Pour faire face à «la menace» du Maroc, les présidents de Ceuta et Melilla parient désormais sur un soutien financier du gouvernement central. L’appui de l’Union européenne est également sollicité pour la mise en place d'un modèle économique indépendant du Maroc.
Des raisons économiques et politiques expliqueraient le durcissement de la politique du Maroc vis-à-vis de Ceuta et Melilla, et plus généralement envers l’Espagne.
Ce vendredi, plusieurs associations ont dénoncé la décision, émise hier par la Cour européenne des droits de l’Homme qui considère que l’Espagne ne viole pas la Convention européenne des droits de l’Homme en procédant à des expulsions à chaud de migrants vers le Maroc.
D’octobre 2017 à février 2020, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, au point que les magistrats de la Cour Européenne des Droits des l’Homme opèrent une volte-face. Ils autorisent désormais les expulsions à chaud vers le Maroc de migrants subsahariens qui entrent illégalement à Ceuta et Melilla.