Le 16 octobre est décrété par l’ONU Journée mondiale de l’alimentation, rappelant les efforts internationaux qui restent à fournir, tandis que la faim dans le monde est en augmentation. Pour cette raison, des organisations agricoles et paysannes appellent à sensibiliser sur la souveraineté alimentaire, en tant que clé pour lutter, entre autres, contre ce fléau.
En cette Journée internationale des luttes paysannes, les petits agriculteurs et les travailleurs ruraux appellent à la mise en œuvre de la Déclaration de l’ONU pour la protection de leurs droits. Signé en décembre 2018, le texte constitue «un outil politique» pour une réforme agraire populaire, selon ses défenseurs.
Dans la nuit du lundi au mardi, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté la Déclaration des Nations unies sur les droits des paysans. 121 pays ont voté pour, dont le Maroc, instaurant ainsi un mécanisme international pour protéger ces travailleurs ruraux.
Réunies les 8 et 9 décembre à Marrakech, une quinzaine d’associations marocaines et étrangères ont tenu leur Sommet des peuples pour un Pacte mondial de solidarité avec les migrant·e·s et les réfugié·e·s. A l’issue de cette rencontre, elles publient une déclaration proposant un texte alternatif au Pacte migratoire de l’ONU.
Les 10 et 11 décembre, les gouvernements adopteront le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières à Marrakech. Des acteurs de la société civile de différents pays organisent un forum alternatif opposé à ce texte.
Dans les prochains mois, l’ONU devra se prononcer sur le vote définitif de la Déclaration pour les droits des paysans et des travailleurs ruraux. C’est l’aboutissement de dix ans de négociations initiées par le mouvement international La Via Campesina, qui appelle les gouvernements à approuver ce texte.