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Dossier : les différents syndromes en psycho
17 août 2020 00:55
Les traumas de guerre, avoir vu quelqu'un de proche mourrir sous vos yeux, être témoin petit de violence conjugales, avoir été battu, avoir eu un accident grave qui a presque entraîné la mort etre témoin enfant d'une scène violente (rokiya).......
Je suis beaucoup d'algériens ayant vécu la guerre avec les islamistes , les kosovare,les nigerianes....
17 août 2020 01:02
Tu m’étonnes que tu viens ici pour te changer les idées...
Vous méritez une médaille pour votre métier.
Citation
gadir69 a écrit:
Les traumas de guerre, avoir vu quelqu'un de proche mourrir sous vos yeux, être témoin petit de violence conjugales, avoir été battu, avoir eu un accident grave qui a presque entraîné la mort etre témoin enfant d'une scène violente (rokiya).......
Je suis beaucoup d'algériens ayant vécu la guerre avec les islamistes , les kosovare,les nigerianes....
J
17 août 2020 01:04
Tu as les épaules solides pour prendre en charge de tels cas.

Welcome


Citation
gadir69 a écrit:
Les traumas de guerre, avoir vu quelqu'un de proche mourrir sous vos yeux, être témoin petit de violence conjugales, avoir été battu, avoir eu un accident grave qui a presque entraîné la mort etre témoin enfant d'une scène violente (rokiya).......
Je suis beaucoup d'algériens ayant vécu la guerre avec les islamistes , les kosovare,les nigerianes....
17 août 2020 01:05
Muslim magnet tu es adorable. Mais je n'ai aucun mérite, je fais de mon mieux pour aider des gens souffrant, et il faut du temps et quelquefois on n'yarrive pas.
?? merci pour ton soutien
17 août 2020 01:13
J'aime bien manger: merci , mais déjà il faut avoir une vie familiale stable et rassurante. Rire, profiter de la vie. Quand j'entends toutes ces histoires de cœur puériles, ça m'agace un peu comme une qui veut divorcer car son mec regarde les belles filles lorsqu'ils sortent.....et moi je me rappelle de cette pauvre nigériane qui me dit qu'elle sest fait violer par une douzaine de soldats et qu'après ils lui ont mutilé le sexe....
Donc je préfère rire d'un pirhanna rouge..
?
17 août 2020 01:18
Ah l’7afrit grinning smiley. Mais attends faudrait décerner une médaille à tous ses comptes du coup Ill Autant directement l’orner du prix Nobel en psychologie, ça serait plus simple ET plus adéquat pour une carrière aussi remplie que la sienne whistling smiley
Citation
Muslim Magnet a écrit:
Tu m’étonnes que tu viens ici pour te changer les idées...
Vous méritez une médaille pour votre métier.
17 août 2020 01:31
Tu es un fennec grinning smiley
Citation
FlashBaCk✓ a écrit:
Ah l’7afrit grinning smiley. Mais attends faudrait décerner une médaille à tous ses comptes du coup Ill Autant directement l’orner du prix Nobel en psychologie, ça serait plus simple ET plus adéquat pour une carrière aussi remplie que la sienne whistling smiley
17 août 2020 01:35
On se refais pas grinning smiley
Citation
Style 'Eau' Plume* a écrit:
Tu es un fennec grinning smiley
L
17 août 2020 06:10
Pourtant, on dit avoir une mémoire de poisson rouge lorsque l'on veut signifiie que l'on oublie tout.

C'est différent ..de multiplier les personnages ?

Citation
gadir69 a écrit:
Muslim magnet..le syndrome du poisson rouge smiling smiley
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17 août 2020 11:11
Salam

Le Syndrome de Calimero:Quand la plainte devient un moyen d’être et de créer du lien. Attirer l attention. Ou des plaintes vers des questions Superficielles.

Attention quand ça devient un mode de fonctionnement relationnel.

Comment définir le syndrome de Calimero ?

