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Encore un!
a
29 septembre 2006 22:27
on a donné de l'importance a ce guignol maintenant il fait la une des medias il se prend pour une star , c un detraqué comme il y en bcp , l'irresponsabilité incombe au figaro qui a publié ce torchon
"L'orgueil du savoir est pire que l'ignorance"
L
29 septembre 2006 22:42
et oui riton75

on pourait aussi accuser tous les réfugiés politique qui ont une fatwa aux fesses d'etre des provocateurs

dis moi riton75, M M Taha était aussi un provocateur ?
i
29 septembre 2006 23:41
La question est que nous rapporte , ce soi-disant philosophe, à travers sa réaction?
Une critique de l'islam et par dela les pratiquants de cette religion. S'il voit dans l'islam une haine et une violence, on doit donc comprendre qu'en chaque musulman est enfoui de la haine et de la violence: Une stigmatisation qui ne peut engendrer que du racisme envers les pauvres bougres qui ne demandent qu'à terminer la fin du mois avec leur mésirable paye s'elle existe.
Pire, ce genre d'individu se présente comme un héros défendant la société d'uen religion haideuse qui avance sournoisement chaque jour, pour faire sauter le verrou d'une démocratie. Il est grave que dans notre société on se lamente sur le sort d'un tel individu qui n'a par ailleurs de philosophe que le titre.
Un philosophe perçoit l'humain dans toute sa contradiction et l'absous de ses faiblesses, Ses connaissances le place au dessus des communs de mortels que nous sommes et ses jugements doivent être universels et non pas claniques.Il est de ce fait trés trés grave qu'un dénommé philosophe donne un avis tranché, calfeutré dans son bureau et méconnaissant le monde par delà les frontiéres de son foyer.Où est donc son universalité?

Quand un pseudo-philosophe se limite à une analyse (si on peut appeler cela comme ça) sur un livre dont j'en sûr il ne comprend pas un traitre mot (car écrit en arabe) et s'attaque à une religion de plusieurs millions de gens aussi divers que différents, tellement divers qu'il n'imagine , d'où son champs de vision restraint; quand un pseudo philosophe suit un courant au lieu de constater sa dérive; quand un pseudo-philosophe encense une religion ou même deux pour enfoncer une autre. Alors n'importe qui d'entre nous serait mieux philosophe que lui. Sa gloire recherchée émane juste d'une envie égocentrique de s'exposer et d'être reconnu; malheureusement il risque de vivre caché en cherchant une anonymat.
Croyez-vous que je vais le plaindre. je l'aurai fait s'il m'avait fait progressé mais il n'a fait que m'insulter alors qu'il ne me connait même pas.Il me présenter comme un danger alors que je ne demande que qu'on m'oublie sans rien m'apporter.
Son message n'est qu'une recherche de gloire aux dépend de malheureux, une sorte de charognards comme ils y en aplein en ces temps -ci.
Pour terminer, je vous citerrai une remarque d'un chroniqueur d"ARRET SUR IMAGE", qui disait:
Comment se fait-il qu'on nous présente à la télé des images de musulmans en turbans lors de manifestations à l'étranger, alors qu'en france les "notres" sont en coustume, cravates en gens posés et réfléchis.
C'est à travers cette remarque qu'on perçois les gens lucides et non promptes à tout confondre pour vivre dans la santionnel et pondre plus tard des analyses issus de ces images folkloriques.
georges orwell
l
30 septembre 2006 00:15
"justification ou excuse par avance des criminels ? "

Ni l'une ni l'autre.Simple constat.Qui sème le vent récolte souvent la tempête.C'est implacable.

"Quel est donc cet esprit qui admet volontier qu'on fit le procés des crime de la chrétienté et pas celui de l'islam "

Oui je me le demande aussi.Sûrement pas ce pseudo prof de philo qui ne joue les procureurs que dans un sens.Après tout,il peut se lâcher maintenant,il a reçu un soutien de poids:le Pape en personne!


"Par quel malignité pourait on excuser les fanatiques et ceux qui manquent de discernement "

Question pas très claire mais effectivement il ne faut pas chercher à excuser ce genre de fanatique islamophobe.


(Citer:
Evoquant les conséquences de la crise, le dirigeant danois a jugé "que le côté positif de l'affaire a été que beaucoup de Danois se sont aperçus que les personnes de confession musulmane sont un groupe varié, qui n'est pas représenté par les imams les plus extrémistes".

