Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres a appelé les parties du conflit du Sahara occidental à «des gestes» pour progresser vers une solution qui «est possible», dans un rapport transmis lundi au Conseil de sécurité. Ce dernier tiendra d’ailleurs une séance ce mardi pour la présentation du rapport.
Tout comme en 2010, la presse et des politiques nationaux affichent une satisfaction quant au «ralliement à la mère patrie», opéré par 12 membres du Front Polisario. Mais ces «défections» ne sont pas sans rappeler les tristes événements de Gdeim Izik.
Après que la question de l’unité de la SADC a été soulevée lundi lors de la conférence de Pretoria, les pays membres ayant préféré prendre part à la conférence de Marrakech se sont expliqués sur ce choix. Pour eux, la rencontre ministérielle africaine du Maroc est celle «qui aiderait l'ONU à régler le différend du Sahara occidental.
La réaction de l’Afrique du Sud quant à l’organisation par le Maroc d’une conférence ministérielle africaine sur le Sahara n’a pas tardé. Si Cyril Ramaphosa, président sud-africain a tenu un discours diplomatique, Gwede Mantashe, secrétaire général du Congrès national africain (ANC), a tenu un discours aggressif à l’encontre du royaume.
Présentant fièrement le bilan d’une journée marquée par la participation de 36 pays à la réunion ministérielle africaine sur l’appui de l’Union africaine au processus onusien sur le différend du Sahara occidental, Nasser Bourita n’a pas manqué ce lundi de se prononcer sur la deuxième table ronde de Genève et même la troisième.