Citation
BulleBelle&Rebelle a écrit:
Anti-arabe... les mots ne sont pas assez fort...On peut y percevoir comme une sorte de mentalité colonialiste en Algérie alors française.
Les : « Bardon, m'siou ! C'est moi je pue, ci pas mon tapis ! » ou « On t'a dit non, sale bicot ! », il n'en faudrait pas tant de nos jours pour enflammer les banlieues ( à raison) !!!
Citation
Djemila75 a écrit:Citation
BulleBelle&Rebelle a écrit:
Anti-arabe... les mots ne sont pas assez fort...On peut y percevoir comme une sorte de mentalité colonialiste en Algérie alors française.
Les : « Bardon, m'siou ! C'est moi je pue, ci pas mon tapis ! » ou « On t'a dit non, sale bicot ! », il n'en faudrait pas tant de nos jours pour enflammer les banlieues ( à raison) !!!
La mentalité colonialiste que tu perçois ne se limite pas à l'Algérie, le même rapport existait envers les noirs africains. Dans ce cas précis, l'arabe vient d'ailleurs de Marrakech et c'est Fanny, née à Oran, qui le défend.
Citation
BulleBelle&Rebelle a écrit:Citation
Djemila75 a écrit:Citation
BulleBelle&Rebelle a écrit:
Anti-arabe... les mots ne sont pas assez fort...On peut y percevoir comme une sorte de mentalité colonialiste en Algérie alors française.
Les : « Bardon, m'siou ! C'est moi je pue, ci pas mon tapis ! » ou « On t'a dit non, sale bicot ! », il n'en faudrait pas tant de nos jours pour enflammer les banlieues ( à raison) !!!
La mentalité colonialiste que tu perçois ne se limite pas à l'Algérie, le même rapport existait envers les noirs africains. Dans ce cas précis, l'arabe vient d'ailleurs de Marrakech et c'est Fanny, née à Oran, qui le défend.
Je n'ai fait que situer la scène dans son époque...
Citation
azl95 a écrit:
De tout temps la littérature par dérision, par convoitise ou par sectarisme a mis au banc des minorités.
Je m’étonne que la dénonciation de rasta ne va que dans un sens lui qui voit dans Céline la quintessence de la prose.
Ce qui est valable pour l’un ne l’est il par pour l’autre ?
On dit souvent que la littérature est à l’image de ses contemporains, Pagnol au moment de ses écrits n’avaient pas en face de lui des énarques arabes, la référence principale était le vendeur de tapis.
Fallait il qu’il revienne à l’époque de IBN SINA ou IBN ROCHD pour s’en inspirer, la question reste ouverte.
Citation
Rastapopûlos a écrit:
Je suis contre le fait de juger les auteurs classique à l'aune des valeurs de la société moderne. Idem pour les chefs militaires ou même les politiciens. Les grands auteurs français étaient pour beaucoup très anti-juifs. Chateaubriand, Voltaire et bien d'autres auraient été cloués au pilori s'ils avaient vécu à notre époque.
Cette pièce (Marius) date de 1929. C'était aussi l'époque de Céline, on sortait de la Première Guerre Mondiale. Alors qu'il ait eu quelques a-priori. Camus aussi, d'un point de vue Arabe (et surtout algérien), était une ordure.
Je suis plus circonspect pour ce qui est des "penseurs" tels que Jules Ferry qui passent pour des hommes éclairés alors qu'ils étaient des idéologues de la colonisation et du racisme.
Azl95, si tu t'interroges sur mes propos passés concernant LF Céline, commence par te demander pourquoi, malgré son antisémitisme, il est l'auteur français le plus traduit (juste après le juif homosexuel M.Proust), pourquoi il est étudié en fac de lettre et pourquoi il est un auteur dont, malgré tout, enorgueillissent les français (Fabrice Luchini le citant régulièrement dans de longs monologues dans ses pièces de théâtre).