Au lendemain de la «victoire» du candidat Abdelaziz Bouteflika aux présidentielles du 17 avril, le carburant algérien alimente de nouveau les véhicules des Marocains à Oujda, Béni Drar et Nador. Les mesures de contrôles tant médiatisées en Algérie disparaissent une à une, comme par miracle.
Depuis la décision du gouvernement marocain d'augmenter le prix des carburants, l’essence sans plomb est devenue plus cher de 0,12 euros au Maroc qu’à Melilla. Une situation qui ravit les pompistes de l’enclave espagnole qui voient le retour des automobilistes dans leurs stations-services après plusieurs années de baisse de leur chiffre d’affaires.
Contrairement à son passage télévisé, en juin 2012, au lendemain de la première hausse des carburants, celui d’hier, consacré dans sa grande partie à Benkirane II, n’a pas été un long monologue du chef de gouvernement. Les journalistes ont comprs la leçon. Benkirane a tenté de donner de lui une autre image, acceptant, à plusieurs reprises, d’être interrompu. Les Détails.
"L’indexation n’a aucun impact sur la paix sociale au Maroc" ; "c’est une décision souveraine et non en réponse aux dictats des institutions financières internationales" ; "le roi est le garant de la stabilité" ; et "les Marocains ne vont pas manifester à cause de quelques centimes de plus dans les prix des carburants"; ce sont là les arguments présentés par le ministre Mohamed Najib Boulif pour