En juillet, un juge français a sollicité une commission rogatoire au Maroc pour effectuer des fouilles au centre de détention PF3 près de Rabat à la recherche des restes de Mehdi Ben Barka. Une demande restée lettre morte. En l’absence de comparution des derniers suspects encore en vie, la requête est la seule voie qui se présente au magistrat chargé de ce dossier.
49 ans après sa disparition, le nom de Mehdi Ben Barka revient encore à la une de l’actualité en France. Cette fois ce n’est pas du côté de la presse qu’il faut regarder mais de celui du tribunal correctionnel de Paris. Une plainte en lien avec la mort de l’ex opposant marocain y a été examinée ce mardi.
Un nouvel épisode en marge de l’affaire Ben Barka vient de s’ouvrir. Il oppose deux personnes qui n’en sont pas à leur première bataille juridique. Il s’agit du présumé membre du commando ayant enlevé et assassiné l’opposant à Hassan II en 1965, Miloud Tounzi, alias Larbi Chtouki et du journaliste de France 3, Joseph Tual, qui enquête sur l’affaire Ben Barka depuis des décennies. La justice