moins médiocres et superficielles puisqu’elles sont tout autant adeptes de la culture du vide.
Leur popularité grandissante, aussi problématique soit-elle, a de beaux jours devant elle.
À qui la faute ? Qui s’abonne à elles ? Qui like et commente leurs posts et vidéos avec des « Ma sha Allah trop belle » ? Qui regarde leurs stories au quotidien ? Qui visionne leurs vidéos ou émissions de télé-réalité ? Qui achète des produits de dropshipping d’Aliexpress avec leurs codes promotionnels ? Qui essaie de leur ressembler ?
Idem pour les mi-chanteuses mi-influenceuses, qui écoute leurs musiques commerciales dont les paroles peu recherchées tournent essentiellement autour des relations hors-mariage ?
Nous-même.
Nous les mettons en avant puis nous nous étonnons d’être représentées et influencées par des débauchées incultes.
Nous savons qu’elles sont dans l’égarement total mais nous sommes schizophrènes.
Nous continuons de les suivre car elles jouent avec notre nafs en nous vendant du rêve de manière illusoire via leur vitrine Instagram où elles y exposent allègrement leurs plastiques « parfaites » et la mise en scène de leur train de vie luxueux parfois imaginaire.
En outre nous nous identifions à elles parce qu’elles sont brunes, bronzées, portent des prénoms qui finissent en A et ont dit ou écrit un jour « One, two, three, viva l’Algérie ! ?? » ou « Aïd mabrouk mes amours. ❤ » sur les réseaux sociaux.
En parlant de bronzage, elles ont clairement contribué à la démocratisation de standards de beauté et de mode contraire à notre fitra (nature saine), nos valeurs et notre culture.
Les artifices tels que les faux-cils et faux ongles, pour ne citer qu’eux, n’ont jamais été aussi banalisés chez les filles maghrébines que de nos jours.
La suite logique risque d’être la normalisation de la chirurgie et la médecine esthétiques.
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Mr.Kai a écrit:
Aleykoum salam, oulala les yabigirls vont t'aggresser
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PurpleAest a écrit:
Certes, il est indéniable qu’il y a, dans une certaine mesure, une volonté politique en France d’ériger la « beurette » en modèle de la femme maghrébine « libre », « émancipée » et « ouverte d’esprit », en opposition à l’archétype de la femme maghrébine (voilée), « soumise » et « oppressée » par les hommes de sa famille.
En témoigne la (sur)médiatisation dont ont fait l’objet ces dix dernières années Nabilla Benattia, Ayem Nour, Zahia Dehar… et plus récemment Kamila Tir, Melissa Ghennam dite « Maeva Ghennam », Sarah Chouiekh dite « Sarah Fraisou », Sarah Hassounat dite « Sarah Lopez » et consort.
Cependant nous avons tout de même une part de responsabilité dans ce fléau. Nous avons choisi d’être influencée parmi les pires femmes.
Des femmes qui ont renié les valeurs islamiques et traditionnelles de notre communauté pour capitaliser sur leur physique pimpé et le dévoilement sans pudeur de leur vie privée afin de nous fidéliser (au sens profane et sacré du terme car elles sont des idoles modernes dont Instagram est leur temple).
De fait elles s’enrichissent en nous vendant des thés minceur, gélules coupe-faim, shampoings au silicone, gaines et autres gadgets d’Aliexpress.
Non seulement elles nous incitent à la dépravation, mais elles nous poussent aussi à la surconsommation.
Elles prônent entre autres l’individualisme et le nihilisme pour faire passer la pilule lorsque nous critiquons leurs actes blâmables.
« Seul Dieu peut me juger ! »
« C’est entre Dieu et moi. »
« La religion c’est personnel. »
… affirment-elles avec aplomb comme si leur statut de personnalité publique en tant qu’influenceuse (au sens actuel et littéral du terme) ne leur confère aucune responsabilité collective vis-à-vis de leurs abonnés. Abonnés dont la plupart sont de jeunes adolescentes.
Elles représentent un véritable danger public pour ces dernières. L’heure est grave. Il est temps de se réveiller et d’agir au plus vite !
Premièrement, éduquons notre nafs, informons-nous sur l’envers très sombre du décor et boycottons toutes ces influenceuses. Ni vue, ni abonnement, ni like, ni commentaire, ni wellou. Ne parlons même plus d’elles, même en mal.
Deuxièmement, surveillons nos petites sœurs et petites cousines. Interdisons-leur de suivre ces influenceuses et faisons-leur de la prévention.
Expliquons-leur avec sagesse et bienveillance que réussir dans la vie, ce n’est pas collectionner des millions de followers et de likes sur Internet.
Ce n’est pas non plus vivre dans l’opulence en bradant sa dignité, sa religion et ses valeurs, ni tenter d’atteindre utopiquement la beauté d’un physique retouché par des filtres, logiciels et interventions médicales.
Et encore moins de faire des photos postbad avec son chéri en Thaïlande ou de s’expatrier à Dubaï.
Rappelons-leur l’essentiel, le but de notre vie sur Terre, l’intérêt de respecter et préserver nos valeurs islamiques et traditionnelles. Celles qui nous honorent, nous protègent et nous feront parvenir au véritable succès dans l’Au-delà إن شاء الله.
Troisièmement, mettons en lumière les femmes actuelles brillantes et exemplaires de notre communauté.
Nous avons les cartes en main. À nous de jouer !
Qu’Allah nous guide et préserve nos petites sœurs."
[twitter.com]
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PurpleAest a écrit:
Je suis prête
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PurpleAest a écrit:
Salam Alaykum,
Entre absence de modèles contemporains et monopole des influenceuses.
