La noyade des immigrants subsahariens près de Ceuta, le 6 février dernier, reste un dossier épineux aux mains des autorités espagnoles. La Garde Civile a même insinué que le Maroc s’est désintéressé de certains cadavres après les avoir localisés en mer. Selon un rapport, le premier corps retrouvé dans la partie espagnole pourrait avoir été détecté «dès le 6
Appelé à s’expliquer devant le parlement suite au décès de plus de 10 migrants ayant tenté de rejoindre Ceuta à la nage, le ministre de l’Intérieur espagnol, Jorge Fernández Diaz, a défendu la Guardia civil. Selon lui, les migrants subsahariens ont fait preuve d’une «violence inouïe» envers les forces de sécurité espagnoles et marocaines au niveau de la frontière.
L’affaire des 16 migrants morts noyés dans une tentative d’entrée à la nage à Ceuta a créé une grosse polémique de l’autre côté de la Méditerranée. Le ministre de l’Intérieur espagnol est même appelé à se prononcer aujourd’hui au Congrès pour expliquer les agissements de la Guardia civil qui a utilisé des balles en caoutchouc contre les migrants.
La récente mort de 14 migrants qui tentaient de rejoindre l’enclave espagnole de Ceuta à la nage a suscité l’émoi mais aussi de vives polémiques en Espagne. Des ONG ont même demandé l’ouverture d’une enquête sur le sujet alors que les membres de la garde civile sont pointés du doigt pour avoir utilisé des balles en caoutchouc contre les migrants. Le directeur de la Guardia civil se défend
La mort des immigrés qui tentaient de rejoindre Ceuta la semaine dernière fait encore du bruit en Espagne. Après les politiques de gauche, les ONG mettent la pression sur le gouvernement. L’une d’entre elles a porté plainte et une enquête vient d’être ouverte. De son côté, la police espagnole tente de calmer le jeu, mettant toujours en avant que le drame s’est produit sur les côtes marocaines.