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mimosa12 a écrit:
non , c'est Sidi Kacem qui s'appelait Petit-Jean
le petit jean c 'est sidi kacem...le nom d'un peintre français si je ne me trompe donné par le fondateur de cette ville le maréchal lyauté. Donc ce n'est pas sidi slimane. wa salamCitation
la slimania du 84 a écrit:
salam alikoum,
lahlaaaah 3la sidi slimane
désolé , je ne connais pas du tout l'histoire de cette ville
tout ce que je sais et c'est ce qu'on m'a dit c'est que les français l'appellaient "petit jean"
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sidi slimane je ne t'oublie pas a écrit:le petit jean c 'est sidi kacem...le nom d'un peintre français si je ne me trompe donné par le fondateur de cette ville le maréchal lyauté. Donc ce n'est pas sidi slimane. wa salamCitation
la slimania du 84 a écrit:
salam alikoum,
lahlaaaah 3la sidi slimane
désolé , je ne connais pas du tout l'histoire de cette ville
tout ce que je sais et c'est ce qu'on m'a dit c'est que les français l'appellaient "petit jean"
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mazalia2008 a écrit:
est ce que vous connaissez la famille malek de sidi sliman
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ROMLI a écrit:
Salam
SIDI-SLIMANE
Le Sud-Est du Rharb a vu se développer avec Sidi-Slimane et Sidi-Kacem un «binôme urbain» analogue à celui qui existe dans le Nord-Ouest avec Mechraabel-Ksiri et Souk-el-Arba. et une rivalité du même ordre entre les cités voisines.
L'essor de Sidi-Slimane s'est réalisé selon une courbe parallèle à celle de Sidi-Kacem, mais avec au départ un décalage de plusieurs milliers d'habitants qui n'a pas été rattrapé pour le moment. Le retard initial fut provoqué par la priorité donnée, dans le Sud-Est du Rharb, par l'Administration d'abord à Dar-bel-Hamri puis à Petitjean, ainsi que par les hésitations dans la définition de l'assiette urbaine, qui en firent une cité bipolaire cherchant son centre de gravité entre la gare et le carrefour routier situé plus au Sud . Ces raisons expliquent qu'en 1931 la population de Sidi-Slimane n'atteiignît que 554 âmes et 1 431 en 1936, contre 5041 et 5 768 pour Sidi-Kacem.
Plus tard, deux circonstances homologues de celles qui jouèrent pour Sidi Kacem assurèrent l'essor du centre voisin: l'équipement du périmètre d'irrigation, l'installation de la Base aéronautique américaine.
L'irrigation profita plus rapidement et plus directement au: développement de Sidi-Slimane qu'à celui de Sidi-Kacem. Un lotissement arboricole fut créé aux portes mêmes du centre. La structure foncière, marquée par une moindre place de la grande propriété, détermina un appel de main-d'œuvre plus fort; d'autant plus qu'une notable fraction des propriétaires marocains confia l'exploitation de ses terres à des Sahraoua ou des Berkanis.
La conversion des domaines en vergers d'agrumes y fut plus rapide. La culture de diverses plantes industrielles (niora, tabac ... ) s'y développa. Ces productions appelèrent l'implantation de diverses industries de conditionnement et de transformation. Il s'y créa en particulier en 1940 une station de conditionnement d'agrumes appelée à devenir la première du Maroc et employant jusqu'à 500 ouvriers en période de pointe. Par la suite s'installèrent encore deux autres stations de conditionnement d'agrumes, trois caves vinicoles, deux huileries, deux ateliers mécaniques et huit petites entreprises de travaux publics.
L'installation de la Base aéronautique suscita entre 1949 et 1954 un puissant appel de main-d'œuvre. Environ 2000 ouvriers y furent un moment employés.
Une fois les constructions terminées, le fonctionnement normal de la Base ne retint plus que 600 civils, parmi lesquels 120 Européens et 480 Marocains, dont environ les deux tiers étaient logés à Sidi-Slimane. Une partie des ouvriers débauchés en 1954 se maintint dans la région.
Le chiffre de population s'accrut alors à un rythme rapide, jusqu'à atteindre 11484 individus en 1960, ce qui met Sidi-Slimane à peu près à égalité avec Soukkel-Arba, au 3° rang des villes du Rharb.
Cet afflux de population posa de graves problèmes d'urbanisme. Car, si les Européens étaient au large, la place laissée à l'habitat indigène était fort réduite. En effet la ville était serrée entre le Beht et les propriétés européennes, la plupart complantées en agrumes, ce qui ne laissait que peu de place à l'installation des Marocains. Ceux-ci s'entassaient sur l'étroite bande qui leur était dévolue entre la route Rabat-Fès et la propriété Priou et où s'était édifié un quartier de constructions traditionnelles. A partir de 1948, un bidonville se développa sur la rive gauche du Beht à proximité du groupe scolaire.
Lorsqu'a partir de 1948 fut discuté le plan d’extension de la ville. deux thèses s'affrontèrent:
Les urbanistes et les Marocains étaient partisans du développement de la médina vers le Sud: mais il eût fallu exproprier des terres appartenant au colon fondateur de la ville.
Les Européens demandèrent que l'habitat marocain fût relégué sur' la rive gauche du Beht pour créer deux villes distinctes, séparées par l'oued, selon les principes du maréchal Lyautey,(comme à kénitra les européens sont séparé des marocains par une zone militaire pour plus de détaille regardez Kenitra) solution que repoussaient les commerçants déjà établis en médina.
On aboutit à un compromis, avec une double extension, vers le Sud dans le prolongement de la médina existante, sur 3 hectares expropriés, et vers l'Ouest, sur la l'ive gauche de l'oued, où fut transféré le souk et où se créa, le long de la route de Dar-bel-Hamri, un nouveau quartier, Les commerçants de la rive droite admirent ce dédoublement de la ville « à condition que sur l'autre rive il n'y ait que des constructions à usage d'habitation et que le souk ne comporte aucune installation fixe autres que les abattoirs et la mahakma »
La ville de Sidi-Slimane se répartit donc en 4 secteurs de part et d'autre de l'oued et de la route Rabat-Tanger.
A suivre….
kenitra-retro
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sidi slimane je ne t'oublie pas a écrit:Citation
ROMLI a écrit:
Salam
SIDI-SLIMANE
kenitra-retro
salam
un grand merci pour cette illustration historique et j'attends la suite avec impatience.