La chute de Grenade (1492) a marqué la fin du califat musulman à Al-Andalus. En cette fin de XVe siècle, les expéditions espagnole et portugaise ont commencé en Amérique latine, signalant le début de la conquête. C’est ainsi qu’en outre-Atlantique, des traditions culinaires locales se sont imprégnées des habitudes héritées de l’Afrique du Nord et du monde arabe par les andalous, donnant lieu
Je sais mes chères ladies, nous sommes loin d’être ces wonderwoman qu’ils attendent que l’on soit. Surtout pendant ce mois sacré. Entre la chaleur, la fatigue due au jeûne et les tâches particulières que demande le mois sacré, sans compter notre propre boulot, les enfants, Monsieur et ses désirs particuliers. Alors, comment concilier tout cela sans perdre la tête ladies ?
Dans beaucoup de régions du Maroc et à chaque mois de ramadan, un gâteau sous forme de fleur, frit dans de l’huile et trempé dans du miel, devient l’indispensable de toutes les tables de ftour. Tantôt appelé chebakia, mkharqa ou griouch, sa préparation raffinée a été développée sur la base d’une recette orientale.
A la croisée de l’Histoire, de la culture et de la gastronomie, sellou incarne le brassage des civilisations au Maroc, avec des traditions amazighes comme essence. A base de céréale et de miel, «assellou» a d’abord été servi comme dessert dans les cours almoravides. Il a ensuite été façonné au gré des évolutions de consommation, des adaptations et des usages, pour allier
Les pâtes ont la réputation mondiale d’être un symbole de la gastronomie de l’Italie. Avant de devenir un aliment de base dans le pays, cette tradition a puisé ses origines dans des usages anciennement ancrés dans le sud et l’est du pourtour méditerranéen, surtout la région arabo-musulmane. C’est avec l’arrivée de ces dynasties en Sicile que l’évolution de la pratique a donné
Avec ses multiples variantes en fonction des spécificités régionales, zemmita se prépare dans les villes comme dans les campagnes au Maroc. Nutritive et conservable pendant longtemps, cette denrée sèche composée de graines moulues a été privilégiée lors des longs trajets, chez les nomades, les pèlerins, les bergers, ou en temps de disette. Dans la tradition amazighe, Yennayer est l’une des occasions pour
Juste après le Nouvel An amazigh, dans la mi-janvier, la tradition est de faire d’Idernan une célébration de la paix entre les tribus. Une galette spécialement préparée pour l’occasion tire désormais son nom de cette fête. Apparenté au plus communément admis «baghrir», ce met s’est invité ensuite à la table de Yennayer. Il est servi en signe d’accueil aux invités,
Dans la symbolique que revêt le Nouvel An amazigh en tant que moment de gratitude et de célébration de la terre incarnant l’abondance, les mets qui se préparent à cette occasion se basent principalement sur la récolte de l’année. C’est pourquoi, la table de Yennayer a la particularité d’être enrichie de plats composés majoritairement de graines ou de feuilles, et accessoirement de viandes