Les Mauritaniens sont appelés à élire leurs représentants au Parlement (monocaméral), aux régions et dans les communes. Comme avec la victoire d’IBK au Mali, ce scrutin devrait conforter la majorité du parti du président, Mohamed Ould Abdel Aziz. "Mauvaise pioche" pour le Maroc.
Le 5 août 1979 à Alger, le numéro 2 du Conseil militaire du salut national en Mauritanie signait un accord de paix avec le Polisario, officialisant son retrait de la province d’Oued Eddahab.
Le gouvernement mauritanien a rompu le silence, répondant aux propos du «ministre des Affaires étrangères» du Front Polisario, ayant qualifié certains leaders historiques mauritaniens de «traitres» pour avoir défendu la «marocanité de la Mauritanie».
Moussa Faki Mahamat a atterri, mardi soir, à Tindouf, dernière étape de sa tournée avant de présenter un rapport détaillé devant les chefs d’Etat africains réunis dès le 1er juillet en Mauritanie. Un document qui ne semble pas inquiéter la diplomatie marocaine. Abdelfattah El Fatihi et Abdelfattah Belamachi décrypte ce revirement.
En vue de garantir la présence du roi Mohammed VI au 31e sommet de l’Union africaine, Mohamed Ould Abdel Aziz expérimente une vieille recette d’Abdelaziz Bouteflika, qui avait donné des résultats probants lors du sommet de la Ligue des Etats arabes à Alger, en mars 2005. Explications.
L’Iran, par la voix de ses canaux médiatiques, apporte un autre son de cloche à propos de la «convocation» de son ambassadeur à Nouakchott. L’agence de presse Fars News explique notamment que le diplomate a remis un message au ministre mauritanien des Affaires étrangères sur le «retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire» iranien.
Depuis la visite du président Mohamed Ould Abdel Aziz à Téhéran en 2010, le nombre de Mauritaniens convertis au chiisme a grimpé en flèche, au point que l’un d’eux a été hissé au rang de représentant des fidèles chiites en Afrique. Mais huit ans après avoir déroulé le tapis rouge aux Iraniens, Nouakchott a décidé de changer son fusil d’épaule.