A l’occasion de la célébration du second anniversaire de la réforme du code de la route, le ministre de l’équipement et du transport, Aziz Rabbah, a dressé, lundi à Rabat, un bilan de la situation sur les routes marocaines cette année. Plus de morts, plus de blessés, plus de victimes : l’échec est cuisant et appelle à une nécessaire refonte de la politique de prévention routière
L’accident survenu, le 3 septembre, sur la route de Tizin Tichka a remis en selle le vieux projet du tunnel dans la région. Des associations locales lancent un plaidoyer pour sa réalisation.
Les gouvernements se suivent et se ressemblent. Celui du PJD ne fait pas exception. L’accident de la route de Tizin Tichka en est un exemple éloquent. Au lieu de donner un coup de pied dans la fourmilière du transport routier, il a choisi la solution de facilité : accuser la surcharge de passager et l’état de l’engin et silence absolu sur la route, les conditions dans lesquelles travaillent les professionnels et la corruption qui gangrène le
Un ami auditeur de radiomars, fin collectionneur de différentes pièces d'art, m'a offert voilà quelques mois maintenant un journal de 1952, du 6 janvier 52 plus exactement. Un document que je suis fier de détenir et qui en dit long sur l'histoire de mon pays. A la parution de ce journal, j'étais âgé de moins d'un an. Il s'agit de la Vigie Marocaine, un quotidien crée en 1908 avec comme directeur Emile Eyraud.
Si vous n’avez jamais pris la route Ouarzazate-Marrakech via Tizi-N-Tichka, vous pouvez difficilement imaginer à quelle point le tronçon montagneux est dangereux.
Alors que se tient en ce moment à Marrakech le 12ème congrès mondial de Prévention Routière Internationale (PRI), le Comité National de Prévention des Accidents de la Circulation (CNPAC) en profite pour tirer la sonnette d’alarme : en 2011, les accidents de la route ont encore provoqué la mort de quelques 4000 personnes au Maroc. En cause notamment : la forte urbanisation que connait le pays.
Pas moins de quatre mille cas de corruption ont été présentés en 2011 devant les tribunaux marocains. «Le phénomène est plus qu’alarmant», a récemment indiqué le ministre marocain de la Justice, Mustafa Ramid, lors d’un point de presse.