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COMMENT RECONNAÎTRE UN SALAFISTE
9 juillet 2012 21:37
@Asad


Tu as tout dit : Selon la tradition
9 juillet 2012 21:41
Tuer des non-musulmans pour se venger ?

par sheikh Salih al Fawzan



L’éminent savant, SHeikh Sâlih al-Fawzân (qu’Allâh le préserve), a dit que tuer des non-musulmans pour venger des attaques perpétrées contre un certain nombre de musulmans, ne relève point du Djihâd sur le chemin d’Allâh, et n’est pas conforme aux enseignements authentiques de l’Islâm. Car cette religion rejette avec force ce genre d’actes criminels. De plus, cela ne peut qu’être nuisible à l’action de l’appel islamique. Les actes criminels commis contre les innocents, les explosions et tous les actes destructeurs sont formellement interdits en Islâm. De plus, ils engendrent des conséquences nuisibles aux intérêts des musulmans.

Est-ce que le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) et ses compagnons à la Mecque tuaient les non-musulmans ? Jamais ! Au contraire, ils s’abstenaient de faire ces choses. Est-ce qu’ils se sont permis de s’approprier les biens des non-musulmans lorsqu’ils étaient à la Mecque ? Jamais ! Ils s’abstenaient de faire ces choses. Il leur a été ordonné uniquement d’appeler à l’Islâm et de transmettre le message seulement.

[salafiya-contre-terrorisme.over-blog.com]
A
9 juillet 2012 21:48
Citation
Danouni a écrit:
@Asad


Tu as tout dit : Selon la tradition

Des hadiths sur le fait de se laisser pousser la barbe il y'en a...
9 juillet 2012 21:55
@ASAD

On ne vas tourner autour du pot :

1.Est ce oui ou non un COMMANDEMENT de l'Islam ?

2. Est ce que tous les Hadith se valent oui ou non et pourquoi ?

3. Un Hadith a - t-il valeur d'un verset ?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/07/12 21:57 par Danouni.
A
9 juillet 2012 22:04
Citation
Danouni a écrit:
@ASAD

On ne vas tourner autour du pot :

1.Est ce oui ou non un COMMANDEMENT de l'Islam ?

2. Est ce que tous les Hadith se valent oui ou non et pourquoi ?

3. Un Hadith a - t-il valeur d'un verset ?

1. Le port de la barbe est un commandement divin il relève de la pratique religieuse comme le démontre le hadith que j'ai mis avant

2. Il y'a une classification de hadiths, certains hadiths sont faible, d'autres authentiques... A sujet de la barbe ils sont nombreux il y'en a dans Sahîh Mouslim,Mousnad Ahmad des hadiths citer dans Boukhâri, Tabrâni...

3. Le Coran et la Sunna sont indissociable, Allah nous dit a plusieurs reprises dans le Coran d'obéir a Ses messagers, car celui qui leur obéit, obéit certainement à Allah comme il est dit dans un verset.

Le Prophète (paix et salut soient sur lui) emploie un verbe à l'impératif a chaque fois dans ses hadiths. De nombreux savants ont affirmer que il y'avait Ijma (consensus) sur la question.
9 juillet 2012 22:52
Citation
Danouni a écrit:
@ SHI FU


La barbe n'a jamais été une obligation en Islam. C'est ridicule.

Tu as écrit : c'est la guerre ici Cette violence verbale de certains t'as interpellée. Relis ma présentation du Salafiste

]Violence + insulte + menace = signe de souffrance morale et d'impuissance : Voilà où mène une vison obscurantiste de l'Islam. =====> à la Souffrance


c'est quand meme étonnant de voir des gens qui attribue a ceux qui suis la voie des salafs des actes terroriste
des khawarij a lequel ils sont innocent, alors que les obligation religieuse leur échappe

qu Allah les guide



UNANIMITÉ DES SALAFS SUR L'OBLIGATION DE PORTER LA BARBE


L’imam El Boukhari ainsi que l’imam Mouslim ont rapporté dans leurs recueils de hadiths authentiques d’après Abdullah Ibnou Omar, qu’Allah l’agrée, a dit : le Prophète, (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui), a dit :

« différenciez-vous des associateurs et laissez-vous pousser la barbe et taillez-vous la moustache »

et toujours d’après Ibnou Omar, dans les même recueils :

« taillez-vous les moustaches et respectez l’intégrité de vos barbes »

Ibnou Hibane rapporte d’après Abou Hourayra qui dit : le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) a dit :

« Parmi les actes de la saine nature de l’Islam, se trouvent le fait de prendre de sa moustache et de laisser pousser la barbe ; les adorateurs du feu laissent pousser leurs moustaches et rasent leurs barbes, faites donc le contraire, prenez de vos moustaches et respecter l’intégrité de vos barbes ».

Dans le recueil de Mouslim on rapporte d’après Ibnou Omar, qu’Allah l’agrée, qui a dit :le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) a dit :

« Il nous a été ordonné de tailler les moustaches et de laisser pousser les barbes ».


Le savant de l’Islam,
-- Ibnou Taïmia, a dit : « Il est interdit de raser sa barbe », et
-- El Qortobi a dit : « Il est interdit de la raser, d’en enlever des poils ou de la tailler » ; et
I-- bnou Hazm rapporte que l’unanimité des savants approuvent que tailler la moustache et laisser pousser la barbe est une obligation et il le prouva par le hadith d’Ibnou Omar (« Différenciez-vous des associateurs, taillez-vous la moustache et laissez-vous pousser la barbe »). (…)
-- L’imam Ahmad rapporte d’après Abou Hourayra, qu’Allah l’agrée, qui dit : le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) a dit : « Laissez-vous pousser la barbe et rasez -vous les moustaches et ne ressemblez pas aux Juifs et aux Chrétiens »(…). Et d’après Abou Daoud d’après Omar a dit : le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) a dit :

« Celui qui ressemble à une communauté en fait partie »

[www.sourceislam.com]
.
10 juillet 2012 14:27
pourquoi personne porte la barbe alors? perplexe
10 juillet 2012 17:31
La Barbe


Elle relève de la tradition et n'est pas un commandement c'est à dire une obligation SAUF pour les Salafistes bien sûr et leur lectures personnelle des textes.

Preuves :

1.Le Roi M6, Commandeur des Croyants, ne la porte pas
2. Dalil Boubékeur, Recteur de la Mosquée de Paris, ne la porte pas
3. Moussaoui, Président du CFCM, ne la porte pas
4. L'Ancien Moufti de la Mosquée de Marseille ne la porte pas


Même le CIRCONCISION n'est pas un commandement. Elle relève de la tradition.
a
10 juillet 2012 18:13
Citation
Danouni a écrit:
@Asad


Tu as tout dit : Selon la tradition

Assalam alaikoum

Les musulmans non salafis se réfèrent aussi à la tradition, visiblement, tout est à faire avec toi



Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/07/12 18:24 par as300.
a
10 juillet 2012 18:15
Citation
Danouni a écrit:
@ASAD

On ne vas tourner autour du pot :

1.Est ce oui ou non un COMMANDEMENT de l'Islam ?

2. Est ce que tous les Hadith se valent oui ou non et pourquoi ?

3. Un Hadith a - t-il valeur d'un verset ?

Les non-salafis te feraient aussi un tas de remontrances par rapport à ton ignorance des hadith, de leur statut, de la même façon
Ignorer le débat sur la barbe en Islam est complètement ridicule de ta part...
a
10 juillet 2012 18:17
Citation
shi-fu a écrit:
pourquoi personne porte la barbe alors? perplexe

Personne? J'espère que tu rigoles.
J'espère surtout que tu n'es pas en train de dire que barbe = salafi, ce serait la plus grosse idiotie du forum
Si le monde entier faisait quelque chose et était dasn l'erreur, cela ne suffirait pas à légitimer une pratique...
Seuls les arguments comptent
a
10 juillet 2012 18:19
Citation
Danouni a écrit:
La Barbe


Elle relève de la tradition et n'est pas un commandement c'est à dire une obligation SAUF pour les Salafistes bien sûr et leur lectures personnelle des textes.

