Une semaine après la nomination du nouveau ministre espagnol des Affaires étrangères, le Maroc rompt son silence. Sous couvert d’anonymat des «sources diplomatiques» à Rabat adressent des messages à Madrid sur le retour de son ambassadrice et le dossier de la pêche.
Cela fait quatre mois que Brahim Ghali a déserté les camps de Tindouf, d’abord en Espagne puis à Alger. En cas de vacance du poste du chef, la loi fondamentale du Polisario a prévu la désignation du président du «Parlement sahraoui» à la tête du mouvement. Un article qui attend son opérationnalisation.
L’étau se resserre autour d’Arancha Gonzalez. Sa gestion de l’accueil de Brahim Ghali est pointée du doigt. Sa collègue à la Défense l’a lâchée, alors que la justice pourrait s'emparer de l'affaire.