Alors que la commission royale chargée de la révision du Code de la famille a commencé ses travaux, le roi Mohammed VI a, depuis le siège du Parlement, adressé des messages indirects aux parties concernées sur le cadre dans lequel ce grand chantier doit s’opérer.
Dans sa contribution au débat sur la réforme du Code de la famille, conformément à la récente lettre royale adressée au gouvenrement pour accélérer ce chantier, l’ADFM a soumis des propositions axées particulièrement sur la non-discrimination. Elle insiste notamment sur une harmonisation avec les principes constitutionnels, mais aussi les dispositions internationales auxquelles le Maroc a adhéré.
Dans son rapport sur la situation des droits humains au Maroc, le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a soulevé la question de l’effectivité des lois mises en place, notamment en termes de protection des droits fondamentaux. Soulignant l’émergence de préoccupations nouvelles, il a par ailleurs insisté sur l’abolition de la peine de mort et la réforme du Code de la famille.