Preuves :

1.Le Roi M6, Commandeur des Croyants, ne la porte pas
2. Dalil Boubékeur, Recteur de la Mosquée de Paris, ne la porte pas
3. Moussaoui, Président du CFCM, ne la porte pas
4. L'Ancien Moufti de la Mosquée de Marseille ne la porte pas


Même le CIRCONCISION n'est pas un commandement. Elle relève de la tradition.

Citation
danouni a écrit:
Le Roi M6, Commandeur des Croyants, ne la porte pas

En aucun, cas, il n'est une autorité religieuse

Citation
danouni a écrit:
Dalil Boubékeur, Recteur de la Mosquée de Paris, ne la porte pas

En aucun cas, il n'est une autorité religieuse

Peut-être faut-il citer la quantité de savants portant la barbe...
[www.muslimfr.com]

La tenue, le comportement... Quels sont les éléments qui permettent à certains d'affirmer que le port de la barbe est obligatoire pour les hommes en Islam ? Le port de la barbe ne relève-t-il pas plutôt d'une coutume qui était courante à l'époque de la Révélation et durant les premiers siècles de l'Islam et n'a donc pas de rapport avec la pratique religieuse ?…

Cher frère,

Il existe de très nombreux Hadiths qui évoquent de façon explicite que le port de la barbe est une obligation religieuse pour les hommes en Islam. Il ne m'est malheureusement pas possible de recenser l'ensemble de ces Hadiths, mentionnés aussi bien dans les Six Recueils Authentiques ("Sihâh Sittah"winking smiley que dans d'autres ouvrages. Je me contenterai donc de revenir sur les termes exacts employés par le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) dans ces différentes Traditions, ainsi que le principe qui en découle. A ce sujet, il faut savoir que le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) a utilisé (au moins) quatre verbes différents à l'impératif (nous allons revenir sur ce point Incha Allah):

1- Dans certains Hadiths, le terme "'A'foû" a été employé. Abdoullaâh Ibné Oumar (radhia Allâhou anhou) rapporte ainsi que le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) a dit : "'A'foul louhâ" ("Laissez poussez (vos) barbes."winking smiley (Hadith cité dans les six recueils authentiques). Le verbe "A'foû" en arabe, lorsqu'il est employé au sujet de la barbe (comme c'est le cas dans ce Hadith) signifie: "Laisser pousser la barbe jusqu'à ce que les poils soient bien longs." (Réf: "Tâdj oul Ouroûss"winking smiley

2- Dans d'autres, c'est le terme "Awfoû" qui a été utilisé. C'est notamment le cas dans le Hadith rapporté par Ibné Oumar (radhia Allâhou anhou) et cité dans l'Authentique de Mouslim et qui dit: "Awfoul louhâ", qui signifie "Laissez pousser complètement (vos) barbes."

3- Dans le Hadith rapporté par Abou Houreïra (radhia Allâhou anhou) et cité dans le "Sahîh Mouslim", le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) dit: "Arkhoul Louhâ" ("Laissez grandir librement" ou "Laissez suspendre (vos) barbes."winking smiley

4- Enfin, dans des Hadiths cités dans Boukhâri, Mouslim, Abdoû Dâoüd, Mousnad Ahmad et Tabrâni, l'expression utilisée est: "Waffiroûl louhâ" (et même "Awfiroû", dans une autre version de Boukhâri et Mouslim) qui signifie "Laissez pousser pleinement (vos) barbes."

Imâm Nawawi r.a., commentant les différentes expressions employées par le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam), arrive à la conclusion suivante:

"Le sens qui ressort de l'ensemble de ces Hadiths est qu'il faut laisser la barbe (pousser) dans son état naturel."

(Réf: "Ikhtilâf Oummah" de Cheikh Achraf Ali Thanwi r.a. - Page 205)

Vous aurez remarqué que dans tous les Hadiths cités (il en est de même pour les autres Hadiths qui n'ont pas été évoqués ici), le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) a, à chaque fois, employé un verbe à l'impératif. S'il est vrai que l'usage de l'impératif ne désigne pas nécessairement l'obligation et qu'il peut être fait pour des pratiques seulement recommandées ou permises, il n'en reste pas moins qu'il existe un principe essentiel et de base à ce sujet en matière de jurisprudence islamique qu'il ne faut pas oublier. Ce principe, Allâmah Mahmoud Ibné Khattab Soubouki r.a., éminent juriste de l'école mâlékite, le rappelle justement dans les commentaires des Hadiths portant sur le port de la barbe. Il écrit, je cite:

"L'impératif est employé normalement pour désigner une obligation. Et on ne peut le donner un sens autre que l'obligation, sauf lorsqu'il existe un argument qui permet de le faire, comme cela est clairement établi dans la science des sources de la Jurisprudence ("Ousoûl oul Fiqh"winking smiley. "

(Référence: "Al Manhal" - Volume 1 - Page 186)

C'est la raison pour laquelle, les plus éminents juristes des différentes écoles juridiques s'accordent pour considérer que le port de la barbe est obligatoire et qu'il est interdit de se raser. Voici quelques unes des références évoquant cette règle :

Ecole Hanafite:

"Kitâboul Âthâr " de l'Imâm Mouhammad Ibné Hassan Ach Chaybâni r.a.

"Dourr Mouktâr ma' Hachiyah Raddoul Mouhtâr" - Volume 5 / Page 359

Ecole Châféite :

"Kitâboul Oumm" de l'Imâm Châféi r.a. , d'après le rapport qui en est fait par Ibné Rif'ah r.a. et Allâmah Ahmad Ibné Qâssim r.a. (Réf: "Char'h Minhâdj"winking smiley

Ecole Mâlékite :

"Al Fawâkihoud Dawâni alâ Rissâlah Abi Zayd" de Ahmad Ibné Ghounaym An Nafarâwi r.a. (Djouz 2 / Page 306)

"Hâchiya Al Adawi 'alâ Charh Kifâyatit Tâlib Rabbâniy" de Cheikh Ali Al Adawi r.a. (Djouz 2- Page 582)

Ecole Hambalite :

"Kacchâf oul Qana'" (Volume 1 / Page 54)

"Dalîlout Tâlib" - Page 8

"Charhoul Oumdah" de Allâmah Ibné Taymiyyah r.a. (Volume 1 / Page 237)

"Manârous Sabil" qui cite de Cheikh Taquioud Dine r.a. (Volume 1 / Page 30)

Chez les "Dhâhérites" :

"Al Mouhallâ " de Ibné Hazm r.a. (Volume 2 / Page 320)

Notons également que de nombreux savants ont affirmé qu'il y avait "Idjma'" (consensus d'opinions) entre les écoles sur l'interdiction de se raser la barbe. C'est notamment ce qu'écrit Allâmah Ibné Hazm Adh Dhâhiri r.a. dans "Marâtiboul Idjma'" (Djouz 2 / Page 157). C'est également ce qui est cité dans les ouvrages mâlékites "Al Ibda'" et "Al Manhal" (Volume 1 / Page 186)

Par ailleurs, on ne peut pas considérer le port de la barbe comme relevant d'une simple coutume et n'ayant aucun lien avec la pratique religieuse. En effet, il existe de nombreuses références qui expriment clairement que le port de la barbe est obligatoire et que le fait de se raser est "Harâm" (interdit); ce genre de formulation est réservé aux devoirs religieux et non pas aux actes relevant des coutumes. Mais il y encore autre chose: Selon une Tradition citée par Ibné Kathîr r.a. dans "Al Bidâyah Wan Nihâya" (Volume 4 / Page 269), il est dit qu'une fois, deux émissaires perses se présentèrent devant le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) à Médine. Ils avaient la barbe rasée et portaient une épaisse moustache. Le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) se détourna d'eux et leur questionna au sujet de ce qui les incitait à agir ainsi (au sujet de leur apparence physique). Ils répondirent que c'était leur empereur et maître. Le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) dit alors:

"Mais moi, mon Seigneur m'a ordonné de laisser pousser ma barbe et de tailler ma moustache."

