Des incidents ont à nouveau opposé hier, au poste frontière de Bni Ensar à Melilla, des policiers espagnols aux porteurs marocains. A Ceuta aussi, les récurrents contrôles de la police ibérique ont fini par provoquer la colère chez les commerçants de la zone de Tarajal qui se plaignent des rétentions des porteurs. Ces derniers jours, la tension est soudainement montée d’un cran dans les deux présides au
Le porteur marocain qui s’est immolé mercredi dernier devant le poste frontière de Ceuta n’a pas survécu à ses graves brûlures. Abderrahman Cheikh, âgé de 23 ans, s’est aspergé d’essence avant de se mettre le feu après que la police a confisqué une partie de ses marchandises. Les associations de défense des droits de l’homme dénoncent l’inertie des autorités