Après avoir déclaré la mort de la troïka de l’Union africaine sur le Sahara occidental, Sabri Boukadoum fait amende honorable en mettant le cap sur la République Démocratique du Congo.
L'Algérie ne semble pas apprécier la succession de Cyril Ramaphosa par Félix Antoine Tshisekedi, à la présidence de l'Union Africaine. Elle souhaite désactiver la troïka sur le Sahara occidental en faveur du CPS.
Depuis sa création en juillet 2018 au Sommet de Nouakchott, la troïka présidentielle de l’UA sur le Sahara occidental n’a tenu qu’une seule réunion informelle en février dernier à Addis-Abeba. En revanche, la rencontre prévue le 8 juillet dans la capitale nigérienne a été reportée à une date ultérieure.
Samedi, le Conseil exécutif de l’Union africaine a donné son feu vert à une mission de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples pour visiter le Sahara. Bien que des sources médiatiques affirment que l’approbation a été faite «conformément aux observations formulées» par le royaume, cette annonce contraste avec la farouche opposition de Rabat de toute implication de l’UA dans le processus
Samedi, afin de célébrer la Journée de l'Afrique, le Parlement de la société civile africaine a organisé en Algérie une conférence sous le thème «Le Sahara occidental, dernière colonie d'Afrique». L’occasion pour le Polisario de tirer à boulets rouges sur le Maroc, condamnant ainsi le rejet, par le royaume, de toute implication de l’UA dans le différend du Sahara occidental.