"L’existence de figures maghrébines d’antan que l’on peut prendre pour modèles n’est pas ce qu’il manque aux femmes de la diaspora même si elles sont très peu mises en avant.
Néanmoins il est plus facile et moins abstrait de s’identifier à des modèles féminins contemporains ancrés dans le contexte de notre époque.
Mais où sont-ils donc passés ?
Nous n’en avons pas vraiment.
Non pas qu’aucune femme maghrébine exemplaire n’existe, mais rares sont celles qui sont mises en lumière ou qui se mettent en avant pour inspirer et montrer l’exemple.
Elles sont même invisibilisées.
À l’inverse, qui a le monopole de la représentativité des femmes maghrébines ?
Les fameuses « influenceuses ».
Qui sont-elles ? Et comment ont-elles acquis ce monopole ?
« L’influenceur digital est un individu qui par son audience principalement obtenue sur les réseaux sociaux, et par l’influence qu’il exerce sur cette audience, a la faculté de modifier des comportements de consommation et des perceptions ressenties à l’égard d’une marque, d’un produit ou d’un service ».
Les influenceuses maghrébines, tout comme les autres influenceuses, sont généralement issues de la classe populaire et ont un piètre niveau scolaire à l’image de leur inculture, leur vocabulaire limité et leurs fautes d’orthographe.
Certaines ont au mieux le Baccalauréat.
Obnubilées par Kim Kardashian et Kylie Jenner, elles sont complètement déracinées, acculturées, occidentalisées, égarées et revendiquent quelques fois leurs origines, leur culture ou leur religion par opportunisme, d’une manière superficielle voire très grossière et caricaturale.
Elles sont plutôt jolies et séduisantes et n’hésitent pas à en jouer pour en tirer profit au maximum.
C’est-à-dire augmenter leur visibilité en vue de décrocher des contrats avec des agences de marketing digital et des partenariats avec une pléthore de marques plus ou moins douteuses.
Elles comptabilisent ainsi des centaines de milliers voire des millions d’abonnés sur les réseaux sociaux.
Instagram et Snapchat sont d’ailleurs leurs réseaux sociaux favoris pour y exposer leurs selfies filtrés de leurs visages maquillés à outrance, leurs courbes mises en valeur par leurs « outfits » et un soupçon de Photoshop, leur vie quotidienne rythmée par des voyages vers des destinations paradisiaques, beaux restaurants et soirées mondaines.
On peut également les retrouver sur YouTube et TikTok.
Citation
PurpleAest a écrit:
Salam Alaykum,
Entre absence de modèles contemporains et monopole des influenceuses.
"L’existence de figures maghrébines d’antan que l’on peut prendre pour modèles n’est pas ce qu’il manque aux femmes de la diaspora même si elles sont très peu mises en avant.
Néanmoins il est plus facile et moins abstrait de s’identifier à des modèles féminins contemporains ancrés dans le contexte de notre époque.
Mais où sont-ils donc passés ?
Nous n’en avons pas vraiment.
Non pas qu’aucune femme maghrébine exemplaire n’existe, mais rares sont celles qui sont mises en lumière ou qui se mettent en avant pour inspirer et montrer l’exemple.
Elles sont même invisibilisées.
À l’inverse, qui a le monopole de la représentativité des femmes maghrébines ?
Les fameuses « influenceuses ».
Qui sont-elles ? Et comment ont-elles acquis ce monopole ?
« L’influenceur digital est un individu qui par son audience principalement obtenue sur les réseaux sociaux, et par l’influence qu’il exerce sur cette audience, a la faculté de modifier des comportements de consommation et des perceptions ressenties à l’égard d’une marque, d’un produit ou d’un service ».
Les influenceuses maghrébines, tout comme les autres influenceuses, sont généralement issues de la classe populaire et ont un piètre niveau scolaire à l’image de leur inculture, leur vocabulaire limité et leurs fautes d’orthographe.
Certaines ont au mieux le Baccalauréat.
Obnubilées par Kim Kardashian et Kylie Jenner, elles sont complètement déracinées, acculturées, occidentalisées, égarées et revendiquent quelques fois leurs origines, leur culture ou leur religion par opportunisme, d’une manière superficielle voire très grossière et caricaturale.
Elles sont plutôt jolies et séduisantes et n’hésitent pas à en jouer pour en tirer profit au maximum.
C’est-à-dire augmenter leur visibilité en vue de décrocher des contrats avec des agences de marketing digital et des partenariats avec une pléthore de marques plus ou moins douteuses.
Elles comptabilisent ainsi des centaines de milliers voire des millions d’abonnés sur les réseaux sociaux.
Instagram et Snapchat sont d’ailleurs leurs réseaux sociaux favoris pour y exposer leurs selfies filtrés de leurs visages maquillés à outrance, leurs courbes mises en valeur par leurs « outfits » et un soupçon de Photoshop, leur vie quotidienne rythmée par des voyages vers des destinations paradisiaques, beaux restaurants et soirées mondaines.
On peut également les retrouver sur YouTube et TikTok.
Citation
Lunedorée a écrit:
Après ce jugement infamant de la femme maghrébine, une question.
Comment se présente le femme maghrébine "idéale" ?
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Mr.Kai a écrit:
Voila la 1ere fournée
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Lunedorée a écrit:
On sent le respect pour les femmes à travers ce terme de "fournée". Chapeau !!
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Mr.Kai a écrit:
La première fournée de "commentaires" si tu préfères
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Lunedorée a écrit:
Et la représentativité noble de l'homme maghrébin, elle est où ?
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Lunedorée a écrit:
Après ce jugement infamant de la femme maghrébine, une question.
Comment se présente le femme maghrébine "idéale" ?