Il correspond à un malheur persistant ou à une plainte insistante de la part d’une personne, qui peine à exister autrement que centrée sur ses souffrances, et qui attend de son entourage une attention soutenue, voire un réconfort constant.
Cette habitude de gémir recouvre une difficulté à exprimer ses vrais malheurs. Les Calimero se révoltent contre des injustices présentes de moindre importance, au lieu de faire connaître leurs blessures dues à des injustices passées qui n’ont pas été entendues et dont ils n’ont pas été consolés.

Comment se manifeste-t-il ?
De diverses façons :
- Sur le versant de la plainte, il se manifeste par des lamentations fréquentes ou répétées, des reproches, une mauvaise humeur bougonne, une habitude de râler, des récriminations, un pessimisme de fond, des interprétations négatives, une insatisfaction durable, etc.

- Sur le versant de l’injustice, il concerne une tendance au repli sur soi, à la crainte de ne pas être accepté ou respecté, à une forme de fatalité qui entretient la conviction d’être mal considéré ou qui peut même induire une forme de soumission à la maltraitance.

Est-il invalidant ?

Il est invalidant à la fois pour la personne qui en souffre et pour son entourage. Pour les uns comme pour les autres, la vie est ternie par la plainte ou la douleur de l’injustice. Tout le monde semble être figé dans une impasse : autant ceux qui n’arrivent pas à vivre autrement qu’en récriminant ou en ployant sous les injustices (passées ou présentes, réelles ou craintes), que les proches qui voudraient les aider et les soulager, sans y parvenir durablement.

Qui peut en souffrir ?

Potentiellement chacun de nous, ponctuellement ou suite à un événement fragilisant.
Toutefois, certaines personnes semblent installées dans cette approche malheureuse ou plaintive de l’existence, parfois depuis très longtemps, presque comme une façon d’être au monde, et ne savent plus comment s’exprimer ou exister autrement.
Le pessimisme, le cynisme et le nihilisme en sont des formes apparemment atténuées, mais effectives, masquées derrière une insensibilité réelle ou feinte.

Existe-t-il des profils types ?
Oui, il existe cinq grandes façons d’être un Calimero, selon ce que cherche principalement la personne :

1. Se plaindre pour être vue et attirer l’attention sur soi.
2. Se faire plaindre pour forcer la commisération des autres.
3. Gémir pour mettre en scène un monde personnel ou familial douloureux, voire inquiétant.
4. Exprimer la crainte de vivre de nouvelles injustices et tenter de s’en protéger.
5. Insister, même maladroitement, pour faire entendre de réelles souffrances.

Comment s’en sortir ?

En devenant plus autonome. Cela demande de faire la part des choses entre les injustices réelles et celles qui sont imaginées ou craintes. Puis de reconnaître les blessures des injustices du passé. De même, il est important de ne pas confondre la déception ou l’insatisfaction avec l’injustice. Enfin, il est nécessaire de passer à une autre forme de communication : d’abord en exprimant les blessures dues aux injustices réelles, ensuite en retrouvant peu à peu goût à la vie, même si elle est imparfaite, et potentiellement décevante ou insatisfaisante.

Quelles transformations sont nécessaires ?

1. S’émanciper : s’occuper de soi-même et ne plus attendre que le bonheur (la réponse, la solution) vienne des autres.

2. Accepter d’arrêter de faire pression sur les proches par le biais de la plainte. Consentir à perdre ce pouvoir du chantage affectif et, là encore, trouver ses propres réponses ou solutions.

3. Dans les situations où la souffrance est réelle, une thérapie est nécessaire pour se libérer des fantômes de la généalogie, des souffrances familiales et des traumatismes du passé, autant que de la tendance à la négativité et aux interprétations défavorables.
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17 août 2020 11:12
Livre : le syndrome de Caliméro
[www.michelefreud.com].
F
17 août 2020 11:17
Ho super !
Merci beaucoup, c'est mon préféré celui-là !

Qui n'en connaît pas ?
Je crois même l'avoir été 1 temps ?‍♀️.

Il contaminé beaucoup de Yabis aussi ???.