Tu veux dire par là que si je parlais des conquétes Arabes , je suis dans l'obligation de le faire en poésie trés fleurie ? Un peu comme le cathéchisme ou l'évangélisation est présentée sous ses plus merveilleux jours )

Ce n'est pas moi qui dis mais le premier Ministre danois.Une conquête est par définition un acte de guerre.Ici,il ne s'agit pas de conquêtes mais de l'islam lui-même.Malheureusement,ce cher professeur ne mettait pas toutes les religions sur le même plan.Il y a donc stigmatisation de l'islam présenté comme une religion de violence.Amalgame entre le spirituel et le profane qui démontre que cet enseignant avait une curieuse conception de sa charge.Très malhonnête en tout cas.


"je réponds : liberté de dire, liberté de contredire "

Mais sûrement pas liberté d'insulter,de stigmatiser ou de diffamer.Il y a des lois qui punissent ces délits...


amicalement vôtre:-)
b
30 septembre 2006 00:29
Il est normal qu'on soit choqués de ces propos proprement raciste et islamophobe, les menaces de morts sont innadmissibles.

Mais c domage qu'on accorde autant d'importance aux menaces, car il ne faut pas se le cacher, des menace il y en a tjrs qu'en il s'agit d'autre chose, mais dés lors qu'il s'agit de l'islam on accorde une gigantesque tribune, c domage.

Mais sa ne me choque pas venant d'un continent intrinsèquement raciste, islamophobe et antissémite.
l
30 septembre 2006 00:56
Boms,connais-tu l'"Armée de Résistance du Seigneur" en Ouganda autrefois "Mouvement du Saint-Esprit"ou "Armée chrétienne démocratique unie"winking smiley?
C'est un mouvement terroriste coupable des pires exactions à l'encontre des civils ougandais-notamment à coup de machette-tout cela au nom de la Bible et sous la férule d'un illuminé qui se prend pour un prophète.Dans ce même pays,le gouvernement a mis en place tout un arsenal juridique qui punit sévèrement les homosexuels et autres "déviants".Encore au nom d'une conception de la vie en société toute "chrétienne".
Et pourtant,aucun dignitaire musulman n'a critiqué le christianisme ni dit qu'il était vecteur de violence.Sagesse,quand tu nous tiens...
3
30 septembre 2006 00:59
bin il voulais parlé au nom de la liberté d'expression Clap

maintenant il va jouer a cache cache le reste de sa vie au nom de la lberté.. de chatiment


est se ke ça vallait vraiment le coup finallement !!
Y
30 septembre 2006 10:18
Vlà un type avec une sa ptite maîtrise de philo en poche, s'es trouvé un moyen pour se faire un nom. Du même style que le groupe qui chante "je voir Chirac en prison", une chanson nullissime et qui n'a été diffusé sur les ondes uniquement parce qu'elle se veut engagée.
Ce ptit philosophe a saisi l'occasion de cette islamophobie ambiante pour attirer les caméras et les médias sur sa petite condition de prof de lycée mal compris.
Il donne l'impression de quelqu'un qui aurait trouvé une nouvelle érudition.
Il veut démontrer, avec une dialectique mal contruite, que le milliard de fidèle de musulmans sont bernés par une religion dépassée. Il argumente avec ce qu'il a appris chez Pernaut à TF1. Le voilà maintenant, soi-disant menacé de mort par des fanatiques. Il n'exerce plus.
Et si c'était cela son but : se faire payer tout en restant chez lui ?
a
30 septembre 2006 11:04
Citation
Youb a écrit:
Vlà un type avec une sa ptite maîtrise de philo en poche, s'es trouvé un moyen pour se faire un nom. Du même style que le groupe qui chante "je voir Chirac en prison", une chanson nullissime et qui n'a été diffusé sur les ondes uniquement parce qu'elle se veut engagée.
Ce ptit philosophe a saisi l'occasion de cette islamophobie ambiante pour attirer les caméras et les médias sur sa petite condition de prof de lycée mal compris.
Il donne l'impression de quelqu'un qui aurait trouvé une nouvelle érudition.
Il veut démontrer, avec une dialectique mal contruite, que le milliard de fidèle de musulmans sont bernés par une religion dépassée. Il argumente avec ce qu'il a appris chez Pernaut à TF1. Le voilà maintenant, soi-disant menacé de mort par des fanatiques. Il n'exerce plus.
Et si c'était cela son but : se faire payer tout en restant chez lui ?




c'est ce que je pense ,on lui a accordé trop d'importance a ce minis , il doit jubiler .

