Dans le sillage du soutien espagnol à l’initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara, l’Algérie a décidé de fermer son marché aux bovins en provenance d’Espagne. Comme pour l’Italie privilégiée pour le gaz algérien, le voisin de l’Est aurait préféré se tourner vers la France.
Selon un rapport du ministère espagnol l'Agriculture et des correspondances adressées par l’ONSSA à l’Organisation mondiale de la santé animale, le Maroc occupe la quatrième place en termes de nombre de foyers de la fièvre aphteuse dans le monde. De plus, la hausse de nombre de cas enregistrés en mai et juin dernier ravive les inquiétudes, à l’approche de l’Aid Al Adha.
Une récente étude démontre que dans plusieurs pays méditerranéens, les importations de bovins vifs sont en progression face aux importations de viande fraîche ou congelée. Le Maroc, pour compenser son déficit interne, opte pour le milieu de gamme.
L’affaire a créé un énorme malaise chez les autorités irlandaises. L’un des plus grands producteurs de viande bovine du pays britannique, David Hunter, a exporté illégalement des bovins malades au Maroc en 2011. Les animaux souffraient en effet de rhinotrachéite infectieuse bovine (IBR) et de diarrhée virale bovine (BVD). Hunter, qui avait trafiqué les tests en laboratoires, risque aujourd’hui 4 ans de prison en