Hassan II avait initié une ouverture timide aux partis politiques à l’heure des nominations d’ambassadeurs du royaume. Cette ouverture a été maintenue et renforcée par le roi Mohammed VI. C’est désormais une tradition confirmée par la liste des nouveaux diplomates approuvée par le conseil des ministres du samedi 6 janvier à Laâyoune.
La longue liste des partis au Maroc devrait s’enrichir avec l’arrivée d’une nouvelle formation. Elle se veut sociale et démocrate, montée par les opposants de Driss Lachgar au sein de l’USFP. Détails.
Les rencontres économiques à Casablanca se sont focalisées, pour cette première édition, sur l'avenir de l'Afrique. Pour en débattre le Cercle des économistes a invité de nombreux experts, des chercheurs, et des ministres africains. Si parmi ces ministres, Moulay Hafid Elalamy était très attendu, Lahcen Haddad et Ahmed Réda Chami ont attiré mon attention par leurs styles très différents.
A l’USFP, c’est la crise qui prévaut. Lachgar n’est pas parvenu, aujourd’hui, à se débarrasser d’Ahmed Zaidi. Celui-ci, fort du soutien de 27 députés, s’accroche toujours à la présidence du groupe parlementaire.
En seulement deux ans (2012 et 2013), la dette globale de l'Etat marocain s'est accrue de 100 milliards de dh alors qu’entre 2000 et 2011, elle avait augmenté de seulement 150 milliards dh, selon Ahmed Réda Chami. Le gouvernement Benkirane évite de parler d’«aggravation» mais d’«évolution», nécessaire pour combler le déficit budgétaire.
Le cabinet Benkirane a plus d’une année et sept mois d’existence. Une période suffisante pour que les premiers résultats de sa politique, fassent jour. Mais les Marocains attendent toujours. Les ministres du PJD, soutenus par tout l’appareil du parti, continuent d’accuser les précédents gouvernements de leur avoir légué un Maroc dans une situation chaotique. Ne partageant pas cette ligne de conduite, le roi Mohammed
En attendant le 10ème congrès de l’USFP, prévu en 2016, Driss Lachgar bénéficie d’un contrôle total sur les organes du parti. Ses opposants sont réduits au silence. Ils ne sont, d'ailleurs, qu’une trentaine sur les 300 membres que compte la Commission administrative et aucun au Bureau politique. Ahmed Réda Chami, le dernier des Mohicans, vient de présenter sa démission à cause, entre autres,