les medias evidemment on sauté sur l'occasion , l'evenement a fait la une , alors qu'il ne meritait meme pas 2 ligne dans la rubrique "faits divers" du journal local, simplement c'est une occasion pour stigmatiser et salir les musulmans .
"L'orgueil du savoir est pire que l'ignorance"
w
30 septembre 2006 11:48
Citation
rifton75 a écrit:
Citation
Youb a écrit:
Vlà un type avec une sa ptite maîtrise de philo en poche, s'es trouvé un moyen pour se faire un nom. Du même style que le groupe qui chante "je voir Chirac en prison", une chanson nullissime et qui n'a été diffusé sur les ondes uniquement parce qu'elle se veut engagée.
Ce ptit philosophe a saisi l'occasion de cette islamophobie ambiante pour attirer les caméras et les médias sur sa petite condition de prof de lycée mal compris.
Il donne l'impression de quelqu'un qui aurait trouvé une nouvelle érudition.
Il veut démontrer, avec une dialectique mal contruite, que le milliard de fidèle de musulmans sont bernés par une religion dépassée. Il argumente avec ce qu'il a appris chez Pernaut à TF1. Le voilà maintenant, soi-disant menacé de mort par des fanatiques. Il n'exerce plus.
Et si c'était cela son but : se faire payer tout en restant chez lui ?




c'est ce que je pense ,on lui a accordé trop d'importance a ce minis , il doit jubiler .

les medias evidemment on sauté sur l'occasion , l'evenement a fait la une , alors qu'il ne meritait meme pas 2 ligne dans la rubrique "faits divers" du journal local, simplement c'est une occasion pour stigmatiser et salir les musulmans .


ah la doltce vita... au frais de la princesse...


au fait c est qui la princesse? bah oui c est nous.
a
30 septembre 2006 11:59
reflexion de pierre tevenian sur cette polemique
Dix remarques sur un « collègue »
Réflexions sur « l’affaire Redeker »
Par Pierre Tévanian
samedi 30 septembre 2006




Les articles et dépêches sur les « menaces de mort » qu’aurait reçues le « prof de philo Robert Redeker » suite à une « tribune sur l’Islam » publiée dans Le Figaro, [1] inspirent, au « prof de philo » que je suis moi aussi, les réflexions suivantes :

1. Il va de soi que de telles menaces sont injustifiables. Rien ne justifie ni la mise à mort, ni même le recours à des simples menaces, contre qui que ce soit, quels que soient les griefs qu’on peut concevoir. Y compris si ces griefs sont fondés.

2. Les propos racistes, pas plus que n’importe quel crime ou délit, ne justifient ni la mise à mort ni les menaces de mort. Ils se combattent judiciairement (en portant plainte), idéologiquement (en produisant et en diffusant un contre-discours argumenté) et politiquement (en organisant des actions collectives de protestation, de sensiblisation ou de boycott). Je parle à dessein de propos racistes : comme certaines des caricatures danoises, comme le pamphlet d’Oriana Fallacci intitulé La rage et l’orgueil, l’article de Robert Redeker qui semble avoir provoqué les menaces de mort va bien au-delà du droit à mes yeux inaliénable à la « critique des religions » ou au « blasphème ». Cet article relève du pur et simple racisme. Il ne cesse d’essentialiser deux « blocs » homogènes qui ne correspondent à aucune réalité, « l’Occident » et « l’Islam », au mépris de la diversité des courants, des évolutions, des tensions, des conflits et contradictions internes qui traversent depuis toujours ces deux « entités ». Il hiérarchise ces deux « essences », l’Occident incarnant ce que l’humanité a produit de meilleur, et l’Islam incarnant le pire. « Jésus est un maître d’amour, Mahomet un maître de haine » [sic !] D’un côté, une « ouverture à autrui, propre à l’Occident » [sic !] qui « se résume ainsi : l’autre doit toujours passer avant moi » [sic !] De l’autre, « l’islam tient la générosité, l’ouverture d’esprit, la tolérance, la douceur, la liberté de la femme et des mœurs, les valeurs démocratiques, pour des marques de décadence. » ! [2] Robert Redeker conclut enfin en soulignant bien, pour les lecteurs qui n’auraient pas compris ses sous-entendus, le lien qui s’impose entre phobie de « l’Islam » et phobie des musulmans : « Haine et violence habitent le livre dans lequel tout musulman est éduqué, le Coran ». On ne saurait être plus clair : c’est bien tout musulman qui est sous-éduqué et donc sous-humanisé, ou pire : éduqué et humanisé sur un mode pervers, dans un système de normes régi par la haine et la violence.

3. Robert Redeker n’est pas, en matière de racisme anti-musulmans, à son coup d’essai. En novembre 2001, déjà dans Le Figaro, il essentialisait déjà « l’Islam », présentait cette « essence » comme fondamentalement mauvaise (« l’idéologie la plus rétrograde », « une régression barbarisante ») et soulignait déjà aussi le lien entre phobie de l’Islam et phobie des musulmans, en affirmant que « l’Islam installe au plus intime de chaque musulman la paralysie de l’intelligence ».