Ce Hadith montre clairement que le port de la barbe est un commandement divin (et relève donc de la pratique religieuse) et non pas une simple habitude motivée par les coutumes courantes au sein d'une société. Il est à noter également qu'un certain nombre de savants comptent le port de la barbe comme faisant partie des "Chaâïr oul Islam" (pratiques emblématiques de l'Islam)...

Dernière chose avant de conclure: Les juristes musulmans ont, depuis les premiers siècles de l'Islam, fait un travail énorme de classification entre les actes et pratiques qui sont rapportés du Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam). Ainsi, ils ont établi une différence entre ce qui relevait des habitudes ("A'adah"winking smiley du Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) (comme la façon de se déplacer, etc...) et qui pouvait donc varier avec l'époque, et ce qui relevait de la pratique religieuse ("Sounan Houdâ"winking smiley et qu'il incombait au musulman de suivre, quelque soit le lieu ou l'époque dans lequel il vit. Le port de la barbe relève unanimement de la deuxième catégorie...

Wa Allâhou A'lam !

Et Dieu est Plus Savant !
a
10 juillet 2012 18:21
Pourquoi le musulman garde-t-il la barbe ?

[www.maison-islam.com]


Pourquoi le musulman garde-t-il la barbe ?
Par Anas • 7 juin, 2008 • Catégorie: N- Vêtements et apparence

Questions :

1) Quelle est la raison pour laquelle l'islam demande aux hommes de garder la barbe ?

2) Je sais que le Prophète (sur lui la paix) portait la barbe. Mais j'aimerais savoir s'il est obligatoire de la porter ou bien si c'est juste une sunna ?

3) A-t-on le droit de s'enlever la barbe qui se trouve sur le cou ? et sur les joues ? Quelle doit être la longueur minimale de la barbe ? Y a-t-il des ulémas qui ont émis l'avis selon lequel il est autorisé de ne garder qu'une très courte barbe ?

-
Réponse à la question 1 : Pourquoi le Prophète nous a-t-il enjoint de garder une barbe ?

La raison de cet impératif, le Prophète (sur lui soit la paix) l'a explicitée : "Dix (actions) font partie de la fit'ra", et il a énuméré parmi celles-ci : "garder la barbe" (Muslim, 261).

On voit ici que garder la barbe relève de la fit'ra, c'est-à-dire, d'après une des interprétations, de ce qui relève de ce qui fait la plénitude physique de l'homme, ce qui contribue à la réalisation de l'objectif supérieur du nafs.

Il est peut-être possible d'intercaler, entre l'impératif mentionné dans ce Hadîth et le motif ('illa) exposé dans ce même Hadîth ("relever de la fit'ra"winking smiley, un motif ('illa) intermédiaire : garder la barbe relève en fait de ce qui constitue la beauté et la plénitude de l'apparence masculine ; or c'est ce qui constitue la beauté et la plénitude de l'apparence masculine qui fait partie des actions relevant de la fit'ra, et permet donc de réaliser cette fit'ra, qui elle-même permet de réaliser l'objectif supérieur du nafs (terme qui désigne ici le physique). Le fait est que Shâh Waliyyullâh a écrit que le port de la barbe fait partie de la beauté et de la plénitude de l'apparence des hommes ("hiya jamâ ul-fuhûl wa tamâmu hay'atihim" : Hujjat ullâh il-bâligha, 1/517) ; al-Qardhâwî a écrit la même chose ("min tamâm ir-rujûla wa dalâ'ïliha-l-mutamayyiza" : Al-halâl wa-l-harâm, p. 85).

Nous avons alors ceci :
– garder la barbe fait partie de la beauté et de la plénitude de l'apparence masculine ("jamâ ul-fuhûl wa tamâmu hay'atihim"winking smiley ;
– or ce qui constitue la beauté et la plénitude de l'apparence masculine fait partie des actions relevant de la fit'ra ; or l'accomplissement des actions relevant de la fit'ra permet la réalisation de l'objectif supérieur du nafs ; c'est donc une maslaha ;
– donc garder la barbe constitue une maslaha.

Ce qui donne ceci :
– garder la barbe a été ordonné dans le hadîth et constitue donc une maslaha (échelon IV) ;
– car la barbe fait partie de la beauté et de la plénitude de l'apparence masculine ; or ceci constitue une maslaha (échelon III) ;
– car la plénitude de l'apparence fait partie de la fit'ra ; or ceci est aussi une maslaha (échelon II) ;
– car cela réalise l'objectif supérieur (maqsad a'lâ) qu'est le nafs (échelon I).

Lire notre article détaillé au sujet des échelons de ce genre.

On peut formuler la même chose de la façon suivante :
– "garder la barbe fait partie de la beauté et de la plénitude de l'apparence masculine" ; ceci constitue la mineure, ainsi qu'un hukm shar'î (c'est donc ainsi que le musulman doit considérer les choses), et on y lit aussi la 'illa ("relever de la beauté et de la plénitude de l'apparence"winking smiley ;
– "ce qui fait partie de la beauté et de la plénitude de l'apparence masculine fait partie de la fit'ra" ; ceci constitue la majeure ainsi qu'un autre hukm shar'î, non exprimé mais sous-entendu ;
– "garder la barbe constitue donc une maslaha" : ceci constitue la règle telle que communiquée dans les Hadîths.

-
Réponse à la question 2 : le port de la barbe est-il sunna ou obligatoire ?

Le port de la barbe est une sunna qu'il est nécessaire d'observer (fardh ou wâjib). (En effet, le terme "sunna" désigne seulement ce que le Prophète a enseigné et / ou fait, sans en dire quel est le caractère : or une "sunna" peut être obligatoire, ou fortement recommandée, ou seulement conseillée. Certaines sunna sont donc seulement conseillées, d'autres sont obligatoires : cliquez ici pour en savoir plus).

Le port de la barbe ne fait pas partie de ce que le Prophète faisait par habitude culturelle seulement. En effet, car le Prophète a également dit : "Laissez-vous la barbe et taillez-vous les moustaches" (rapporté par al-Bukhari et Muslim entre autres). Ibn Hajar relate les différents termes qui ont été employés dans ce dernier Hadîth : "waffirû", "a'fû", "arkhû" et "awfû", tous signifiant globalement qu'il faut garder une barbe. Les ulémas sont donc d'avis qu'il s'agit d'une sunna ta'abbudiyya (dont l'ensemble est également appelé "sunan al-hudâ"winking smiley, et non pas d'une sunna 'âdiyya (dont l'ensemble est également appelé "sunan az-zawâ'ïd"winking smiley.

L'impératif employé dans ces Hadîths a amené les ulémas à dire que cela était obligatoire (wâjib ou fardh) : certains sont d'avis qu'il est interdit (harâm) de se la raser, d'autres que cela est mak'rûh tahrîman (cf. Al-Fiqh ul-islâmî wa adillatuh, p. 2659).

