Au lendemain de l’arrestation de Nasser Zefzafi, leader de la «Mobilisation» dans le Rif, les réactions des partis politiques, des députés et des élus fusent. Après les communiqués des sections locales à Al Hoceima et la sortie médiatique d’Ilyas El Omari, plusieurs députés ont enfin adressé des questions aux ministres de l’Intérieur, des Droits de l’homme, des Affaires
Cheikh Mohamed El Fizazi s’est adressé mercredi au leader d’Al Hirak dans le Rif, qualifiant son discours de «séparatiste». Des propos qui n’ont pas été du goût de Nasser Zefzafi, selon qui, El Fizazi ira «dans les poubelles de l'histoire». Une réponse qui a poussé El Fizazi à répliquer de manière pas très "catholique".
Le ministre de l’Intérieur a échoué à nouer le dialogue avec les habitants en colère d’une commune rurale à Al Hoceima qui se disent victimes de spoliation de leurs terres par de personnalités influentes. L’hélicoptère de Laftit a été entouré par les manifestants.
Pour Nasser Zefzafi, la grève générale et la marche programmées jeudi 18 mai à Al Hoceima s'inscrivent dans le cadre d'«une guerre contre le Makhzen». Le tribun, qui adopte un discours résolument islamique avec des citations du Coran et du Hadith, a exhorté dans une vidéo les rifains à participer massivement aux deux actes de protestations.
Sous la houlette du ministre de l’Intérieur, les six partis de la majorité ont joué hier soir une même partition contre les «dérives» de la vague de protestations qui secoue depuis des mois Al Hoceima. Aucune fausse note n’y a été relevée.
Une Marocaine résidant en Arabie saoudite est hospitalisée depuis plusieurs jours à Riyad suite à son agression par l’un de ses employeurs. La médiatisation de son affaire, notamment par le biais des réseaux sociaux, a poussé l’ambassade du Maroc à réagir ce mercredi, en détaillant les actions qui ont été entreprises.