Bien qu'annoncé dans les sondages, le raz-de-marée du bloc de la droite aux législatives espagnoles du 23 juillet, ne s’est pas produit. Pedro Sanchez a de fortes chances de continuer l'aventure gouvernementale lancée en 2018. Une nouvelle qui devrait rassurer le Maroc.
Les médias espagnols ont placé le Maroc au centre de la campagne électorale des législatives anticipées du 23 juillet. Le Parti populaire et Sumar se sont emparés de cette aubaine à dessein de fragiliser le PSOE de Pedro Sánchez. Fidèle à sa ligne politique à l’extrême droite, Vox n’a pas attendu le soutien du chef de l’exécutif au plan marocain d’autonomie au Sahara
En Espagne, le PSOE de Pedro Sánchez continue de prendre ses distances du Polisario et de l’Algérie. En témoigne son programme électoral qui a ignoré les relations avec l’Algérie et certaines revendications phares du Front.
Après la colère officielle du gouvernement espagnol contre les réaffirmations du royaume sur la «marocanité de Ceuta et Melilla», Rabat a tenté de faire baisser la tension, quatre jours après la débâcle des socialistes de Pedro Sanchez aux élections du 28 mai.
A l'approche des élections en Espagne du 28 mai, la «fraude électorale» n’est plus circonscrite uniquement à Melilla. De présumés cas sont identifiés en Andalousie, Iles Canaries, Valence et Galicie. Les deux grandes formations politiques en Espagne (Parti populaire et PSOE) se rejettent la responsabilité.