-
Réponse à la question 3 : Peut-on se tailler la barbe, ou bien y a-t-il une longueur minimale qu'elle doit avoir ?

D'un côté il y a les Hadîths cités plus haut, qui montrent qu'il est nécessaire de garder la barbe et de la laisser grandir et qui n'indiquent aucune limite à cela.
Et puis de l'autre côté il y a les actes de Compagnons. Ainsi, Abdullâh ibn Umar, après avoir accompli le grand ou le petit pèlerinage, prenait sa barbe dans sa poignée et taillait ce qui en dépassait (rapporté par al-Bukhârî, n° 5553). Il faisait cela lorsqu'il se rasait la tête après le pèlerinage (rapporté par Mâlik). Jâbir raconte pour sa part : "Nous nous laissions pousser la barbe, sauf après le grand ou le petit pèlerinage [et les taillions alors]" (rapporté par Abû Dâoûd, n° 4201, hassan ladâ Ibn Hajar).

Dès lors, plusieurs avis ont vu le jour chez les ulémas :
– 1) Certains, comme Ibn ut-Tîn, sont d'avis qu'il faut s'abstenir à tout moment de se tailler la barbe, que ce soit dans la longueur ou dans la largeur de celle-ci.
– 2) D'autres sont d'avis qu'il faut s'abstenir de se tailler la barbe en temps normal, et qu'on ne peut se la tailler qu'après avoir accompli le grand ou le petit pèlerinage.
– 3) Enfin, d'autres ulémas disent qu'en toutes circonstances et non pas seulement après le pèlerinage, on peut se tailler la barbe jusqu'à une certaine limite.

– 1) Les ulémas du premier avis se sont fondés, affirme Ibn Hajar, sur "ce qui ressort apparemment du Hadîth". Or les Hadîths du Prophète cités plus haut ("waffirû", "a'fû", "arkhû" et "awfû"winking smiley ne mentionnent à ce sujet aucune limite (ils sont mutlaq). Et à ce qui est rapporté de Ibn Umar, ces savants fournissent la réponse suivante : "cela ne signifie pas, explique Ibn ut-Tîn, qu'il ne gardait qu'une barbe de la longueur d'une poignée, cela signifie qu'il prenait sa barbe dans sa main et en taillait ce qui dépassait de façon irrégulière", et ce "afin que la longueur de sa barbe soit partout la même".

– 2) Quant aux ulémas du deuxième avis, ils se sont fondés sur la parole de Jabîr et sur ce qui est rapporté de Ibn Umar : ces Compagnons se taillaient la barbe à l'occasion des pèlerinages. Ces savants "ont donc, dit Ibn Hajar, excepté (takhsîs) l'occasion du pèlerinage de la globalité ('umûm) de l'ordre de garder la barbe, et ont appréhendé cet ordre de garder la barbe comme se rapportant uniquement aux cas autres que celui des pèlerinages". Autrement dit, selon ces savants, l'occasion de la désacralisation qui suit le pèlerinage n'est pas incluse dans ce à quoi se rapporte la parole "Laissez-vous la barbe", et on peut alors, et alors seulement, se tailler celle-ci.

– 3) Les ulémas du troisième avis, quant à eux, "ont, selon Ibn Hajar, appréhendé l'impératif concernant le fait de se laisser la barbe comme se rapportant uniquement au cas autre que de celui où l'apparence de quelqu'un devient disgracieuse à cause de la trop grande longueur ou trop grande largeur de sa barbe". Selon at-Tabarî, "ces ulémas comprennent l'interdiction [concernant le fait de se réduire la barbe] comme se rapportant au fait de se la tailler et de la réduire comme le faisaient les non-musulmans". Autrement dit, selon ces ulémas, on peut se tailler la barbe, mais il y a une longueur minimale à respecter. Et cette longueur minimale est celle d'une poignée, car c'est ce qui est prouvé de Ibn Umar.

Ces avis ainsi que les argumentations qui s'y rapportent sont tous visibles dans Fat'h ul-bârî, Ibn Hajar, tome 10 pp. 429-431.

– "Y a-t-il des ulémas qui sont d'avis qu'il est autorisé de garder une barbe moindre qu'une poignée ?" me demandez-vous. Al-Qardhâwî a écrit que s'il est nécessaire de garder la barbe, cela ne veut pas dire qu'il soit impossible de la tailler (Al-halâl wa-l-harâm, p. 85). Je m'en tiens pour ma part à l'avis formulé plus haut.

– Tout cela concerne la longueur de la barbe. Mais qu'est-ce que la barbe ? Ce qui pousse sur les joues, sur le cou, sur le menton ? La barbe (lih'ya) est ce qui pousse sur tout le maxillaire inférieur (lah'y) (y compris le menton, etc.). Ce n'est pas – mais Dieu sait mieux – ce qui pousse chez certains hommes jusque sur les pommettes et sur le cou, que l'on peut donc se raser si on le veut. (Attention : ne confondons pas "le cou" avec "le dessous du menton", et "les pommettes" avec le "maxillaire inférieur".)

Concernant le fait de garder la barbe de la longueur d'une poignée, certains ulémas sont d'avis que cette longueur doit être respectée aussi bien dans le sens de la longueur (vers le bas) que dans celui de la largeur (les côtés) de la barbe. Pour sa part, Cheikh Khâlid Saïfullâh est d'avis (avis communiqué par téléphone) que si dans la longueur cela est obligatoire, cela ne l'est pas sur les côtés. Wallâhu A'lam.

-
Deux petites précisions supplémentaires de ma part :

1) Il m'est arrivé d'entendre un imam dire à des jeunes musulmans qui ne gardaient qu'une petite trace de barbe : "Cela ne sert à rien de garder ce genre de barbe. Laissez-la pousser jusqu'à une poignée, ou bien rasez-la complètement". Je lui ai dit alors : "C'est comme si tu disais à celui qui ne fait qu'une seule des cinq prières par jour que cela ne servait à rien, et qu'il devait soit les faire toutes les cinq, soit délaisser la seule qu'il fait !" Il faut impérativement éviter ce genre de discours, peu susceptible de faire naître une communauté musulmane mature et capable de discuter dignement. Il faut au contraire encourager.

2) Lorsqu'on fait le rappel (da'wa) à des frères qui sont éloignés de bien des actes de l'islam, on ne devrait pas commencer par leur rappeler l'obligation de garder une barbe. Il faut un minimum de compréhension des priorités dans le rappel (da'wa). Lire mon article Comprendre les priorités et la progressivité.

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

Le but de cet article est de montrer qu'il n'ya ps que les salafis qui considèrent la barbe comme obligatoire
Peut-être que tu ne connais pas Nawawi?
a
10 juillet 2012 18:23
UN article équilibré sur la notion de salafi

Un message :

Cher frère, je lis attentivement tes articles. J'apprécie ton travail, même si, bien sûr, je ne partage pas tout ce que tu écris. Par contre il y a un point que tu as écrit et que je ne suis pas parvenu à comprendre jusqu'à aujourd'hui : tu as dit que tu n'es pas Salafi mais Hanafi. Pourtant Abû Hanîfa faisait partie des Salaf Sâlih. Et puis, se référer aux interprétations des Salaf Sâlih est une nécessité qui fait de quelqu'un un Sunnite. Alors que signifie que tu as écrit que tu n'es pas Salafi ?

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Réponse :

La question que tu poses révèle une fois de plus les difficultés de la communication. En effet, une de ces difficultés est due à la pluralité de sens de nombreux termes que les uns et les autres utilisent.
Imagine ainsi que je me démarque d'un concept que je désigne sous le nom "A" ; or une personne m'entend ou me lit qui se réclame, elle, d'un autre concept, mais qui est lui aussi désigné par le même nom "A" : cette personne a donc coutume d'employer ce terme "A" en lui donnant un sens différent de celui que je lui donne ; lisant mon propos dans lequel je me démarque de "A", qu'elle pense être essentiel, elle sera choquée.