4. Au regard de la violence raciste de ses écrits, on peut à bon droit s’étonner que M. Redeker n’ait pas été jusqu’à présent convoqué devant les tribunaux. On peut à tout le moins s’étonner que les autorités académiques n’aient pas suspendu, pour d’évidentes raisons d’ordre public autant que d’éthique pédagogique, ce provocateur irresponsable. Les écrits de ce monsieur sont en effet en tous points contraires avec les principes de liberté, d’égalité et de fraternité censés animer l’école de la république. Des propos équivalents à ceux de Robert Redeker sur les Juifs (« Le judaïsme installe la paralysie de l’intelligence au plus intime de chaque juif » ; « Jésus est un maître d’amour, Moïse est un maître de haine », « Haine et violence habitent le livre dans lequel tout juif est éduqué, la Torah ») vaudraient sans doute, et à juste titre, à leur auteur une suspension immédiate. On est en droit d’exiger de l’institution la même intransigeance avec le racisme anti-musulman.

5. Si Robert Redeker n’a pas sa place à l’école publique, il déshonore aussi, plus spécifiquement, la corporation des professeurs de philosophie. Notre discipline est en effet censée former nos élèves à la réflexion, à la rigueur conceptuelle, au refus des généralités, des amalgames et des préjugés. Loin, très loin du « doute hyperbolique » de Descartes, de la passion nietzschéenne pour les « nuances », du questionnement et du « Je sais que je ne sais pas » de Socrate, Robert Redeker se dispense de toute interrogation, de tout doute et de toute nuance, et véhicule sans le moindre complexe les pires stéréotypes. Doublement ignorant, ignorant sur « l’Islam » et ses innombrables déclinaisons, et ignorant de sa propre ignorance, il nous gratifie du « Je les connais, moi » qui est le cri de ralliement de tous les racistes. Il les connaît, lui, les musulmans. Incapable de cet élémentaire bon sens qui comprend que « l’Islam » n’est pas un bloc homogène, pas plus que « l’Occident », Robert Redeker n’est pas non plus capable de faire la différence entre un leader religieux et un simple fidèle, entre un pratiquant ordinaire et un fanatique, entre une autorité politique et une population civile. Il ne connaît qu’un seul personnage : un personnage spectral, aux contours étonnement fluctuants, qui se nomme « l’Islam », et dans lequel viennent se fondre tous les musulmans, quelle que soit leur obédience, leur école, leur statut social, leurs options idéologiques, leurs actes. Le « philosophe » ne recule pas même devant des sophismes aussi grossiers que celui-ci : l’interdiction du string sur les rives de Paris-Plage cet été découlerait d’une « islamisation des esprits » !

6. Faut-il en rire ? Faut-il en pleurer ? On serait tenté de rire de la bêtise de tels propos, s’ils ne venaient mettre de l’huile sur le feu en se surajoutant à un avalanche quasi-quotidienne de sarcasmes ou d’injures à l’égard de « l’Islam » et des musulmans, sur fond de précarité sociale et de discriminations en Europe, de misère, de dictatures et d’« Ordre Mondial » oppressif au Maghreb et au Moyen-Orient. Ne pas rire, ne pas déplorer, ne pas haïr, mais comprendre, disait un authentique philosophe, nommé Baruch Spinoza. Posons nous donc quelques questions : quel intérêt un Robert Redeker trouve-t-il à publier de telles invectives ?7. Une première piste, psychologique et sociologique, figure dans l’astucieux et souvent désopilant roman publié par « Y.B. » en 2002 et intitulé Allah Superstar. Dans ce roman, qui s’avère chaque jour un peu plus visionnaire, le narrateur est un jeune banlieusard qui se dit lui-même « d’origine difficile » et « musulman pratiquement ». Nourri de culture télévisuelle, il découvre que le chemin le plus court vers les « 15 minutes de célébrité » dont parlait Andy Warhol n’est pas la Star Academy mais une espèce d’Islamophobic Academy : une provocation antimusulmane, qui provoquera immanquablement un tollé médiatique, suivi d’une fatwa ou de menaces de mort, à leur tour surmédiatisées, et voilà comment, du jour au lendemain, n’importe quel galérien se retrouve sous le feu des projecteurs, élevé au rang de héros de la liberté d’expression. Tel n’est-il pas le plan de carrière qui a assuré le succès d’Oriana Fallacci aussi bien que celui de Jack-Alain Léger, Michel Houellebecq, Chahdorrt Djavann et maintenant Robert Redeker : des tâcherons sans talent, écrivains médiocres et (à l’exception de Michel Houellebecq) médiocrement connus et appréciés du public comme de la critique, qui finissent par s’offrir une petite heure de gloire à peu de frais en publiant un brulôt islamophobe ?

