Face aux exactions de l'armée israélienne à Gaza, Al Qods et en Cisjordanie, les députés marocains semblent avoir retrouvé leur liberté de ton pour dénoncer les «crimes contre le peuple palestinien». Pourtant aucun n'a osé reprendre les propositions de pénalisation de toute normalisation avec Israël.
La radio de l'armée israélienne a ainsi affirmé que le chef du gouvernement du Maroc subit une «pression croissante», pour expliquer ses récentes déclarations qualifiant de «crimes de guerre» les agressions d’Israël contre les Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie.
Pour suspendre un arrêté préfectoral interdisant la manifestation, prévue ce samedi à Paris, en solidarité avec la Palestine, l’Association des Palestiniens d’Ile de France a déposé aujourd'hui un recours en référé-liberté au tribunal administratif de Paris et dénonce la «complicité de la France avec Israël».