Ibn Hazm a bien décrit ce problème quand il a dit que l'une des causes de polémiques est "le fait qu'un nom unique ait plusieurs sens ; la personne qui informe donne une information avec ce terme, et elle veut parler de l'un des sens que celui-ci recouvre ; celui qui l'entend le comprend dans un sens autre que celui que la personne qui informe a visé ; alors se produit le problème" (Al-Ihkâm, cité dans Nazariyyat ul-maqâssid, p. 191).

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Deux propos différents, formulés par deux ulémas saoudiens :

– Propos de Ben Bâz :

Question : "Est-il correct que les Hanbalites seulement sont les Salafî ("as-salafiyyûn"winking smiley ? Quelle est la réalité de la Salafiyya ? Est-elle l'indice du rigorisme (tashaddud) et du puritanisme (tazammut) comme le diffusent certains ?"

Réponse : "Ce propos n'est pas correct. Les Salaf Sâlih sont les Compagnons et ceux qui ont suivi leur voie parmi les Tâbi'ûn et les Tab' ut-tâbi'în : les hanafites, les mâlikites, les shâfi'ites, les hanbalites et les autres, parmi ceux qui ont cheminé sur la vérité et se sont attachés au Livre [= Coran] et à la Sunna dans le chapitre du Tawhîd, des Noms et des Qualités, et dans toutes les affaires du Dîn. Nous demandons à Dieu de faire que nous soyons d'entre eux [les Salafîs] (…)" (Majmû' fatâwâ wa maqâlât mutanawwi'a, Ben Bâz, 9/238).

– Propos de Ibn ul-'Uthaymîn :

"(…) A la fin sont ensuite apparus des Ikhwânî, des Salafî, des Tablîghî et autres semblables. Tous ces groupes, place-les à gauche, et toi choisis d'avancer : il s'agit de (suivre) ce que le Prophète, que Dieu prie sur lui et le garde, a enjoint : "Choisissez ma Sunna et la sunna des califes bien guidés". Et il n'y a pas de doute que ce qui est obligatoire sur tous les musulmans est que leur école soit celle des Salaf ; (mais) non s'affilier à un groupe précis ("hizb mu'ayyan"winking smiley qui s'appelle "les Salafîs" ("as-salafiyyûn"winking smiley . Ce qui est obligatoire est que la Umma, son école soit l'école des Salaf sâlif ; non s'affilier à ceux qui sont appelés "les Salafîs" ("as-salafiyyûn"winking smiley. Soyez conscients de la différence : il y a là la voie des Salaf ; et il y a là un groupe qui est appelé "les Salafîs ("as-salafiyyûn"winking smiley".
Qu'est-ce qui est demandé ? Suivre les Salaf.
Pourquoi ? Parce que les frères Salafîs ("as-salafiyyûn"winking smiley forment celui des groupes qui est le plus proche de ce qui est correct (swawâb), nul doute à cela.
Mais leur problème est le même que celui d'autres qu'eux : certains groupes traitent d'autres d'égarés, de gens de la bid'a, de mauvais (fâssiq). (…)" (sunnahonline).

Qui ne sait pas que le terme "salafî" possède plusieurs sens conclura à la contradiction entre le propos de Ben Bâz et celui de Ibn ul-Uthaymîn, le premier disant que les (premiers) ulémas hanafites, malikites, shafi'ites et hanbalites sont aussi des Salafs, et priant Dieu de faire que l'on soit Salafî, le second affirmant que ce n'est pas être Salafî qui est nécessaire mais suivre les Salaf.

Il n'y a pourtant pas de contradiction : c'est en référence au sens du mot "salafî" que nous allons désigner ci-dessous par "A" que Ben Bâz a utilisé ce terme. Par contre, Ibn ul-'Uthaymîn semble l'avoir employé en lui donnant le sens que nous allons décrire sous "B.b" (wallâhu a'lam).

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Plusieurs sens au terme "Salafî" :

"Salafî" vient du mot "Salaf", pour "Salaf sâlih", "Pieux prédécesseurs" (les Compagnons, leurs élèves et les élèves de leurs élèves), par distinction par rapport aux "Khalaf", "ceux qui viennent ensuite". (Le hanafite Alî al-Qârî relate de Ibn Hajar : "Wa-s-salaf, wa hum ahl ul-qurûn ith-thalâtha, alladhîna hum khayr ul-umma bi shahâdati nabiyyihim sallallâhu 'alayhi wa sallam" : Mirqât ul-mafâtîh 1/32 ; "Al-khalaf hum man ba'd al-qurûn ith-thalâthat il-uwal" : Ibid.)

Les "Salafîs" (en arabe : "as-salafiyyûn", pluriel de "as-salafî"winking smiley sont "ceux qui se réfèrent aux avis des Salaf". (On remarque que certains frères – qui ne se gênent pas pour émettre des jugements contre les uns et les autres – ne savent même pas de quoi ils parlent, au point de confondre "Salaf" et "Salafî" : ils disent de certains de leurs coreligionnaires : "Ils sont devenus Salaf !". Non-sens complet, révélateur de l'ignorance de ceux qui s'expriment ainsi. Les "Salaf" sont, comme nous l'avons vu, les Compagnons (Sahâba), leurs élèves (Tâbi'ûn) et les élèves de ceux-ci (Tab' ut-tâbi'în) ; comment pourrait-on être aujourd'hui un de ces personnages, morts il y a des siècles ?)

"Les "Salafîs" (en arabe : "salafiyyûn"winking smiley sont "ceux qui se réfèrent aux avis des Pieux prédécesseurs", disions-nous. Certes, mais il y a plusieurs façons de s'y référer, d'où plusieurs sens donnés au terme "salafî".

– Un premier sens au terme "Salafî" (sens A) : celui qui se réfère aux Salaf Sâlih :

Ce sens s'applique à tout Sunnite.

En effet, les Sunnites sont en fait "ahl us-sunna wa-l-jamâ'ah", ce qui signifie qu'ils se réfèrent, en plus du Coran, à la Sunna aussi, et qu'ils restent attachés à la Jamâ'ah. Or ce dernier terme signifie, entre autres, le consensus des Salaf (le hanafite Alî al-Qârî écrit : "Wa-l-murâd bi-l-Jamâ'ah : as-Sahâba wa man ba'dahum min at-Tâbi'în wa Tâb'it-tâbi'în min as-Salaf is-Sâlihîn" : Mirqât ul-mafâtîh 7/215) (j'ai cru comprendre, comme je l'ai écrit dans un autre article, que le consensus particulier à prendre en compte quand ce sont les Salaf qui en sont l'origine est le consensus tacite (ijmâ' sukûtî) ; car le consensus explicite (ijmâ' sarîh), lui, est valable à toute génération : ; wallâhu a'lam). S'il y eu divergence entre les ulémas de ces trois générations à propos d'un point, c'est autre chose (et il est alors possible, d'après certains ulémas, que les mujtahids des "Khalaf" pensent un avis nouveau, non pensé par les "Salaf", et reposant par exemple sur une synthèse inédite des textes de référence relatifs au point en question) ; mais quand il y a eu pareil consensus entre les ulémas des trois premières générations sur un point donné, on ne peut pas ne pas en tenir compte ; cela constitue un garde-fou dans l'interprétation des textes du Coran et de la Sunna et donc dans la possibilité de relativiser les règles qui y sont données en les renvoyant systématiquement au contexte de l'époque.