Vraiment Barak'Allah ou fik, c'c'est très bien détaillé et il y à même des pistes pour en sortir ???.
Citation
O&L a écrit:
Salam

Le Syndrome de Calimero:Quand la plainte devient un moyen d’être et de créer du lien. Attirer l attention. Ou des plaintes vers des questions Superficielles.

Attention quand ça devient un mode de fonctionnement relationnel.

Comment définir le syndrome de Calimero ?

Il correspond à un malheur persistant ou à une plainte insistante de la part d’une personne, qui peine à exister autrement que centrée sur ses souffrances, et qui attend de son entourage une attention soutenue, voire un réconfort constant.
Cette habitude de gémir recouvre une difficulté à exprimer ses vrais malheurs. Les Calimero se révoltent contre des injustices présentes de moindre importance, au lieu de faire connaître leurs blessures dues à des injustices passées qui n’ont pas été entendues et dont ils n’ont pas été consolés.

Comment se manifeste-t-il ?
De diverses façons :
- Sur le versant de la plainte, il se manifeste par des lamentations fréquentes ou répétées, des reproches, une mauvaise humeur bougonne, une habitude de râler, des récriminations, un pessimisme de fond, des interprétations négatives, une insatisfaction durable, etc.

- Sur le versant de l’injustice, il concerne une tendance au repli sur soi, à la crainte de ne pas être accepté ou respecté, à une forme de fatalité qui entretient la conviction d’être mal considéré ou qui peut même induire une forme de soumission à la maltraitance.

Est-il invalidant ?

Il est invalidant à la fois pour la personne qui en souffre et pour son entourage. Pour les uns comme pour les autres, la vie est ternie par la plainte ou la douleur de l’injustice. Tout le monde semble être figé dans une impasse : autant ceux qui n’arrivent pas à vivre autrement qu’en récriminant ou en ployant sous les injustices (passées ou présentes, réelles ou craintes), que les proches qui voudraient les aider et les soulager, sans y parvenir durablement.

Qui peut en souffrir ?

Potentiellement chacun de nous, ponctuellement ou suite à un événement fragilisant.
Toutefois, certaines personnes semblent installées dans cette approche malheureuse ou plaintive de l’existence, parfois depuis très longtemps, presque comme une façon d’être au monde, et ne savent plus comment s’exprimer ou exister autrement.
Le pessimisme, le cynisme et le nihilisme en sont des formes apparemment atténuées, mais effectives, masquées derrière une insensibilité réelle ou feinte.

Existe-t-il des profils types ?
Oui, il existe cinq grandes façons d’être un Calimero, selon ce que cherche principalement la personne :

1. Se plaindre pour être vue et attirer l’attention sur soi.
2. Se faire plaindre pour forcer la commisération des autres.
3. Gémir pour mettre en scène un monde personnel ou familial douloureux, voire inquiétant.
4. Exprimer la crainte de vivre de nouvelles injustices et tenter de s’en protéger.
5. Insister, même maladroitement, pour faire entendre de réelles souffrances.

Comment s’en sortir ?

En devenant plus autonome. Cela demande de faire la part des choses entre les injustices réelles et celles qui sont imaginées ou craintes. Puis de reconnaître les blessures des injustices du passé. De même, il est important de ne pas confondre la déception ou l’insatisfaction avec l’injustice. Enfin, il est nécessaire de passer à une autre forme de communication : d’abord en exprimant les blessures dues aux injustices réelles, ensuite en retrouvant peu à peu goût à la vie, même si elle est imparfaite, et potentiellement décevante ou insatisfaisante.

Quelles transformations sont nécessaires ?

1. S’émanciper : s’occuper de soi-même et ne plus attendre que le bonheur (la réponse, la solution) vienne des autres.

2. Accepter d’arrêter de faire pression sur les proches par le biais de la plainte. Consentir à perdre ce pouvoir du chantage affectif et, là encore, trouver ses propres réponses ou solutions.

3. Dans les situations où la souffrance est réelle, une thérapie est nécessaire pour se libérer des fantômes de la généalogie, des souffrances familiales et des traumatismes du passé, autant que de la tendance à la négativité et aux interprétations défavorables.
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17 août 2020 11:26
Ha mais de rien.

