La carte salafiste n’a pas fait long feu. Les candidats de la mouvance radicale engagés dans les élections législatives ont tous échoué. L’Istiqlal qui comptait sur ces islamistes d’une autre tendance pour remporter davantage de sièges à subi un revers. Un échec qui n’est pas sans rappeler ceux du parti Annahda wal Fadila aux élections de 2007 et 2011. Explications.
Au cours d’une conférence de presse tenue à Rabat, les trois prédicateurs Hassan Kettani, Mohamed Rafiki (dit Abou Hafs) et Omar Haddouchi, heureux bénéficiaires d’une grâce royale ce week-end dernier, ont appelé à la libération de 900 autres compagnons, qui seraient de leur avis des «prisonniers d’opinion». Ils affirment en outre avoir subi des tortures et mauvais traitements au cours de leur