On voit que le Sunnite étant celui qui se réfère à la Jamâ'ah aussi, et celle-ci désignant les Salaf sâlih, tout Sunnite est "Salafî" selon ce sens. C'est dans ce sens qu'il faut comprendre le propos de Ben Bâz cité plus haut. C'est aussi ce qui ressort des propos de Dr. al-'Aql : il écrit d'une part que les Sunnites sont appelés ahl "al-Jamâ'ah" parce que, entre autres, ils suivent ce sur quoi les Salaf ont été unanimes ("li annahum (...) ittaba'û mâ ajma'a 'alayhi Salaf ul-umma"winking smiley ; et il écrit d'autre part que "toute personne de toute époque qui suit les Salaf et suit leur chemin, le terme "salafî" lui est appliqué, par établissement d'un lien vis-à-vis d'eux" ("wa yutlaqu 'alâ kulli man-iqtadâ bi hâ'ulâ'i wa sâra 'alâ nahjihim fî sâ'ïr il-'ussûr : "salafî", nisbatan ilayhim"winking smiley (Mujmalu ussûli ahl is-sunna wa-l-jamâ'ah fi-l-'aqîda, p. 3).

De façon plus restreinte encore (sens A.b), le terme "Salafî" est employé pour désigner celui qui s'en tient à la formulation des Salaf Sâlih quant aux croyances, formulation originelle et différente de celle connue sous le nom de "ash'arite" / "maturidite" (cliquez ici) ; les ash'arites et les maturidites sont eux aussi sunnites, mais ont fait des erreurs (khata' qat'î) sur certains points des croyances (lire le dernier point d'un autre article ; lire aussi un autre article, qui explique la problématique ayant conduit à ces divergences) ; parce que leurs erreurs ne vont pas jusqu'au dhalâl, ils restent néanmoins sunnites.

– Un second sens au terme "Salafî" (sens B, qui a cours surtout en Inde et là où des communautés musulmanes d'origine indienne se sont installées) : il s'agit de celui qui, dans sa pratique personnelle, ne reste cantonné ni exclusivement ni même principalement, aux avis présents dans l'une des quatre écoles juridiques (hanafite, malikite, shafi'ite et hanbalite).

Lorsqu'il porte ce sens B, le terme "Salafî" devient l'opposé de "Mutamadh'hib" (lequel est "celui qui, pour sa pratique personnelle, reste dans le cadre – exclusif ou principal – d'une école juridique donnée"winking smiley.

Le "Mutamadh'hib" aussi est sunnite, considère le consensus implicite des Salaf sâlih comme un argument dont tout sunnite doit tenir compte, mais, personnellement, pratique les avis d'une des quatre madh'hab, écoles juridiques classiques : hanafite, malikite, shafi'ite ou hanbalite ; soit il les pratique exclusivement (quand il sait n'avoir pas suffisamment de connaissances pour vérifier chaque avis par rapport aux hadîths), soit il les pratique principalement (n'hésitant pas à délaisser l'avis de son école si celui-ci contredit un hadîth authentique, explicite et non concurrencé par un autre hadîth ou un principe général : Shâh Waliyyullâh faisait ainsi, de même que, aujourd'hui, Cheikh Khâlid Saïfullâh).

Le "Salafî", lui, ne demeure pas, même pour sa pratique personnelle, dans le cadre de l'une de ces quatre écoles classiques : il pratique, concernant telle question, l'avis de Ahmad, concernant telle autre celui de Mâlik, concernant telle question encore celui de ash-Shâfi'î ou de Abû Hanîfa, ici l'avis de Ibn Jarîr at-Tabarî, là l'avis de ath-Thawrî, là encore celui de al-Awzâ'ï, etc., suivant l'avis qui repose sur des arguments qui lui paraissent plus fidèles aux textes du Coran et de la Sunna ; parfois encore, comme le fait al-Qardhâwî, suivant l'avis qui, tout en ayant été vérifié comme ne constituant pas une erreur par rapport aux textes du Coran et de la Sunna, correspond le plus à la réalité du contexte à un moment donnée en un lieu donné.

Ensuite, au sein de ce sens B, dans certains milieux on a pris l'habitude d'employer le terme "Salafî" dans un sens plus restreint encore (sens B.b) : selon ce dernier, le salafî n'est plus seulement celui qui ne demeure pas dans le cadre d'une des quatre écoles classiques mais se réfère, pour sa pratique personnelle, à l'ensemble des avis de tous les Salafs ; c'est désormais uniquement "celui qui se réfère aux avis de tels et tels ulémas Salafis [sens B] contemporains tels que Ben Bâz, al-Albânî etc.". La "Salafiyya" (c'est-à-dire "être Salafî"winking smiley est de la sorte devenue elle-même une sorte de groupe. C'est cela dont parlait Ibn ul-'Uthaymîn ("Ce qui est obligatoire est que la Umma, son école soit l'école des Salaf sâlif ; non s'affilier à ceux qui sont appelés "as-salafiyyûn". Soyez conscients de la différence : il y a là la voie des Salaf ; et il y a là un groupe qui est appelé "as-salafiyyûn"" ; je ne pense pas que ce soit les "Qutbistes" que Cheikh Ibn ul-'Uthaymîn ait voulu désigner ici par "as-salafiyyûn", car plus loin il dit : "les frères salafiyyûn forment celui des groupes qui est le plus proche de ce qui est correct (swawâb), nul doute à cela" ; or quiconque connaît sa pensée conviendra qu'il n'aurait pas dit cela de "Qutbistes"winking smiley.

Et chez certains frères de cette tendance B.b, on rencontre parfois le raisonnement suivant : "Cheikh Albânî suit la voie des Salaf Sâlih ; donc si tu ne suis pas ses avis, tu ne suis pas la voie des Salaf sâlih ; donc tu es égaré". CQFD. Cela rejoint ce que Cheikh Ibn ul-'Uthaymîn déplorait, dans le propos relaté de lui plus haut ("Mais leur problème est le même que celui d'autres qu'eux : certains groupes traitent d'autres d'égarés, de gens de la bid'a, de mauvais (fâssiq)"winking smiley.

Un exemple : selon al-Albânî, c'est le cœur et non le cerveau qui raisonne, et dans une discussion qu'il avait eue avec un médecin musulman soutenant, lui, que c'est le cerveau qui raisonne, le médecin avait eu recours à une ta'wîl du(des) verset(s) coranique(s) employant le terme "raisonner" à propos du "cœur" ; Cheikh Albânî avait alors observé que l'interprétation que le médecin avait faite ressemblait à celles de groupes égarés ayant eu recours à des ta'wîls de certains textes (cf. Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha 6/468). Certains frères qui ont pris Cheikh Albânî comme référence sont dès lors persuadés que "suivre la voie des Salaf sâlih, c'est forcément dire que ce n'est pas le cerveau qui raisonne ; si un musulman le dit, il ne suit pas les Salaf sâlih, puisque Cheikh Albânî les suit, lui ; ce musulman est alors égaré". Pourtant Abû Hanîfa et Ahmad ibn Hanbal disaient, eux, que c'est le cerveau qui raisonne (cliquez ici pour en savoir plus). Ces deux personnages ne font-ils pas partie des Salaf sâlih ? Est-on égaré (dhâll) si sur ce point on suit leur avis et non celui d'autres Salafs, qu'a repris al-Albânî ?

Le problème est bien là : un nombre grandissant de frères qui veulent se référer aux sources vives du Coran et de la Sunna se sont mis à croire que la voie (manhaj) des Salaf c'est forcément d'appréhender ces textes de façon littéraliste (zâhirî) ! Et ce n'est pas la takhti'a de tout avis différent qu'ils font, c'est sa tadhlîl. Parce que si tu as alors un propos non littéraliste mais un tant soit peu nuancé, c'est : "Lui il ne suit pas les textes mais sa raison". A croire que ces frères n'ont jamais lu les avis et argumentations de Omar, de Ibn Mas'ûd, de Aïcha et de Ibn Abbâs (que Dieu les agrée), pour ne citer, parmi l'ensemble des Salaf, que ces illustres Compagnons...

