Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a déclaré, dans une interview diffusée par France 24, que les relations de son pays avec le Maroc sont anciennes et historiques. Il a assuré que la Mauritanie adopte une neutralité quant à l’affaire du Sahara, en qualifiant la situation à Guergarate de «dangereuse» et explosive.
Les propos de Taïeb Fassi-Fihri au sujet des déclarations de Hamid Chabat n'ont pas été du goût de ce dernier. Lors d’une interview accordée à France 24, l’actuel secrétaire général du Parti de l’Istiqlal a répliqué au conseiller du roi, aux «frères mauritaniens» et à ceux qui exercent d’éventuelles pressions sur sa formation politique.
Hamid Chabat traîne toujours comme un boulet au pied ses déclarations sur «la marocanité de la Mauritanie». Son mea-culpa ne suffit plus. Hier soir, Fassi-Fihri est monté au créneau pour rappeler, sur une chaîne publique, les préjudices causés à la diplomatie marocaine par la sortie du secrétaire général de l’Istiqlal.
Alors que le Maroc est en passe de récupérer son siège au sein de l’Union africaine, les positions des autorités algériennes et mauritaniennes s’accordent désormais à affirmer que l’adhésion du royaume à l’UA est un fait, mais que «le siège de la ‘RASD’» reste une ligne rouge. Comment interpréter ce changement de discours ? Décryptage.
La page de la crise gambienne est définitivement tournée. Yahya Jammeh quitte la présidence et la Gambie. Sa destination finale n’est pas le Maroc mais la Guinée équatoriale.
A défaut d’installer un camp à Lagouira pour les déplacés du «camp Dakhla», comme l’exige l’Algérie, le Polisario opte pour les environs de Guerguerate. Les préparatifs sont déjà lancés.
Le torchon brûle au Parti de l’Istiqlal, quelques jours après les déclarations orageuses de Hamid Chabat sur la «marocanité de la Mauritanie». Jeudi soir, les sages du parti historique d’Allal El Fassi, épaulés par des membres du comité exécutif, ont déclaré vouloir faire une «autocritique publique et franche» de la crise que traverse le parti.
La quatrième réunion tenue jeudi soir entre le chef du gouvernement désigné et Aziz Akhannouch n’a pas rapproché les positions des deux protagonistes. Le président du RNI a donné du «temps» à Abdelilah Benkirane pour réfléchir, à condition que ce dernier écarte l’Istiqlal de Hamid Chabat de la prochaine coalition gouvernementale.
Le comité exécutif du Parti de l’Istiqlal s’est réuni ce jeudi sur fond de crise interne qui divise ses membres depuis samedi dernier. A l’issue de cette rencontre, le parti annonce des sanctions à l’égard de trois membres du comité qui ont critiqué publiquement les déclarations de Hamid Chabat sur la «marocanité de la Mauritanie».