En 1973, les troupes franquistes quittaient le Sahara, peu avant l’annonce de l’Espagne d’appuyer le principe d’autodétermination dans la région. Deux ans plus tard, le roi ibérique Juan Carlos se rendit sur les lieux peu avant la Marche verte.
Les réactions aux résolutions onusiennes sur le Sahara se suivent et se répètent. Le Maroc se félicite de l’adoption de la dernière résolution par le Conseil de sécurité. En revanche du côté du Polisario, l’heure est à la condamnation.
L’Algérie a contraint le Polisario à tenir une réunion extraordinaire de son secrétariat général, afin d'examiner le contexte des tirs de projectiles sur la ville marocaine de Es-Smara. La colère d'Alger se traduit également par le mutisme des médias algériens au sujet de ces attaques.
Le Polisario est préoccupé par les conséquences des tirs de projectiles contre des quartiers résidentiels à Es-Smara. Son secrétariat général a tenu une réunion urgente, ce dimanche soir, pour évaluer la situation. La menace d'une classification comme organisation terroriste pèse de plus en plus lourd désormais.