8. Une autre piste est politique, et je laisse la question ouverte : quel intérêt a-t-on à souffler sur les braises et à provoquer ainsi à la haine antimusulmane ?

9. À l’heure qu’il est, la police se charge d’assurer la sécurité de Robert Redeker. Des enquêteurs tentent de retrouver la trace, pour le sanctionner, de l’auteur du mail de menaces. Cette mobilisation policière est nécessaire, mais elle n’est pas suffisante. L’éducation nationale doit prendre ses responsabilités [3] Les associations antiracistes doivent prendre les leurs [4]. Chaque acteur du système médiatique doit s’interroger sur la complaisance dont ce système a fait preuve jusqu’à présent à l’égard de l’islamophobie, qu’elle soit militante ou histrionique [5] Enfin, chacun d’entre nous, musulman, chrétien, juif, athée, agnostique, doit s’astreindre à la vigilance, à l’effort de comprendre et au courage de parler, afin de débusquer le racisme partout où il s’insinue, et de le combattre par les seuls moyens éthiquement défendables et politiquement efficaces : le droit, la pensée et l’action politique.

10. Tous, enfin, méditons cette question que posait le jeune Marx : « Qui éduquera les éducateurs ? »



Modifié 2 fois. Dernière modification le 30/09/06 12:46 par rifton75.
"L'orgueil du savoir est pire que l'ignorance"
s
30 septembre 2006 13:58
etudions Le texte de Robert Redeker qui fait polémique intitulé "Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre ?" que Le Figaro a publié le 19 septembre et qui a conduit à la confiscation du quotidien par les autorités tunisiennes et égyptiennes :


le voici, decortiquons le en connaissance et osons le lire en toute objectivité.
Analysons le point par point et essayons de comprendre l'angoisse , l'anxiété et la peur des occidentaux vis à vis de ce qu'on appele "l'islam", "les musulmans" ou les "islamistes" .
Ne ne voilons pas la face et regardons la réalité comme elle est et non comme elle doit etre .


Voici le texte:


"Les réactions suscitées par l’analyse de Benoît XVI sur l’islam et la violence s’inscrivent dans la tentative menée par cet islam d’étouffer ce que l’Occident a de plus précieux qui n’existe dans aucun pays musulman : la liberté de penser et de s’exprimer.

L’islam essaie d’imposer à l’Europe ses règles : ouverture des piscines à certaines heures exclusivement aux femmes, interdiction de caricaturer cette religion, exigence d’un traitement diététique particulier des enfants musulmans dans les cantines, combat pour le port du voile à l’école, accusation d’islamo phobie contre les esprits libres.

Comment expliquer l’interdiction du string à Paris Plages, cet été ? Étrange fut l’argument avancé : risque de «troubles à l’ordre public». Cela signifiait-il que des bandes de jeunes frustrés risquaient de devenir violents à l’affichage de la beauté ? Ou bien craignait-on des manifestations islamistes, via des brigades de la vertu, aux abords de Paris Plages ?

Pourtant, la non interdiction du port du voile dans la rue est, du fait de la réprobation que ce soutien à l’oppression contre les femmes suscite, plus propre à «troubler l’ordre public» que le string. Il n’est pas déplacé de penser que cette interdiction traduit une islamisation des esprits en France, une soumission plus ou moins consciente aux diktats de l’islam. Ou, à tout le moins, qu’elle résulte de l’insidieuse pression musulmane sur les esprits. Islamisation des esprits : ceux-là même qui s’élevaient contre l’inauguration d’un Parvis Jean-Paul-II à Paris ne s’opposent pas à la construction de mosquées. L’islam tente d’obliger l’Europe à se plier à sa vision de l’homme.

Comme jadis avec le communisme, l’Occident se retrouve sous surveillance idéologique. L’islam se présente, à l’image du défunt communisme, comme une alternative au monde occidental. À l’instar du communisme d’autrefois, l’islam, pour conquérir les esprits, joue sur une corde sensible. Il se targue d’une légitimité qui trouble la conscience occidentale, attentive à autrui : être la voix des pauvres de la planète. Hier, la voix des pauvres prétendait venir de Moscou, aujourd’hui elle viendrait de La Mecque ! Aujourd’hui à nouveau, des intellectuels incarnent cet oeil du Coran, comme ils incarnaient l’oeil de Moscou hier. Ils excommunient pour islamo phobie, comme hier pour anticommunisme.


Dans l’ouverture à autrui, propre à l’Occident, se manifeste une sécularisation du christianisme, dont le fond se résume ainsi : l’autre doit toujours passer avant moi. L’Occidental, héritier du christianisme, est l’être qui met son âme à découvert. Il prend le risque de passer pour faible. À l’identique de feu le communisme, l’islam tient la générosité, l’ouverture d’esprit, la tolérance, la douceur, la liberté de la femme et des moeurs, les valeurs démocratiques, pour des marques de décadence.


