Janvier dernier, nous annoncions un possible déplacement du roi Mohammed VI à Washington pour assister au sommet Afrique-USA. Aujourd’hui la présence royale ne serait plus d’actualité. Une absence qui ne serait pas la seule, les présidents de l’Egypte, Guinée, Libéria et la Sierra Léone ont préféré, également, sécher ladite réunion.
Face à la punition collective qu’inflige, depuis trois jours, l’armée israélienne à la population de Gaza, le Maroc et la France ne sont pas sur la même longueur d’onde. Rabat vient de condamner les agressions israéliennes. En revanche François Hollande soutient fermement Israël alors que même Barack Obama a pris ses distances avec Benyamin Netanyahu.
Le discours prononcé par le président américain Barack Obama à l’Université du Caire en 2009 devait marquer une nouvelle ère dans les relations entre les Etats-Unis et le monde arabe. Cinq ans plus tard, une agence américaine spécialisée dans le sondage d’opinion a voulu savoir ce que pensaient les arabes de la politique menée depuis par Washington dans les différents conflits qui minent la région.
Un vent nouveau souffle à Washington qui ne tari pas d’éloges sur le Maroc. Au Congrès, un des adjoints de John Kerry est allé même jusqu’à déclarer que le plan d’autonomie proposé, en 2007, par Rabat «pourrait satisfaire les aspirations des gens au Sahara occidental en vue de prendre en main leurs affaires dans la paix et la dignité».
Si de tout temps, la politique américaine du Maroc a toujours reposé sur une proximité avec les lobbys juifs, en 2014, elle vient d’opérer un changement en s’ouvrant également sur la communauté noire aux Etats-Unis. C’est le nouveau pari du royaume.
Le roi Mohammed VI est invité au prochain sommet Etats-Unis/Afrique. Le Maroc figure sur la liste de Barack Obama. Le président américain a tenu par contre à écarter plusieurs chefs d’Etats du continent.
Depuis l’Espagne, les Américains surveillent la scène politico-sociale au Maghreb. Désormais, ils comptent 750 militaires déployés sur une base à Séville, prêts à intervenir dans n’importe quel pays de la région en cas de troubles identiques aux récentes révoltes arabes dans la région.
Est-ce l’amorce d’une nouvelle approche par l’administration Obama du dossier du Sahara occidental ? Le président américain vient de signer la loi de finance 2014 approuvée par le Congrès, dans laquelle figure un point hautement important pour le royaume. Détails.
Entonner à chaque fois la chanson du premier pays à avoir reconnu l’indépendance des Etats-Unis a fini par lasser les Américains. Rabat s’essaie à une nouvelle stratégie et tente de jouer la carte des Afro-américains pour séduire l’administration Obama. Après les congressmen de la communauté noire aux Etats-unis, cette fois-ci le Maroc tente de charmer des journalistes.