Trois semaines après le discours royal du 9 octobre au parlement, une association internationale amazighe exprime des doutes quant à l’engagement du gouvernement à préparer la loi organique sur l’officialisation de la langue amazighe. Elle demande en conséquence au souverain de se saisir du dossier et constituer à cet effet une commission royale.
Avant même l’annonce officielle de la visite de Mohammed VI au Sahara, le Polisario s’y oppose. Ce refus n’empêche pas les villes que le roi devrait visiter de se préparer pour l’accueillir avec les honneurs. En revanche du côté des partisans du Polisario au Sahara l’heure est plutôt au silence.
L’Union africaine n'a pas réussi à écarter le Royaume du sommet Inde-Afrique malgré sa tentative de convaincre New Delhi de le remplacer par le Polisario, membre de l’UA. L’Inde renvoie ainsi l’ascenseur au Maroc sur le dossier de la province du Cachemire.
Une nouvelle confrontation entre conservateurs et modernistes se profile au Maroc. Les protagonistes sont deux organismes officiels rattachés directement au roi Mohammed VI. Le Conseil supérieur des oulémas prépare sa répliquer aux recommandations du Conseil national des droits de l'Homme, notamment sur la question de l’héritage.
Les ennuis de Hamid Chabat s’aggravent. Le courant de son grand rival, Abdelouahed El Fassi, a pris de la vigueur au point de demander la démission du secrétaire général. Un objectif que partagent les alliés du PAM au sein du parti de l'Istiqlal.
L’emploi et le monde rural sont les principaux bénéficiaires du projet de loi de finances 2016. En revanche, la Santé ne devrait pas avoir son milliard promis par Benkirane.
Pour Benkirane, le gouvernement n’est pas le seul responsable du retard dans l’adoption de lois organiques, les conseillers du roi auraient également une part de responsabilité.
Au parlement, Mohammed VI a invité les élus et le gouvernement à hisser le niveau du débat politique marocain. Le roi a profité de l’ouverture de la session parlementaire d’automne pour recadrer quelques chefs de partis, de majorité comme d’opposition, qui ont remis en question le processus électoral. Il les a invité à se livrer à une autocritique constructive.