Ce sont des faiblesses qu’il veut exploiter au moyen «d’idiots utiles», les bonnes consciences imbues de bons sentiments, afin d’imposer l’ordre coranique au monde occidental lui-même.
Le Coran est un livre d’inouïe violence. Maxime Rodinson énonce, dans l’Encyclopédia Universalis, quelques vérités aussi importantes que taboues en France. D’une part, «Muhammad révéla à Médine des qualités insoupçonnées de dirigeant politique et de chef militaire (...) Il recourut à la guerre privée, institution courante en Arabie (...) Muhammad envoya bientôt des petits groupes de ses partisans attaquer les caravanes mekkoises, punissant ainsi ses incrédules compatriotes et du même coup acquérant un riche butin».


D’autre part, «Muhammad profita de ce succès pour éliminer de Médine, en la faisant massacrer, la dernière tribu juive qui y restait, les Qurayza, qu’il accusait d’un comportement suspect». Enfin, «après la mort de Khadidja, il épousa une veuve, bonne ménagère, Sawda, et aussi la petite Aisha, qui avait à peine une dizaine d’années. Ses penchants érotiques, longtemps contenus, devaient lui faire contracter concurremment une dizaine de mariages».


Exaltation de la violence : chef de guerre impitoyable, pillard, massacreur de juifs et polygame, tel se révèle Mahomet à travers le Coran.


De fait, l’Église catholique n’est pas exempte de reproches. Son histoire est jonchée de pages noires, sur lesquelles elle a fait repentance. L’Inquisition, la chasse aux sorcières, l’exécution des philosophes Bruno et Vanini, ces mal-pensants épicuriens, celle, en plein XVIIIe siècle, du chevalier de La Barre pour impiété, ne plaident pas en sa faveur. Mais ce qui différencie le christianisme de l’islam apparaît : il est toujours possible de retourner les valeurs évangéliques, la douce personne de Jésus contre les dérives de l’Église.


Aucune des fautes de l’Église ne plonge ses racines dans l’Évangile. Jésus est non-violent. Le retour à Jésus est un recours contre les excès de l’institution ecclésiale. Le recours à Mahomet, au contraire, renforce la haine et la violence. Jésus est un maître d’amour, Mahomet un maître de haine.


La lapidation de Satan, chaque année à La Mecque, n’est pas qu’un phénomène superstitieux. Elle ne met pas seulement en scène une foule hystérisée flirtant avec la barbarie. Sa portée est anthropologique. Voilà en effet un rite, auquel chaque musulman est invité à se soumettre, inscrivant la violence comme un devoir sacré au coeur du croyant.
Cette lapidation, s’accompagnant annuellement de la mort par piétinement de quelques fidèles, parfois de plusieurs centaines, est un rituel qui couve la violence archaïque.
Au lieu d’éliminer cette violence archaïque, à l’imitation du judaïsme et du christianisme, en la neutralisant (le judaïsme commence par le refus du sacrifice humain, c’est-à-dire l’entrée dans la civilisation, le christianisme transforme le sacrifice en eucharistie), l’islam lui confectionne un nid, où elle croîtra au chaud. Quand le judaïsme et le christianisme sont des religions dont les rites conjurent la violence, la délégitiment, l’islam est une religion qui, dans son texte sacré même, autant que dans certains de ses rites banals, exalte violence et haine.


Haine et violence habitent le livre dans lequel tout musulman est éduqué, le Coran. Comme aux temps de la guerre froide, violence et intimidation sont les voies utilisées par une idéologie à vocation hégémonique, l’islam, pour poser sa chape de plomb sur le monde. Benoît XVI en souffre la cruelle expérience. Comme en ces temps-là, il faut appeler l’Occident «le monde libre» par rapport à au monde musulman, et comme en ces temps-là les adversaires de ce «monde libre», fonctionnaires zélés de l’oeil du Coran, pullulent en son sein."
B
30 septembre 2006 14:26
personnellement ces propos haineux de ce pseudo philosophe ne me choquent guere
tout simplement parce que je sais que bcp en Occident pensent la meme chose, meme s'ils n'osent pas le dire
il faut etre pragmatique, et laisser les ch aboyer...car la caravane continueras d'avancer de toutes les façons
depuis l'avenement de l'islam, il y a eu de tous temps des haineux et des gens qui voulaient sa disparition
donc ce n'est pas un phenomene nouveau

moi ce que je propose, ce n'est ni de menacer de mort les islamophobes haineux
ni de perdre son temps à vouloir leur repondre
mais plutot les ignorer et essayer d'investir son temps dans quelque chose d'utile pour soi et pour son entourage



Modifié 2 fois. Dernière modification le 30/09/06 14:32 par Bnou Batouta.
s
30 septembre 2006 14:38
On aimerait bien sûr que tous les musulmans défendent avec autant de ferveur la liberté d'expression.Helas.



