Dans leur publication définitive, lundi 4 juillet, les recommandations du Comité CEDAW au Maroc ont insisté sur la continuité de réformes égalitaires «sans délais». Mais s’agissant de questions qui créent la polémique comme l’héritage, l’instance relevant du Haut-Commissariat aux droits de l’Hommes ne s’est saisie que des contours.
Faites ce que je dis, mais ne dites pas ce que je fais... Il y a quatre ans, Abdelilah Benkirane avait ordonné aux députés du PJD d’adopter un projet de loi aux conséquences beaucoup graves sur les «valeurs de l’islam» que d’autoriser l’enseignement des matières scientifiques en «la langue du colon».
Sur la question de la Convention pour l´élimination de la discrimination à l’égard des femmes (CEDAW), le Mouvement unicité et réforme tient à se démarquer du PJD. Le MUR appelle à une intervention du Conseil supérieur des oulémas et du Conseil constitutionnel pour annuler la levée de réserves du parlement marocain sur la CEDAW.