Le Polisario et l’Union européenne sont les grands gagnants de l’arrêt du 29 septembre de la Cour de justice de l’Union européenne. Explications.
Pris en première instance, le verdict annule les accords de pêche et d’association conclus avec le Maroc en intégrant le Sahara, sans effet immédiat en attendant un pourvoi en appel. Pour sa part, le Maroc et l’UE ont annoncé prendre «les mesures nécessaires afin d’assurer le cadre juridique qui garantisse la poursuite et la stabilité» de leurs relations commerciales.
La commission européenne a balayé d’un revers de main les allégations de «fraude de l’étiquetage des tomates produites au Sahara», portée par une question posée par un député espagnol. Le Polisario et les agriculteurs espagnols ont fait front commun contre le Maroc sur cette question. En vain.