– Un troisième sens, créé par les services de renseignement occidentaux et utilisé dans les médias (sens C) : "Salafî" signifie : "violent" ou, au moins, "qui porte en lui les germes de la violence".

Il s'agit clairement d'une déviance de sens, fondée sur l'ignorance.

Cette déviance est due au fait que certains ont longtemps entendu parlé de groupuscules violents dans les noms desquels se trouvait le terme "salafî", à l'instar du "Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat". A force d'avoir reçu ces deux termes martelés ensemble ("Salafis" et "Combat"winking smiley pendant des mois, son cerveau a fini par créer un lien, une connexion, entre eux : "Salafi" égale donc désormais "Violent".

Ainsi, après l'odieux assassinat d'Ilan Halimi, on a lu dans des médias que dans tel lieu on avait retrouvé "des prescriptions de caractère salafiste" (fin de citation). "Des prescriptions à caractère salafiste"... euh... en clair ça veut dire quoi ? terroriste ? Pourquoi ne l'avoir pas dit ainsi, alors ? Le grand public ne sait pas ce que ce terme "salafiste" désigne clairement ici (nous non plus d'ailleurs), mais il en retiendra que "Salafî" désigne décidément une tendance musulmane dangereuse, car violente et meurtrière...

Un autre propos, également déroutant :

A coté de ces personnes désormais convaincues que tout "Salafî" est un combattant en puissance, il en est d'autres qui pensent et disent que tout "Salafî" est forcément un rigoriste, ayant une vision rigidifiée des enseignements de l'islam, tandis que tout musulman qui reste dans le cadre d'une école (donc tout "Mutamadh'hib"winking smiley sait arrondir les angles. Quand on lit par ailleurs que ces mêmes personnes disent que les Talibans d'Afghanistan étaient, je cite, "des dangereux réactionnaires et des rigoristes", on se demande si elles savent vraiment de quoi elles parlent : ces Talibans n'étaient pas des "Salafis" (au sens Cool mais des purs hanafites, qui n'entendaient rien changer à tout ce que les anciens ouvrages de l'école hanafite enseignent, justement au motif que "Si un musulman ne suit pas à la lettre tout ce que les ouvrages classiques d'une des quatre écoles classiques contiennent, il devient Salafî [sens B], ce qui est dangereux". "Dangereux" ? "Oui, confirment les musulmans habitués à cette façon de voir, "dangereux, parce que source de laxisme : ces Salafis suivent leur envie personnelle (hawâ / nafs) en choisissant celui des avis existants qui les arrange".

Cliquez ici pour lire notre article montrant que chez les Mutamadh'hib comme chez les Salafis (sens Cool il est plusieurs tendances.

Les violents ne sont donc pas tous les Salafis, mais seulement certains d'entre eux. Et des Mutamadh'hib aussi, il y en a de violents. Enfin, chez les non-musulmans aussi, qu'ils soient d'une autre religion que l'islam ou qu'ils soient agnostiques ou athées, il y a des violents et des terroristes. Préservons-nous des simplifications et des préjugés, et tout le monde sera gagnant inshâ Allâh. On voit que les choses ne sont pas simples…

-
Attention au piège de certains mots !

A la Réunion, bien que tu demeures globalement hanafite, pour peu que sur certains points tu suis des ulémas (comme Cheikh Khâlid Saïfullâh, Shâh Waliyyullâh, etc.) qui ont donné préférence à un avis qu'ils ont pris d'une autre école, tu es catalogué comme étant un Salafî [sens B] (!).

Certaines personnes (parfois musulmanes), entendant ce terme "Salafî" – qu'elles ne comprennent que comme signifiant le "violent en puissance" [sens C] – sont dès lors convaincues que tu es un rigoriste, voire un violent en puissance. Et si elles lisent ici ou là la fatwa de Ben Bâz reproduite plus haut et qui dit que tout sunnite est un Salafî [sens A], alors là elles n'y comprennent plus rien, si ce n'est que tout sunnite – voire même tout musulman pratiquant – est un violent endormi, et le réveil de sa violence n'est qu'une question de temps !

Attention, donc, au piège de certains mots...

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Une note supplémentaire à propos du dire de Ibn ul-Uthaymîn :

Par son propos "les frères salafiyyûn forment celui des groupes qui est le plus proche de ce qui est correct (swawâb)", prononcé juste après la phrase "Saisissez la différence : il y a là la voie des Salaf ; et il y a là un groupe qui est appelé "as-salafiyyûn"", Ibn ul-'Uthaymîn semble – wallâhu a'lam – avoir voulu donner préférence au fait de se référer, même pour sa pratique personnelle, aux avis de l'ensemble des Salaf et non pas seulement aux avis de ceux des Salaf qui appartiennent à une des quatre écoles classiques (comme le font les Mutamadh'hib) ; et il semble vouloir inviter à systématiquement considérer lequel des avis est le plus proche de la lettre des textes du Coran et de la Sunna. C'est sa position, mais on notera qu'il a dit que [selon lui] cela est plus proche de ce qui est correct ("aqrab ila-s-swawâb"winking smiley ; il n'a pas dit que cela constitue la seule voie de la droiture au sein du sunnisme, au point que ceux qui sont Mutamadh'hib sont égarés. C'est un point dont certains frères devraient se souvenir.

Lire par ailleurs notre article Pour une meilleure compréhension entre Mutamadh'hib et Salafî.

On se rappellera également que sa position est ici exactement l'inverse de celle de Shâh Waliyyullâh, qui écrivait pour sa part : "Aucun reproche ne peut être fait à celui qui ne considère permis que ce que Dieu et Son Messager ont déclaré permis, et interdit que ce que Dieu et Son Messager ont déclaré interdit, mais qui, se sachant manquer de connaissances pour connaître les nombreux Hadîths du Prophète (sur lui la paix), pour savoir comment concilier les Hadîths qui sont apparemment divergents, et pour savoir comment extraire des textes du Coran et des Hadîths les principes à appliquer dans les nouvelles questions, suit un âlim qu'il considère très compétent. Ce faisant, il garde l'intention de suivre ainsi le Coran et les Hadîths et de délaisser l'avis de ce âlim sans dénigrement s'il apparaît de façon sûre que cet avis contredit un Hadîth authentique et clair du Prophète" (Hujjat ullâh il-bâligha 1/446-447). "La Communauté du Prophète – ou suffisamment de ulémas parmi elle – s'est mise d'accord jusqu'aujourd'hui pour considérer qu'il est permis de suivre une de ces quatre écoles. Il y a en cela des bienfaits qui sont clairs, spécialement aujourd'hui où les ardeurs à l'effort ont diminué, où les âmes s'adonnent abondamment à la recherche du plaisir, et où chacun se complaît dans son avis personnel" (Ibid. 1/442).

-
Mot final :

J'espère avoir répondu à ta question et avoir éclairci ce que tu ne comprenais pas au sujet de ce que j'ai écrit. Quand j'ai dit que je ne suis pas "Salafî", c'est au sens B du terme (quant au sens C, on n'en parle même pas) : j'ai voulu dire que je suis "Mutamadh'hib" : je reste donc globalement, pour ma pratique personnelle, dans le cadre de l'école hanafite.

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

[www.maison-islam.com]
A
10 juillet 2012 19:12
Citation
Danouni a écrit:
La Barbe


Elle relève de la tradition et n'est pas un commandement c'est à dire une obligation SAUF pour les Salafistes bien sûr et leur lectures personnelle des textes.

