Dans une analyse des impacts de la fermeture de la Samir, des experts confirment que les effets ne touchent pas que le Casablanca-Settat mais aussi des régions plus lointaines, comme Laâyoune-Sakia El Hamra et plusieurs activités comme le secteur minier. Reconnaissant l'effet sur l’environnement, ils soulignent toutefois que la réduction des émissions de CO2 due à la fermeture «ne signifie pas un changement immédiat de la matrice
Alors que Lahcen Daoudi annonçait début février que le plafonnement des marges des distributeurs interviendrait «entre fin février et mi-mars», le Conseil de la concurrence vient de rendre son avis, pointant du doigt une mesure «discriminatoire» qui ne permettra pas de «préserver le pouvoir d’achat» des Marocains.
Si Adil Ziyadi, président du Groupement des pétroliers du Maroc, dément partiellement l’information relayée ce jeudi par Maghreb Confidentiel, ses propos trahissent un mécontentement des distributeurs d’hydrocarbures du royaume dès que l’on aborde l’épineuse question relative aux prix des carburants.
La Cours des comptes signalait il y a quelques semaines la faiblesse alarmante des stocks de sécurité en produits pétroliers. Le Groupement des pétroliers du Maroc assurent qu’ils ont relevé leurs stocks après la fermeture de la Samir. Ils restent néanmoins loin du seuil règlementaire de 60 jours de consommation.