«Je ne cesserai jamais de dire que l'islam nous donne la liberté, y compris celle d'insulter Dieu.» C'est Mohamed Talbi qui l'affirme sans détour dans les colonnes du Monde. Profondément croyant, l'historien tunisien est un inconditionnel du Coran. A ne pas confondre avec la charia, loi islamique développée deux siècles après le Prophète, rappelle-t-il. «Jamais le Livre saint n'a recommandé de couper la main des voleurs ou de lapider les femmes adultères!»


Citation
a écrit:
Bref, pour cet islamologue décapant, le pape a bien le droit de s'exprimer. Comme tout le monde, d'ailleurs. Il n'y a pas non plus de raison que des caricaturistes se retiennent de brocarder le Prophète. Le romancier Michel Houellebecq, «un garçon sympathique», peut écrire sans autre que l'islam est la religion «la plus con du monde». Et même, au fond, un prof de philo doit pouvoir prétendre dans le Figaro que Mahomet n'était qu'un «chef de guerre impitoyable, pillard, massacreur de juifs et polygame».


On aimerait bien sûr que tous les musulmans défendent avec autant de ferveur la liberté d'expression. Ce n'est évidemment pas le cas. Et on peut le comprendre. Pas facile, en effet, d'essuyer sans broncher les critiques et les injures, souvent plus provocantes les unes que les autres.

Bien des gens y voient des attaques contre leur identité personnelle, souligne Hasni Abidi, du Centre d'études et de recherches sur le monde arabe et méditerranéen (Cermam). «L'islam est une identité de repli pour qui ne se sent pas accepté, accueilli, intégré. Les musulmans en Occident sont pris pour cibles et ne comprennent pas pourquoi. Ils sont encore dans une phase de transition. Transition entre le respect dû au sacré sur leurs terres d'origine et la primauté de la liberté d'expression dans leurs pays d'adoption.» Leur colère ne doit pas surprendre. Ça n'en fait pas des tueurs.

Faudrait-il donc, pour ne pas brusquer cette multitude de «modérés», éviter la critique? Ce tabou poli serait, à mon sens, extrêmement dommageable pour nos sociétés. Car l'autocensure exclut du débat les critiques les plus constructives. Aujourd'hui déjà, on entend surtout les plus virulents détracteurs de l'islam. A l'exception du pape, dont les paroles «mal comprises» ont débouché sur un dialogue avec le monde musulman.

Alors oui, il faut critiquer l'islam. Autant que le christianisme, le judaïsme, le bouddhisme ou toute autre religion. Critiquer de bonne foi. Entrer en discussion. Ne pas laisser tomber les musulmans.

source: [www.tdg.ch]
a
30 septembre 2006 14:42
Salam Souheil,
A moi donc l'honneur d'ouvrir le débat.
J'ai lu le texte et j'ai trouvé bcp de haine et de violence chez ce "philosophe" !
J'ai également remarqué que sa critique de la religion Chrétienne était vraiment "soft", en tout cas on a pas eu droit à tous les détails croustillants. Quand au judaïsme, un pur bonheur.
Je ne suis pas contre les critiques constructives, mais résumer comme il le fait notre religion à la haine et la violence, c'est tout simplement offensant. Il compare l'islam au communisme, à ce propos je ne sais pas si tu t'en souviens Souheil, mais j'avais mis un post "islam=faschisme" avant l'été, c'était en fait un lien vers un site islamophobe, curieusement ce monsieur reprend cette comparaison et bien d'autres de ce site.
a
30 septembre 2006 14:59
voici le site islamophobe en question :

[www.bivouac-id.com]
T
30 septembre 2006 14:59
Citation
boms a écrit:
Mais sa ne me choque pas venant d'un continent intrinsèquement raciste, islamophobe et antissémite.


Et cette phrase là, elle n'est pas insultante ?!


La meilleure réaction vis à vis de ce pseudo philosophe :
- l'ignorer,
- montrer le vrai visage de l'Islam, pas celui qu'il dénonce.
T
30 septembre 2006 15:04
Citation
lemarocaparis a écrit:
Boms,connais-tu l'"Armée de Résistance du Seigneur" en Ouganda autrefois "Mouvement du Saint-Esprit"ou "Armée chrétienne démocratique unie"winking smiley?
C'est un mouvement terroriste coupable des pires exactions à l'encontre des civils ougandais-notamment à coup de machette-tout cela au nom de la Bible et sous la férule d'un illuminé qui se prend pour un prophète.Dans ce même pays,le gouvernement a mis en place tout un arsenal juridique qui punit sévèrement les homosexuels et autres "déviants".Encore au nom d'une conception de la vie en société toute "chrétienne".
Et pourtant,aucun dignitaire musulman n'a critiqué le christianisme ni dit qu'il était vecteur de violence.Sagesse,quand tu nous tiens...