Preuves :

1.Le Roi M6, Commandeur des Croyants, ne la porte pas
2. Dalil Boubékeur, Recteur de la Mosquée de Paris, ne la porte pas
3. Moussaoui, Président du CFCM, ne la porte pas
4. L'Ancien Moufti de la Mosquée de Marseille ne la porte pas



Même le CIRCONCISION n'est pas un commandement. Elle relève de la tradition.

Et depuis quand les personnes sont considérer commes des preuves en Islam? Ils ont le statue de Prophète? Des femmes de dirigeant de pays musulmans ne porte pas le hijab cela ne veut pas dire que le hijab n'est pas obligatoire? Ce raisonnement est ridicule en Islam les sources de sont les Coran et la Sunna c'est avec cela que l'on argumente et non avec des noms de musulmans ou pseudo musulmans.

Dalil Boubaker bonjour la référence...
Hassen Chalghoumi dit avoir acheter un crédit et serrer la main aux femmes ce n'est pas pour autant que cela est permis.
10 juillet 2012 19:46
@ASAD

@AS300



Parce que vous pensez que ces gens que j'ai cités ne connaissent pas l'Islam ou qu'ils sont entourés de gens qui ne connaissent pas l'Islam.

Par contre toi et d'autres sur ce site et ailleurs le connaissez mieux qu'eux, c'est ça ? et votre version est bien sûr la seule existante, c'est ça ?

Vos réponses démontrent un certain aveuglement dû à la propagande Internet.

Votre lecture et interprétation des textes venues de sites de propagandistes de Salafistes financés par " on devine qui et dont on devine aussi l'objectif " est corrompue.

D’ailleurs, je suis convaincu que votre pratique vous apporte dans votre vie quotidienne bien des souffrances. Dieu punit sur Terre avant de punir au ciel et la souffrance morale en est une.

SVP il est inutile de me donner vos liens ou vos copier coller venant des sites Salafistes. C'est une perte de temps pour vous.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 10/07/12 20:04 par Danouni.
a
10 juillet 2012 20:06
Citation
Danouni a écrit:
@ASAD
AS


Parce que vous pensez que ces gens que j'ai cités ne connaissent pas l'Islam ou qu'ils sont entourés de gens qui ne connaissent pas l'Islam.

Par contre toi et d'autres sur ce site et ailleurs le connaissez mieux qu'eux, c'est ça ? et votre version est bien sûr la seule existante, c'est ça ?

Vos réponses démontrent un certain aveuglement due à la propagande Internet.

Votre lecture et interprétation des textes venues de sites de propagandistes de Salafistes financés par " on devine et dont on devine l'objectif " est corrompue.

D’ailleurs, je suis convaincu que votre pratique vous apporte dans votre vie quotidienne bien des souffrances. Dieu punit sur Terre avant de punir au ciel et la souffrance murale en est une.

SVP il est inutile de me donner vos liens ou vos copier coller venant des sites Salafistes. C'est une perte de temps pour vous.

Les auteurs des articles sont hanafites, jamais vu un calomniateur ignorant comme toi
Nawawi est-il Salafi? Réponds directement...je pense que tu dois pas savoir qui c'est en fait...

Ta pratique doit être bien éloignée de l'islam pour dire cela...
Dire que seuls les salafis considèrent la barbe obligatoire est un non-sens...une profonde méconnaissance de l'Islam
A
10 juillet 2012 20:35
Citation
Danouni a écrit:
@ASAD

@AS300



Parce que vous pensez que ces gens que j'ai cités ne connaissent pas l'Islam ou qu'ils sont entourés de gens qui ne connaissent pas l'Islam.

Par contre toi et d'autres sur ce site et ailleurs le connaissez mieux qu'eux, c'est ça ? et votre version est bien sûr la seule existante, c'est ça ?

Vos réponses démontrent un certain aveuglement dû à la propagande Internet.

Votre lecture et interprétation des textes venues de sites de propagandistes de Salafistes financés par " on devine qui et dont on devine aussi l'objectif " est corrompue.

D’ailleurs, je suis convaincu que votre pratique vous apporte dans votre vie quotidienne bien des souffrances. Dieu punit sur Terre avant de punir au ciel et la souffrance morale en est une.

SVP il est inutile de me donner vos liens ou vos copier coller venant des sites Salafistes. C'est une perte de temps pour vous.

[www.maison-islam.com]

Tu as raison maison islam est un site "salafiste" la preuve:
Citation
a écrit:
Je suis pour ma part hanafite
.

Connaître ne suffit pas pour l'appliquer le roi du Maroc je préfère me taire car dire des choses à son sujet pourrais me couter cher mais il y'a d'autres choses dont on pourrait parler et pourtant ses choses la pourtant ils les connait aussi. Dalil Boubaker est un larbin des occidentaux. Moussaoui qui avait été récompenser par Nicolas Sarkozy (surement pour sa pratique religieuse) il a justement sucèder a Dalil Boubaker. Il a déclarer des propos faux sur le niqab. Si par ancien mufti de Marseille tu parler de Soheib Bencheikh sans commentaire tu met comme exemple que des traîtres soumis a la République.

Des hadiths c'est aussi de la propagande du net? Inutile d'en venir a notre vie quotidienne tu dois surement avoir une vie misérable et une vraie haine du religieux pour créer des sujets pareil d'autant que tu n'en est pas a ton premier.

Je ne sais pas pourquoi tu parle de sites salafistes l'avis des 4 écoles juridiques qui ne sont pas "salafistes" la dessus.
Ibn Hazm, Ibn Khatir, Ibn Hajar tous ses savants anciens reconnus qui sont mort depuis bien longtemps qu'Allah leur fasse miséricorde sont aussi financer aujourd'hui dans leur tombes? Tu viens de nous démontrer toute ton ignorance.
10 juillet 2012 22:30
@ ASAD


Tu dis, des gens qui ne partagent pas ta vison, qu'ils sont des SOUMIS et dans le même temps Tu avoue être toi même un SOUMIS car tu peux pas critiquer M6 pour dis-tu éviter les Problèmes.

Je te félicite pour ta cohérence et ton courage.
A
10 juillet 2012 22:47
Citation
Danouni a écrit:
@ ASAD


Tu dis, des gens qui ne partagent pas ta vison, qu'ils sont des SOUMIS et dans le même temps Tu avoue être toi même un SOUMIS car tu peux pas critiquer M6 pour dis-tu éviter les Problèmes.

Je te félicite pour ta cohérence et ton courage.

Il faut parfois évaluer les conséquences avant de parler et non pas dire ce que tous ce qui se passe par la tête pour se faire passer pour un courageux (ce qui est encore ridicule plus derrière un écran) si cela peut amener à des nuisances plus grave il faut s'abstenir une parole de vérité n'est pas toujours bonne a dire. Je n'ai pas les mêmes chances que certains ici (je me comprend quand je dis cela).

Pour ce qui est de la soumission tu voyait très bien ce que je voulais dire avec des personnes comme Dalil Aboubaker que tu semble admirer. Prendre comme argument des gens comme lui et ensuite venir dire que je suis un soumis c'est l'hôpital qui se moque de la charité tu viens nous répéter un discours digne de TF1 on parlant de "salafistes" et tu viens ensuite me dire que je suis soumis alors que tu répète le discours dominant.

Sinon tu a montrer ton peu de connaissance religieuses sur ce sujet ne même pas connaître le statut de la barbe, parler d'avis "salafistes" alors que cela concerne les 4 écoles, et des savants ancien reconnus. Il faut vraiment être ignorant pour dire des choses pareils j'ai perdu assez de temps avec toi.
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