Les modèles de développement possibles pour le Maroc ne manquent pas. La question sera surtout de savoir quelles compétences seront mobilisées pour le dérouler.
Saloua Karkri Belkeziz, présidente de la Fédération des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring (APEBI), déplore les stratégies de prédation des chasseurs de tête étrangers auprès des jeunes diplômés marocains, et estime que leurs discours, séduisants, sont parfois trompeurs.
Le «brain drain» pèse sur les économies maghrébines, déjà affaiblies par des taux de chômages élevés et des paramètres sociaux et culturels parfois contraignants.
Avec un total de 74,9 points, le Maroc occupe la 84e place, alors qu’il était 89e en 2016 et 2015 et 92e en 2014.
Chaque année, ils sont des centaines à plier bagage et à s’en aller. Non pas pour leurs vacances annuelles mais bien pour émigrer. Qu’ils soient ingénieurs, journalistes ou autres représentants de l’élite intellectuelle, ils ont tous décidé de quitter leur pays d’origine, pour renaître sous d'autres cieux.
Au Maroc, en Algérie ou en Lybie, les médecins préfèrent exercer en Europe, selon une étude du Femise rendue publique fin avril, sur l’émigration des docteurs en médecine. A la recherche de meilleures conditions de travail, de salaire, d’évolution de carrière, ces médecins ne trouvent cependant pas toujours leur compte.