Il ne s'agit pas d'une église chrétienne mais d'une secte, qu'aucune des grandes églises chrétiennes ne reconnaît.

De même qu'il existe des sectes, malheureusement, en Islam. Mais là, il est tabou de les désigner comme tel... A commencer par le wahhabbisme...
s
30 septembre 2006 15:43
Andi espoir,
Ramadan Karim et que le jeune soit pour nous tous source d’inspiration et de transcendance

L’intellectuel musulman éclairé et paisible se trouve pris en étau entre les propagandistes idéologues de la haine contre l’islam qui sont connu et reconnu comme telle et les extrémistes fanatiques violents et paranoïaques qui se prennent pour les défenseurs de la maison islam. Je ne parle même pas du monde arabo-musulman, où nombre de régimes, à commencer par la Syrie et l'Iran,qui entretiennent délibérément la paranoïa de leur population afin de capitaliser à leur profit la mobilisation face à tout ce qui peut être ressenti comme une attaque de l'islam.

Le musulman paisible qui représente 99% de la population musulmane prend des coups de tous les cotés sans jamais comprendre pourquoi on ne le laisse pas tranquille est pourquoi il est toujours la victime et le bouc émissaire de conflits d’intérêts qui le dépasse et qui ne l’intéresse pas.
Y’en a marre.
A la majorité silencieuse d’imposer son islam cool, paisible, heureux, fraternel, pacifique, riche et épanouissant.
Un islam d’intérieur et d’actes et non un islam de façades , d’apparence , d’arrogance et d’ostentation
a
30 septembre 2006 18:43
un article paru aujourd hui sur libé , je le trouve tres objectif et lucide

Olivier Roy, directeur de recherche au CNRS
«Certains jouent à chatouiller la fatwa»

«Il y a d'abord une question de perception. Quand on évoque les réactions des musulmans, de quoi parle-t-on exactement ? A Berlin, l'opéra de Mozart a été annulé après seulement un coup de téléphone d'avertissement, et il y a eu quelques dizaines de menaces, notamment sur Internet, contre l'article de Robert Redeker dans le Figaro. L'affaire de la publication des caricatures de Mahomet dans un quotidien danois en septembre 2005 a mis plus de trois mois à démarrer, à l'initiative de deux imams de Copenhague. A chaque fois, il s'agit de quelques individus qui jettent de l'huile sur le feu, et, du moins en Europe, les organisations musulmanes s'efforcent plutôt de calmer le jeu avec de grandes déclarations emberlificotées sur le respect mutuel et contre le blasphème. Si l'on s'en tient aux seuls pays occidentaux, il faut bien admettre qu'il s'agit de tempêtes dans un verre d'eau. En évoquant la réaction des musulmans, personne n'essaie donc de déconstruire une certaine image de l'islam et des musulmans vivant en Occident. On parle d'une communauté de millions de personnes prêts à descendre dans les rues alors que cette communauté n'existe pas. Il y a, en revanche, une population musulmane largement apathique. Les problèmes pour la liberté de critique de l'islam sont créés par un certain nombre d'extrémistes. C'est un danger, mais il ne faut pas en exagérer les proportions. Le groupe qui a assassiné le cinéaste néerlandais Theo Van Gogh était tout au plus composé d'une quinzaine de membres. Certes, quinze personnes peuvent s'organiser pour tuer ou saboter un spectacle ou encore lancer un cocktail Molotov dans une réunion. S'il y a bien un risque sécuritaire, il reste limité et se réduit à un problème de police. Je ne suis pas convaincu quant au danger d'une autocensure croissante. On voit au contraire se multiplier des attaques polémiques contre l'islam souvent ignorantes et qui frisent parfois l'imbécillité. Certains jouent délibérément à chatouiller la fatwa. La provocation est certes une vieille tradition française depuis les anars jusqu'aux situationnistes en passant par les surréalistes ; mais il ne faut pas ensuite s'étonner des réactions qu'elles peuvent déchaîner. Des organisations musulmanes réagissent en tentant de faire reconnaître le blasphème par la loi, mais cela est sans espoir dans un pays laïque comme la France. Mais d'autres groupes religieux sont engagés dans un combat similaire.»
"L'orgueil du savoir est pire que l'ignorance"
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