Un nouveau rapport onusien pointe le grave manque de sages-femmes dans de nombreux pays du monde, dont le Maroc. Entre problème de formation et de réglementation, le royaume est appelé à investir de manière importante, afin de répondre à l'urgence pour faire notamment baisser la mortalité infantile et maternelle. Détails.
Au Maroc, 54 enfants de moins de 5 ans et 33 de moins d’un mois meurent chaque jour. Des données peu flatteuses que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) souhaite voir reculer au plus vite. Elle a ainsi lancé un plan d’accélération pour la réduction de la mortalité infantile et maternelle dans le royaume et estime qu'il est en capacité de réaliser de belles performances d’ici l’an prochain.
Alors que le Maroc sort le grand jeu pour attirer plus d’investisseurs dans le pays et améliorer son climat d’affaire, (le Maroc a gagné 21 places dans le rapport Doing Business), il en fait, en revanche, beaucoup moins pour améliorer les conditions de vie de sa population, notamment en termes de distribution de revenu, santé et d’éducation. Le rapport du PNUD, publié hier, le place cette année à la 130ème
La plus grande conférence jamais organisée sur le sujet de la mortalité infantile et maternelle, «Women deliver», se tient actuellement à New York. C'était l'occasion pour Ban Ki Moon de lancer un appel pour atteindre les objectifs du millénaire en matière de santé. C'est aussi l'occasion de revenir sur la situation au Maroc, où des progrès ont pu être constatés mais où beaucoup reste à