Je l'ai été aussi mdr. Je ne m'en rendais même pas compte.
J'ai tout transformé. J'ai eu une bonne coach musulmane.

Acquérir l autonomie et la notion de responsabilité et comprendre qu'ils nous incombent de résoudre nos problèmes ou d apprendre à vivre avec ceux qu'on ne peut résoudre.

Et arrêter de s apitoyer sur son sort, de rester à subir qu'il y a des solutions.

J'en connais trop même. Ici il y en a beaucoup qui ont ce mécanisme de plainte et de pessimiste.

J'espère que ça aidera inchallah

Wa fik Flilissa yawning smiley

Citation
Flilissa79 a écrit:
Ho super !
Merci beaucoup, c'est mon préféré celui-là !

Qui n'en connaît pas ?
Je crois même l'avoir été 1 temps ?‍♀️.

Il contaminé beaucoup de Yabis aussi ???.

Vraiment Barak'Allah ou fik, c'c'est très bien détaillé et il y à même des pistes pour en sortir ???.
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21 août 2020 15:31
Syndrome de l’infirmière / sauveur.



Le syndrome du sauveur/ infirmière est un trait de caractère.

Le syndrome du sauveur peut toucher n’importe qui sans distinction d’âge, de sexe


Souvent, il amène les femmes a tomber très amoureuses de personnes n allant pas forcément tres bien psychologiquement,
c est ce qui fait dire aux hommes équilibrés que les femmes ne tombent amoureux que des bad-boys.whistling smiley

Le syndrome du sauveur est un trouble psychologique qui se traduit par une empathie excessive à l’égard des autres et une envie de les aider dans toutes les situations.

Il s’agit d’une blessure narcissique que le sauveur comble grâce à l’aide qu’il donne. Ce retour positif le valorise et le fait exister.

Parfois qualifié de « codépendance », ce trouble trouve son origine dans l’enfance. Un travail psychologique sur soi-même permet de repérer les symptômes et de changer son fonctionnement relationnel.

A trop vouloir sauver l’autre, elles s’oublient complètement. Focus sur ce mal soignant-soigné !

Le syndrome du sauveur, ou ce sacrifice permanent au bénéfice des autres, force parfois l’admiration de l’entourage.
Cependant, même si le « sauveur » a des capacités altruistes, ce syndrome démontre le besoin de recevoir une gratitude permanente pour exister. On parle de syndrome du sauveur lorsque ce besoin d’aider l’autre conditionne la relation.

Comment se matérialise le syndrome de l’infirmière ?

- Les " infirmières " s’intéressent toujours aux mêmes types de personnes : quelqu’un qui a souffert durant son enfance, quelqu’un qui souffre d’une dépendance (drogue et autres déviances) ou bien quelqu’un qui est en marge de la société (prisonnier, ancien élève en échec scolaire)…

Inconsciemment, elles vont tenter de les guérir et de les porter vers le haut.
Dévastées par la vie de leur partenaire, elles décident de s’investir psychologiquement et physiquement dans ce combat de la seconde chance.
Persuadées qu’elles pourront tout arranger d’un coup de baguette magique, elles énoncent de nombreuses tirades moralisatrices pour convaincre l’autre de réagir et provoquent le destin pour que la chance leur sourit.

Si cette relation n’évolue pas et ne se transforme pas en véritable conte de fées, les soignantes peuvent en pâtir.

Tant qu’elles n’auront pas reçu un électrochoc, elles continueront à privilégier ce type d’histoires, quitte à se perdre.


Que faire en cas de syndrome du sauveur ?

- Dans un premier temps, identifier ses propres besoins et son incapacité à recevoir des autres amorce le changement

- Une remise en question est nécessaire pour comprendre que cette aide n’est pas seulement liée à une empathie et à une générosité.

- . Le sauveur doit accepter et faire le deuil de ce qu’il n’a pas pu sauver quand il était enfant.
Se concentrer sur ses propres besoins,
se valoriser
et travailler sa confiance en soi permet de lâcher prise progressivement
Et d’accepter l’aide des autres, tout en se libérant de la dépendance.
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